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2.48/5
Seoul Raiders
les avis de Cinemasie
5 critiques: 2.05/5
vos avis
20 critiques: 2.29/5
ZzzzzZZZZzzzz
Le Japon est toujours assez tendance à Hong-Kong. Et rien n'est plus important que la tendance. La Corée devient tendance, les HKgais raffolent des soaps coréens. Qu'à cela ne tienne, remplaçons Tokyo par Seoul, soyons tendance. Jingle Ma et sa réalisation très tendance partent donc à Séoul, avec un acteur tendance, Tony Leung, une musique tendance, pompée juste ce qu'il faut sur Kill Bill pour ne pas avoir un procès, un scénario tendance càd avec juste ce qu'il faut de retournements de situation pour finir d'endormir le spectateur. A trop vouloir faire tendance, Seoul Raiders finit par tomber en plein milieu de la tendance actuelle du cinéma de Hong Kong: le manque d'identité.
Pourtantil n'y a pas de quoi s'ennuyer dans ce divertissement au budget comfortable. Ca se bat toutes les 10 minutes, avec la régularité d'une horloge suisse. Tony Leung et Richie Ren ne savent pas se battre? Pas grave, on met des doublures qu'on filme de dos, on surdécoupe tout ça, personne n'y verra rien. On ajoute une ribambelle de babes (pour ne pas dire potiches), on remplace la musique follement sympathique de Peter Kam par un Kill Bill Like aussi plat que le reste du film, on reprend un peu le scénario du premier avec des retournements de situation persque aussi nombreux mais surtout sans intérêt. Tony Leung déroule avec un personnage sans épaisseur et semble s'ennuyer (on le comprend, ses babes ne sont finalement pas si jolies que ça), Richie Ren a pour lui toute sa bonne volonté et remplace donc Ekin Cheng sans trop de problème, lequel n'était il faut dire pas fabuleux dans le premier opus. Hsu Chi? Ah oui, elle est dans le film, potiche n°12 je crois. Bref, tout ce train-train fait qu'on s'ennuie finalement pas mal malgré ce rythme très soutenu.
Heureusement, il y a quelques cascadeurs compétents, ça kick sévère pendant les combats, quelques gags font mouche, le rythme est soutenu. Il y a des moyens tout de même, le film ne fait pas fauché, bref, c'est du divertissement calibré mais correctement troussé. Reste ce problème épineux: où sont les enjeux? On ne ressent jamais rien pour les personnages, on pourrait mettre le film en tâche de fond sur son PC pour faire un peu de bruit. Les kung-fu comedy des années 80 et 90 n'avaient pas plus de scénario, mais les artistes martiaux réussissait à donner vie aux combats, à leur faire raconter une histoire. Ici les combats ne sont plus qu'agitation sans imagination. Quant à l'exploitation du cadre (la Corée), c'est bien évidemment complètement opportuniste et sans relief. Le film aurait été tourné à Hong Kong, Paris ou New York, cela n'aurait rien changé.
Au final, même le public pourtant formaté pour les divertissements gentillets du nouvel an chinois n'a pas accouru pour voir ce divertissement honorable mais sans aucun relief. Après un premier opus qui a ses fans, Jingle Ma confirme tout ce qu'on savait de lui: c'est un metteur en images tout à fait compétent, mais qui n'a aucune idée de ce qu'est une histoire intéressante. Seoul Raiders fait du bruit, bouge dans tous les sens, mais parvient juste à garder éveillé. Déjà que le cinéma populaire Coréen manque singulièrement d'identité, si le cinéma de Hong Kong commence à le copier, où va-t-on? Après une période d'américanisation vouée à l'échec, le cinéma de Hong Kong commence à copier un cinéma qui copie lui même le modèle US, mais sans les moyens de son voisin. Résultat, un divertissement rigide et sans âme. Mais tendance.
Tokyo bat Seoul
Après avoir vu Seoul Raiders, je suis partagé: faut-il le comparer à
Tokyo Raiders? Si oui, incontestablement
Jingle MA Choh-Sing a manqué sur ce coup de culot. Il a eu au moins le bon de se décaler un peu du premier opus mais ce faisant il a perdu beaucoup de l'énergie qui conférait à Tokyo Raiders son goût inimitable, et il se cantonne à nous servir un film assez classique, pas désagréable du tout, mais trop formaté.
Que dire du film sinon qu'il reste dans des sentiers bien battus et qu'au niveau prétentaion cinématographique, il pourrait se ranger aux cotés d'autres grosses cavaleries comme
New Police Story,
Twins Effect et consors. La mise en image de Jingle Ma est beaucoup plus sage (beaucoup trop) que celle de Tokyo Raiders, certes on retrouve la réference du début avec les gros plans sur les chaussures, mais à part les clins d'oeil de ce genre, on ne retrouve pas la folie visuelle avec ces alternances de zoom avant-arrière, les rotations, les angles mouvants... Seul reste nettement l'utilisation des flous. Globalement cela fait un peu film branché, mais il manque une saveur catéristique, à croire que Jingle Ma n'a pas osé allez trop loin pour essayer d'être le plus concensuel possible.
Le film repose donc plus sur l'action que sur l'image. Mais quelle action? Des combats? Certes non, si Tony Leung C.W., Richie Jen ou Shu Qi savaient se battre ça se saurait depuis longtemps. Non plutôt sur une chorégraphie pourrait-on dire, pas désagréable du tout au demeurant, mais dont l'omniprésence à l'écran met un peu trop en évidence le manque d'imagination. Certes, Tony est toujours Tony mais il se retrouve moins bien entouré que dans Tokyo Raiders. Manque de dynamisme dans la mise en scène, manque de dynamisme dans l'interprétation, cela ne donne pas nécessairement un mauvais film, mais bien plutôt un film un peu creux malgré son coté sympathique. Encore une fois, il faut convenir que Seoul Raiders n'est pas pire que beaucoup d'autres blockbusters récents, il est en quelque sorte atteint du même syndrôme de frilosité. Si la recette des entrées en salle ne fut pas à la hauteur du budget du film, il semble quand même que les ventes de DVD rattrapent un peu ce semi-échec commercial, ce qui tendrait à prouver qu'une fois la décéption passée (comparativement à ce que l'on était en droit d'attendre après Tokyo Raiders), Seoul Raiders reste un bon petit film de détente qui a plus à rougir de la comparaison avec son grand frère que des autres sorties contemporaines.
Bof bof
Que dire, que dire ? Que ça ne casse pas trois pattes à un canard sans doute. Après une bonne scène d'introduction alliant à merveille coups de valises et coups de peigne, on se dit qu'au pire on passera un bon moment pas prise de tête. Mais c'était sans compter sur l'incapacité du réalisateur à captiver son audience au-dela du premier quart d'heure. La trame de l'histoire se voulait sans doute à rebondissements, arrachant des ah ! Et des oh ! Ça s'avère être aussi plat que la Belgique. Coté scène d'action (les spécialistes seront, sans aucun doute, plus loquaces), c'est assez soporifique dans l'ensemble avec beaucoup de ralentis et une musique repompée à 3 notes près sur le Battle without Honor or Humanity de Kill Bill qui revient en boucle toutes les 10 minutes. On remarquera tout de même en passant que Tony Leung tient une sacrée forme malgré son âge (ooouh l'attaque basse). Quant au Séoul du titre qui pouvait faire espérer quelques plans carte postale, c'est la bonne excuse pour dépenser des biftons en allant tourner à l'étranger mais il n'y avait franchement pas besoin d'aller si loin pour trouver des buildings et des méchants.
Reste quelques pointes d'humour bien senties dont la mythique scène des sushis qui aura le mérite de sortir le spectateur de la torpeur avant l'enfoncement définitif du scénario dans la médiocrité. Si encore les acteurs sauvaient la mise mais en dehors des deux têtes d'affiches masculines, marrants au début, lassants sur la fin, les autres rôles sont soit des faire-valoir soit des potiches. Shu Qi assume avec beaucoup de transparence son rôle d'Huggy les bons tuyaux, à tel point qu'on se demande encore ce qu'elle est venue faire dans cette galère. Comme quoi il n'y a pas besoin de voir Tokyo Raiders pour apprécier sa "suite" à sa juste valeur.
Cops and Robbers
Honnête film de divertissement dans la droite lignée des autres Jingle Ma.
Après la Chine et l'Inde ("Himalayan Singh"), les investisseurs HK cherchent une collaboration avec la Corée pour y puiser un possible potentiel pour d'autres co-productions de même type...HK est très loin de son ancien prestige, où son cinéma gouvernait tout le Continent Asiatique et assurait de juteux revenus...
Reste un film honnêtement emballé, s'adressant au tout public avec son lot de combats, ribambelle de potiches et bonnes vieilles blagues grassouillettes (le coup du peigne géant en début du film est mérite à lui seul...UN détour !).
Tony Leung semble s'amuser en chef de gang de potiches, dont la "virilité" est définitivement assis par un dernier plan étonnant (mouvement camera avant pour un fondu au noir à hauteur de ses c.......).
Bref, aussitôt vu, aussitôt oublié, mais le film évite de déraper dans un cabotinage trop typique actuellement et surnage légèrement au-dessus d'une année cinématographique HK très, très moyenne en 2005.
Après un Tokyo Raiders on ne peut plus moyen, Jingle Ma remet le couvert avec Seoul Raiders, un produit sympathique qui, à defaut d'être inoubliable permet de passer 90 agreables minutes.
Tony Leung Chiu-wai reprend son role d'agent secret dans cette sequelle, Ekin Cheng est remplacé par Richie Jen et Kelly Chen par Shu Qi.
Alors que le 1er a été souvent décrié pour sa mise en scène bordélique des combats, à base de ralentis et d'accélérés gonflants au bout de quelques minutes, Jingle Ma met la pédale douce sur ce domaine même s'il se permet encore quelques petites fantaisies stylistiques.
Les combats sont nombreux (surtout dans la 1ere partie du métrage), le rythme plutot soutenu et les comédiens, à leur aise. Ce qui pêche est le scénario, trop classique est sans aucune surprise et la musique qui pompe allègrement celle de Kill Bill (ou du générique de Telefoot pour les amateurs de ballon rond!!)
En bref, un produit sans grand génie qui surpasse assez facilement son ainé mais il existe bien mieux ailleurs!!
Till They Tell the Truth
Hereusement que les scènes d'action plaisantes mais sans plus sont là pour nous emmener jusqu'a la fin du film. D'ailleurs la dernière scène avec l'avion est loin d'être terrible pour un final, ça fait même plutôt ridicule.
A part ça, l'humour n'est pas très présent, mais il y a quand même quelques passages sympa.
Niveau casting, on ne peut manquer de remarquer les 3 potiches censées aider Lam mais qui en fin de compte ne servent strictement à rien.
A voir une fois.
Du bon divertissement
Après le franc succès du très commercial Tokyo Raiders, Jingle Ma nous fait un remix en Corée pour ce Seoul Raiders. C'est bien d'un remix dont il s'agit car on reprend les mêmes ingrédients (l'excellent Tony Leung et ses "TonyLeunguettes", des belles images et des belles bastons), et on secoue, et hop, ça y est ! J'exagère, mais on en est pas loin; le "scénario" fait étrangement redondance au fameux moment des "révélations" (ceux qui ont vu Tokyo Raiders comprendront), ainsi que le remplacement quasiment poste pour poste de Kelly Chen par Shu Qi et de Ekin Cheng par Richie Jen. Ce dernier donne par ailleurs une bonne performance en *errmm* bad guy sympathique, Shu Qi est plus qu'inutile, Tony Leung est égal à lui-même et semble toujours prendre du plaisir même dans ce genre de production. Bref, à recommander aux amateurs du 1er volet, pour les autres, ce n'est qu'un sympathique blockbuster Hk de plus, qui se regarde et s'apprécie dans des conditions de fatigue avancée.
La débandade.
Un voyage ça se prépare, on part pas sans bagages, débraillé, sans savoir où aller. On visite pas sans carte ou alors si, mais l'enjeu est beaucoup plus spirituel. Avec Seoul Raiders, Jingle Ma part sans boussole tenter de reconstituer le petit miracle Tokyo Raiders, machine absurde et sans limite vouée à mille explosions stylistiques débraillées mais génial. Seulement un coup comme Tokyo Raiders c'est difficile à reproduire, un peu comme un coup de bluff qu'on aimerait répéter à l'envie. Ainsi Seoul Raiders, film largué sans parachute au casting quasi absent, se trouve incapable de renouer avec la branchitude cool et glamour du premier numéro. Surligné, bâclé, jamais dans le bon ton, à la bonne vitesse (surtout), Seoul Raiders s'agite beaucoup, un peu vers la comédie, un peu vers l'action, et finit par surtout brasser du vent. Plus d'images gadgets, plus d'effets délirants, seulement une palette un peu terne de séquences à la jointure molle. Jingle Ma tente de faire renaître la naïveté puérile et jouissive du premier mais rien ne prend, Seoul Raiders est un film trop pressé. Pressé d'arriver au gag, au style, à la classe, il brûle les étapes et le jouet se détraque, il est une parodie de lui-même. Pire, Seoul Raiders paraît démodé, has been, tout le mal qu'on aurait jamais voulu lui souhaiter. En soit cet effet souvenir, le décalage d'une coolitude impossible à renouveler, porte le sceau d'une certaine nostalgie : le déclin des grandes heures du cinéma naïf Hong Kongais. Seoul Raiders ressemble à une photo de voyage dont les couleurs se sont effacés par le temps, au souvenir d'un cinéma sexy et ludique à jamais révolu. De l'adolescence (Tokyo Raiders) on est passé à l'âge adulte (Seoul Raiders), et l'écart est énorme, le charme s'est brisé, il ne reste plus que le visage de Tony Leung pour nous rappeler que tout ça a bien existé. Après l'amour, la débandade.
C'était où déja?
Seoul raiders s'oublie vite, si vite... Comme un métro qui défile, une vaine course poursuite. On pense aux bons souvenirs du premier opus et d'une époque innocente, puis on pense à Collateral, à la ville. On croit apercevoir un terrain de jeu.. Mais plus personne ne s'y amuse. Il n'y a personne sinon un Tony Leung ultime rescapé, désespéremment seul, consommateur final de sa chance existentielle, flanant sur des boulevards de tout horizon; quelle importance, Tokyo, Seoul. Grande ville, vie en solitaire, tout le reste, c'était du néant meublé. Oublié, si vite oublié...
Trop "cool", trop niais !!
A force de se la jouer branché, le film est tout simplement stupide. Non pas qu'il soit foncièrement mauvais ! les combat sont nombreux et plutôt bien corégraphié (même si le choix de montrer systématiquement ceux-ci au ralentis est plus que dicustable !) mais l'ambiance générale plombe complètement le film. Le plus discutable est l'ajout de "potiches", belles certes, mais complètement superflu.
sympa
Ce Seoul Raider est plutôt bien même si j'ais une préférençe pour le 1 er opus.
La jolie Shu Qi ainsi que Tony Leung et Richie Jen s'en sortes plutôt bien, il y a de bonne scéne de combat et l'aspect comédie à etait revue à la hausse.
Par contre je trouve que les 3 coéquipères de Tony Leung sont la juste pour faire jolie, quant au scénario c'est un peut du déja vu mais bon.
au final sympa
Très divertissant, et bien meilleur que le 1er.
Ayant moyennement aimé le 1, j'en attendais pas mal de cette suite, en espérant pas mal d’actions et ne plus voir les défauts du 1. Et c'est chose réussie. Les combats du 1 qui étaient tous tournés avec des effets de ralentis et de zoom ont totalement disparus au profit de combats beaucoup plus réalistes et agréables à regarder, sans aucun effet particulier, si ce n'est un montage qui donne un meilleur rendu (et quelques effets de caméras). Et cette fois il n’y a plus cette musique latino qui était totalement en décalage avec le film, mais on a enfin tout une gamme de musiques variées et qui correspondent mieux à l’action (on remarquera notamment un thème fortement inspiré sur celui de Kill Bill).
Mis à part Tony Leung qui reste encore le héros du film, tout le casting du 1er volet a disparu, au profit d’un casting beaucoup plus attrayant et moins énervant, et on ne peut que s’en réjouir. Richie Chen s’en sort bien (en tout cas mieux qu’un Ekin peu convaincant), Shu Qi ce n’est pas terrible mais elle a le mérite d’être moins énervante que Kelly Chen.
J’ai trouvé le film bien rythmé contrairement à Tokyo Raiders, et on s’ennuie rarement. Il y a pas mal de combats et d’actions repartis tout au long du film avec une scène finale très réussie et plutôt impressionnante dans le genre blockbuster.
Même si le film est plutôt moyen car n’ayant rien d’original, sa principale qualité est de ne pas se prendre au sérieux, avec des acteurs qui ont toujours le sourire ce qui rends l’ambiance du film fort sympathique.