Violence gratuite ...
J'ignore si l'auteur du manga en question est conscient de la stupidité de son travail, mais à ce niveau les limites sont dépassées. Que la violence puisse être un critère de qualité pour certains, ok, mais là on a tout simplement droit à un étalage de sang gratuit et facile.
Je m'explique, Tough situe son histoire dans une ville japonaise (Kobé) ou la délinquance prend des proportions énorme, Tetsuya Saruwatari focalise son histoire sur Kiichi, un jeune garçon plutôt niais et immature qui se plaît à tabasser les personnes qui selon lui le méritent (pour la plupart des racailles sans cervelles).
Au fil de l'histoire, ce n'est que bagarre, bagarre, bagarre et bagarre ... Que de la baston de rue avec un minimum, mais alors vraiment un minimum d'histoire. Le pire dans toute cette mascarade, c'est le père du personnage principal qui prône à la fois le combat mais aussi la vie (philosophes de comptoirs bonjour !).
Graphiquement c'est déjà un peu mieux (c'est pas difficile vu le niveau) mais ça ne sauve malheuresement pas cet insipide Tough. A oublier, oublier oublier ...
instructif....
Pour apprécier ce manga,je pense qu'il faut un tant soit peu s'interesser au monde des art martiaux. Je dis ca car c'est bien d'arts martiaux dont il s'agit et non de violence gratuite comme certain peuvent penser (et ils en ont bien le droit!).
Pourtant, plus loin que cet aspect de violence,il faut considérer ce manga comme une encyclopédie des arts martiaux puisque Tetsuya Saruwatari nous offre un panel de techniques très varié et très instructif. Le dessin apporte beaucoup au réalisme des scènes car l'auteur adopte un style très "frais" qui permet de nous mettre directement dans l'action, tel un spectateur.
Kibô (qui veut dire espoir en japonais)incarne parfaitement l'esprit budô et affirmation de soi, il utilise ses facultés au combat pour défendre les faibles et non pour "latter le premier venu"(meme s'il aime beaucoup la bagarre,c'est jamais lui qui cherche!). Il va devenir un homme meilleur grâce à sa passion du combat, même si il est encore très fougueux...
Son père est à la fois un bon combattant, un tres bon médecin qui refuse de se battre contre n'importe qui. Mais a n'en pas douter, Kiichi est l'exact reflet de ce que son père était jeune, ce qui ne l' a pas empeché de devenir ce qu'il est devenu.
La seule question à se poser est de savoir si Saruwatari dessine lui même les décors...
Voilà, je pense que ce manga vaut le détour, et qu'il peut plaire a tous, du fan d'arts martiaux voulant apprendre, au novice curieux!!!
Tribulations d'un combattant dans l'âme et dans les poings!
TOUGH est un manga qui m'a accroché tout-de-suite. Dessins soigné, techniques martiales spectaculaires... très plaisant à lire ( certains volumes se lisent trop vite! grrr!). On ne peut pas vraiment dire que la violence est gratuite (bon, ptêre un peu dans le premier volume..) puisque les combats que mènent Kibo lui permettent d'évoluer, de repousser ses limites, comme les vrais guerriers traditionnels. On sent bien que Mr Saruwatari est un vrai passionné des arts martiaux et des sports de combat. En effet, il ne se contente pas de faire se battre les persos, mais il a étudié les points de chaque discipline qu'il met en scène de manière à apporter un maximum de crédibilité à son oeuvre. Le manga est d'autant plus intéressant pour les pratiquants, surtout avec la déscription des dégâts des techniques, comme les clés, sur des endroits spécifique du corp humain.
Bon, niveau scénario, c'est sûr que ce n'est pas très original, dans le principe. On peux aussi reprocher à l'auteur une certaine répétitivité (c'est un peu comme Noritaka, mais délirants et parodiques).
Mais quoi qu'il en soit, c'est toujours un régal de suivre les aventures du "fils du plus fort".
23 septembre 2002
par
jetlo
HAHAHA ! Venez vous battre !
Vous aimez la virilité ? De la sueur au sang sur les fringues vous en aurez pour votre argent en lisant Tough !
Comme son nom l'indique c'est plutot "violent"...Alors le petit Kibo (le héros), vaut mieux pas le tester ! Meme si tu fais 2m20 pour 130 kgs !
Coté scénario, on passe d'un combat à un autre sans se poser trop de question.
A réserver aux amateurs de baston pure et dure !
Un manga qui se laisse volontier lire.
En fait Tough est un manga basé sur la baston. Il raconte l'histoire de kibo, un jeune lycéen qui ne cherche qu'a trouver un enemi super balèze pour l'afronter. Il en trouve tout le temps car il s'est fait une petite réputation et puis aussi parce qu'il est l'héritier du Nadashinkagéryu, l'art de la vie et de la mort, qui est en fait une synthese des meilleurs arts martiaux réunis.Eviidemment tout le monde veut se battre contre lui pour prouver que son art martial est le meilleur... Le judo ancien, le catch et tout et tout. Moi je ne m'ennuie pas quand je le lis et j'apprécie. C'est un manga divertissant sans grande profondeur. C'est un great manga.
En tant que pratiquant et amateur de sports de fritte...
La recherche d'un art martial "ultime" issu de la confrontation et/ou de la fusion entre différents sports de combat, des formes les plus traditionnelles au plus modernes, un équilibre harmonieux entre techniques de clés et de percussions, un respect pour les valeurs physiques et mentales propres à chacun d'entre eux : voilà ce qui résume "Tough". Ce qui constitue le nerf de l'histoire, ce n'est pas un enchaînement de violence bastonnesque sans queue ni tête, mais bien la recherche d'une perfection et d'un dépassement de soi qui passe par une confrontation et une assimilation des éléments propres à chaque discipline. Leurs spécificités s'expriment ainsi à travers l'histoire de personnages dont les souffrances et les remises en question les ont profondément liés à leur art.
Tout cela ne marcherait bien sûr pas si le climat du manga n'était pas aussi brut et réaliste ; et même si les déformations et les stylisations sont bien présentes, la passion de Saruwatari pour les sports de fritte et sa manière de ressentir pertinemment son sujet sont indiscutables.