Film touchant et drôle autour d'une fantastique actrice
Nakamura Mamie, c’est une de nos anti-star préférée. On l’avait oubliée, mais cette fille, elle nous a déjà tapé dans l'oeil. Suprèmement mignonne, elle semble aussi avoir un caractère bien trempé, une profondeur touchante qui n’est pas la moue boudeuse de ses camarades mais une vraie mélancolie, et puis on la sent capable de se bourrer la gueule à la Kirin avec des joints, bref, la copine idéale. Mais oui : c’était la
Tokyo Trash Baby, et celle qui faisait virer de bord une femme dans
The Mars Canon, c’est dire si elle est irrésistible. C’est donc un grand plaisir de la voir en héroïne omniprésente d’un film sensible, qui laisse s’épanouir ses acteurs au gré de plans à la juste durée et valeur. On sent la liberté, la fraicheur, parfois l’improvisation, et c’est souvent drôle, par petites touches subtiles. Ce qui ne gâche rien, ledit film a un titre excellent (« Une copine de fin du monde », après avoir été une Tokyo Trash baby, quelle vie !). Pourtant, quelque chose manque pour qu’on soit emballé par le film autant que par son actrice : un peu de force, un peu plus d’émotion, on ne sait pas vraiment. C’était déjà le même souçi avec The Mars Canon, qui réunissait déjà Nakamura Mamie et la réalisatrice
Kazama Shiori. Films d’auteurs sympa, mais pas marquants. C’est d’autant plus dommage que, en vrai, Kazama Shori est une petite bonne femme qui détonne. Ses films sont toujours touchants, jamais mauvais, mais on voudrait les aimer encore plus. Et Nakamura Mamie, heuh, on est obligé d'attendre la fin du monde pour se revoir ?