Serie B(ien livrée).
SUBBARAJ inaugure sa filmographie par un (bon) film entre recyclage lynchien et jeu post-moderne sur la vérité. Le principe du bon fantastique est la vraisemblance, souvent liée à un délire paranoïaque. Sauf qu’à cette dernière hypothèse le film ajoute celle de l’invention de récit, l’invention de personnages. Il est préférable bien sûr de ne pas trop divulguer. Mettons que, si le Tamoul ne joue pas dans la même division artistique qu'ALMODOVAR,
Pizza a un point commun avec certaines réussites de l'Ibère: être aussi limpide au visionnage qu'irracontable. Globalement, en dehors d’usages inappropriés d’une musique style French Touch, le film a une bonne facture visuelle. Certes, l’apparition de la femme possédée façon jump scare est ridicule. Mais heureusement le film abuse peu du procédé. Bon B movie ayant engendré des suites.