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moyenne
3.74/5

Till Death Do Us Part

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les avis de Cinemasie

6 critiques: 4.04/5

vos avis

19 critiques: 3.92/5

visiteurnote
Hots@uce 5
omnio 5
hark2405 5
gerald 5
La girardasse 4.75
Scaar Alexander Trox 4.5
Iron Monkey 4.25
Sébastien 4
chronofixer 4
Jonathan-Asia 3.75
tu0r 3.75
el sinior canard 3.75
TsimShaTsui 3.75
Sauzer 3.5
Oiggab 3.25
seijûrô hiko 3
Manolo 3
Paul Memphis 2.75
Phildu62 2.5


classer par notes | date | rédacteur    longueurs: toutes longueurs moyen et long seulement long seulement

un immense drame qui m'a laissé k.o.

j'avais toujours entendu beaucoup de bien de daniel lee (surtout pour son premier film) mais je dois confesser que Black Mask m'avait laissé une impression mitigée . ce projet lui ayant en grande partie echappé (ah.. Tsui hark producteur un brin despotique) j'ai decide de me procurer till death do us part et là ...le choc. ce film est LE film definitif sur le divorce, d'une noirceur sans appel, déchirant, émouvant,violent magnifié par une mise en scène stylisée mais toujours d'une grande justesse.La fin est apocalyptique et l'on ressort de l'histoire la gorge nouée comme jamais. un très, très grand film, à voir absolument !

14 juillet 2002
par omnio


Un choc. D'une puissance inouie, tant psycologique que visuelle.

Des acteurs excelents ( j'adore Francis Ng, meme s'il a ici un second role), un scénario et une réalisation maitrisées. Gaspar Noé devrait prendre des cours de cinéma avec ce film: on est pas obligé de montrer une violence crue et malsaine pour mettre mal à l'aise. Daniel Lee signe ici son film le plus personnel et par la meme occasion le plus éprouvant. C'est vraiment un réalisateur à suivre (malgrés le fait que j'ai trouvé ses 2 derniers films en dessous de celui-ci).

12 avril 2003
par hark2405


A la hauteur de son excellente réputation!

Un film réussi sur le divorce. Une réalisation impeccable, des acteurs irréprochables mais sutout une justesse de ton (pas d'excès de pathos) rendent le film très émouvant. Grand moment de cinéma.

08 septembre 2003
par La girardasse


Un film qui laisse K.O.

Ce film est très, très très grand. Je l'attendais depuis longtemps, il a fallu que je le réserve à Musica pour l'avoir. Je l'ai enfin. Je l'ai regardé. Il est très, très grand. Bien entendu, je suis déçu, comme quand on attend un film avec impatience (sauf rares exceptions). Car si Daniel Lee a fait preuve d'un savoir faire et d'un talent de mise en scène et d'une audace impressionantes, son traitement visuel du film n'en demeure pas moins hasardeux. Trop de filtres, trop de tentatives d'emphase... c'est très beau, mais je m'attendais à un véritable joyau visuel, parfait de bout en bout, alliant la perfection de l'image à l'originalité et l'onirisme de son traitement. "Kramer VS Kramer" est pour moi un des meilleurs films sur le sujet. Un chef d'oeuvre, tout simplement. Le thème m'a toujours touché, sans aucune raison apparente. Quand j'ai entendu parler de "Till Death Do Us Part", j'ai tout de suite pensé au pendant ultime du film de Benton; le film jusqu'au boutiste, sans concessions, sans tabous, sans idéaux, ne filmant rien d'autre que la réalité, d'une manière surdramatisée, lyrique. Avec un sujet pareil, je m'attendais à un coup de poing total; je m'attendais à une réa nickel à la M. Mann combinée à la folie créatrice d'un WKW. Je m'attendais au summum... "Till Death Do Us Part" n'est pas le summum que j'attendais. Mais cela n'empêche rien. Le film de Daniel Lee est un film monstrueux et virtuose. Un grand film, au sens littéral. Tout a déjà été dit, je vais donc passer sur la BO (merveilleuse) et le reste pour me concentrer sur les acteurs. Uniquement les acteurs, et leurs personnages. La chose qui m'a le plus frappé dans le film. La seule chose qui ne m'aie pas (presque) DU TOUT déçu. 1) Anita Yuen. Anita Yuen laisse K.O., c'est elle qui laisse K.O. Elle est la lumière obscure du film, celle par qui le malheur passe, elle est son personnage; rarement une actrice n'aura atteint un tel degré d'implication, de frénésie, d'abandon. Ce rôle est celui de sa vie, ou du moins le meilleur de sa carrière. Son personnage n'est ni victime, ni bourreau; il est simplement humain; est c'est ce qui rend la chose encore plus dramatique que si elle était totalement innocente; elle est un peu irresponsable, un peu rêveuse, et alors? son imperfection la rend encore plus identifiable, encore plus attachante, encore plus... tellement que sa folie nous gagne presque au final. Du grand art. 2) Alex Fong. Un rôle en or; paradoxalement il est celui par qui l'émotion passe le plus facilement, sans artifices, car il n'est pas non plus présenté comme un salaud. Il est un homme amoureux d'une autre femme, un simple flic totalement dépassé par les événements, aspirant à une vie tranquille, désirant que ça se passe le mieux du monde, et toujours plus paumé par le tournant que prennent les choses... il est responsable car il est celui qui a causé la séparation; il n'est pas responsable car cela arrive tous les jours à n'importe qui. Et c'est cette réalité plan-plan totalement éventrée par la folie de Anita Yuen, folie bouleversant les codes établis (de la sociabilité, etc) qui dévaste tout. Il est simple. Trop simple. 3) Francis Ng. La lueur d'espoir; l'homme qui croit encore en l'amour. La victime numéro un. Francis Ng, un des acteurs chinois les plus impressionants de sa génération, livre ici une performance encore une fois puissante; son personnage est lui aussi magnifiquement écrit, et laisse un arrière-goût de poésie assassinée. Il représente l'idéal de pureté inaccessible. Ces trois caractères finissent de faire du film de Lee un chef d'oeuvre du genre. Une seule ombre sur le tableau: le personnage de la maîtresse de A.Fong. D'abord, elle est moins belle que Anita Yuen (enfin chacun ses goûts!), mais là n'est pas le problème: son personnage est le moins humaine des trois, le plus manichéen. Elle pourrait être une nana normale qui n'influencerait pas Fong dans son désir de garder sa môme, le drame pour Yuen aurait été pareil, et personne n'aurait été en faute; tout cela serait un drame humain irréversible, contre lequel nous sommes impuissants, comme un rejet de greffe condamnant à la mort. Au lieu de ça, on nous sert sur un plateau son personnage de salope pure, amoureuse certes de Fong, mais aussi subtile qu'un mammouth quand elle aborde Yuen. Et son comportement vis-à-vis de la gosse (dis bonjours à maman!), c'est du n'importe quoi. Dans le film, elle est Dark Vador. Grâce à elle, on a quelqu'un à haïr, et c'est bien dommage car ça casse un peu la grandeur de l'histoire, son universallité. Cela dit, au final, c'est avec quelques éléments de la réa de Lee le seul défaut de ce film magistral. Que dire de la fin, sur le visage de Yuen... même s'il manquait juste avant les réactions des protagonistes (ça a beau être primaire, ça enlève pas mal de l'émotion, l'absence de regards), ce plan là rattrape tout. Son expression, à ce moment là, traduit tout le personnage de Bo bo. Rien de mieux pour confirmer la grandeur authentique du film et confirmer Anita Yuen en tant qu'actrice qui compte plus que beaucoup.

14 décembre 2002
par Scaar Alexander Trox


Irréversible

Daniel Lee est un réalisateur viscéral, sa vision quasi-chirurgical du divorce et de ses conséquences est sans concession. Le personnage centrale de cette brutale démonstration très esthétisante, est magistralement interprété par Anita Yuen, qui décidément est l'une des meilleures (voir plus ?) actrices Hong Kongaises. Dans le rôle d'une femme-enfant qui se voit totalement démunie et livrée à elle-même quand son époux, très bien joué par Alex Fong, la délaisse pour une autre. Pas de réelles prises de position dans les propos du réalisateur qui cherche avant tout à montrer en noircissant les contours de son oeuvre par des scènes chocs à la limite du supportable (le meurtre au surin commis par Hung Yan Yan est l'une des scènes les plus dures qu'il m'ai été donné de voir dans le cinéma HK) comme pour assombrir sa thése. Très dur dans son contenu, ce film est également une véritable démonstration esthétique et un grand moment de réalisation sèche et sans concession. Daniel Lee ne retrouvera plus jamais cette réussite par la suite, il tentera une plongée sirupeuse et trop sucrée dans la romance lacrymale avec son très moyen Moolight Express et une tentative ratée de drame sur fond de boxe...

13 novembre 2002
par Iron Monkey


un très beau drame pleins de qualités, daniel LEE étant un réalisateur méticuleux, fin et avec un sens de l'esthétique développé, son style est moimns extraverti, plus sobre qu'un WONG kar wai par exemple, mais TILL DEATH... n'en est pas moins une réussite du genre.

09 mars 2005
par chronofixer


Mené avec brio, ce drame familial nous emmène dans la descente aux enfers d'une femme fragile, à qui son mari préfère une femme plus stable. L'excellente prestation des acteurs, couplé à une réalisation impeccable et de proximité ( caméra a l'épaule) nous font croire à cette histoire hélas bien trop réelle. Une pointe de violence, réaliste et cruelle, surprend en mi-flm.

31 mars 2016
par Jonathan-Asia


émouvant et interressant

C'est la première fois que je vois un tel film sur le divorce!!Le film est boulversant de réalisme et évite les clichés!!! Les acteurs sont très bons (Anita yuen particulièrement) et les émotions sont parfaitement transmises: on ressent tout à fait ce qui se passe à l'intérieur de chaque personnage: la femme trompée, la maitresse, le mari, l'avocat, la petite fille... Ce film provoque chez le spectateur un certain malaise dans la mesure où, point fort de l'oeuvre, on ne prend pas totalement parti pour la femme qui tombe dans une démence (due à des sentiments qui semblaient sains au départ: amour, passion...) qui l'a pousse à mal agir... Le seul problème de ce film est justement son ambiance ; tellement réaliste que l'on peut avoir du mal à accrocher: on a quasiment l'impression de souffrir avec les personnages...!! C'est donc une formidable oeuvre cinématographique mais à prendre avec une certaine distance!!

04 mars 2003
par Oiggab


mouais ,pas convaincu du tout -_-

ce film date de 97 j'ai l'impression qu'il a 10 ans de plus au niveau de l'image je sais pas pourquoi o_O ça a mal vieillit sans etre vieux quoi.... j'ai trouvé que c'etait mal joué ou en tout cas mal dirigé pour pas dire tres. la 2eme parti du film est sympa certes mais ne m'a pas assez fait oublier la 1ere telefimesque -_-" bonne fin . bien amenée surtout.ça rattrape pas mal car comme on sait tous ,la fin d'un film pr pas dire son dernier plan joue enormément dans l'effet que nous fait un film... belle ost aussi ,qui seule aurait mine de rien ,mais qui remplit bien son role pr coller à des images.

30 décembre 2003
par seijûrô hiko


Le divorce est un thème difficile à aborder dans un film d’une heure et demie. Celui-ci ne m'a pas autant pris aux tripes qu'il aurait du, à en juger par les autres avis qui m'ont incité à voir ce film. Je n'ai pas de regrets pour autant, car ça reste une belle réalisation, avec une B.O agréable. La scène du meurtre au surin dont parle plus haut Iron Monkey, m'a également pas mal secoué, mais elle fait quand même tâche dans le film et n'apporte absolument rien à l'histoire. Son but était évidemment de conditionner le spectateur pour la suite, plutôt que d'apporter des précisions sur le mari dont on ne sait pas grand-chose. J'ai trouvé bien plus intéressantes les conversations entre Po Po et sa mère, qui abordent plus concrètement les problèmes liés à une séparation. J'aurais préféré en apprendre plus sur le personnage d'Anita YUEN, puisque le film est essentiellement centré sur elle, sans pour autant prendre son parti ou en faire une héroïne. Au final, je n’ai pas trouvé le film si personnel que cela. Un drame assez réussit, mais pas aussi poignant que je l’espérais. Je constate que ma note est toujours près d’un point en dessous de la moyenne Cinemasie concernant la filmo de Daniel Lee, qui à mon sens tourne des films originaux mais inaboutis.

01 septembre 2006
par Manolo


A chacun ses armes

En partant d'un même thème, le divorce, le cinéma français aurait fait un film mou du genou regorgant de scènes de pleurs en plans fixes, le cinéma américain un film avec bataille d'avocats, intrigue à tiroirs, dénouement sorti du chapeau,... Le cinéma hong kongais a lui fait un film avec son savoir faire en mêlant histoire de triades, femme fatale, plans sanguinolents et photographie pastel. Le résultat est plutôt mitigé, les personnages sont un peu caricaturaux (la maîtresse vénéneuse, l'avocat compréhensif et serviable) et on a du mal à croire à une dérive d'une telle intensité pour Anita Yuen. Et j'ai eu encore plus de mal à croire au prénom de la fille, depuis quand Cowboy c'est un prénom?

11 décembre 2004
par Paul Memphis


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