Violent mais relativement drôle et super prenant
A première vue un manga qui n'a rien de trop transcendent. Le dessin n'est pas des plus somptueux, l'histoire d’une répétition incessante et les affrontements des plus violents. Alors qu'est-ce qui m'a vraiment accroché et poussé à lire 6 volumes en 3 jours ? Probablement parce que l'on se prend très vite au jeu. Il n'y a pas de temps mort entre deux provocations au combat et malgré un scénario répétitif, les affrontements sont relativement différents les uns des autres. En fait on a le droit à chaque fois à de nouvelles techniques toujours plus efficaces et inattendues.
Et puis il faut avoué que le physique maigrelet de Noritaka ainsi que les entraînements tout aussi secrets que ridicules, qu'il doit suivre, sont tout bonnement irrésistibles.
En comparaison avec Naruto, je ne dirais juste que Takashi aurait dû s'en tenir à cette première série ...
Comment découvrir les arcanes des sports de combat tout en restant tranquillement dans son fauteuil...
Dans les oeuvres du tandem Murata Hideo/Hamori Takashi mes lectures n'ont pas suivi l'ordre chronologique... Débutant avec Katsuo je dois dire que j'abordais Noritaka avec une bonne pointe d'appréhension malgré la bonne réputation de ce manga. Heureusement si le fond de commerce des deux manga sont les même, Noritaka domine très largement son insipide successeur. Le dessin est très loin du meilleur niveau mais se laisse regarder, les visages déformés et autre scènes à relents scatologiques sont distribué avec (plus d') équilibre ce qui donne un aspect sympathique et atypique à la BD. On est loin des excès du petit frère où il fallait vraiment fouiller pour trouver un visage non abominablement déformé !
A une mise en forme qui sans atteindre les sommets n'en est pas moins sympathique (pas très jolie mais amusante...) s'ajoute un scénario plutôt bien construit. Il ne s'agit pas là de combats de rue avec pseudo code de l'honneur des voyous et recette de coups bas, mais du parcours d'un jeune garçon à la découverte de lui même, de l'amour et des sports de combat. L'occasion de découvrir et comprendre bien des choses sur les trucs, forces et faiblesses de chacun, de la boxe au karaté en passant bien entendu par le Muay Thaï et tous ce qui touche au combat. L'histoire se laisse lire et ne donne pas, contrairement à Katsuo, l'impression d'une suite gratuite de bastons (enfin, un peu quand même, mais moins :) ! Avec une petite touche d'humour et en particulier quelques blagues salaces (sans que l'on ne tombe dans l'excès de sexe du successeur) la BD se tient bien... Le fait que le scénariste de Katsuo et Noritaka ne soient pas les mêmes fait sans doute beaucoup de différence…
Pour conclure, Noritaka s'affiche comme un manga sympa pour peu que l'on aime les arts martiaux. Bien sûr si la baston et les blagues scatologiques vous révulsent, ou si vous chercher de petits bijoux visuels au travers de vos BD, Noritaka n'est sans doute pas fait pour vous. Bien sûr également le shéma est ultra répétitif (gros balaise - défi - combat dans un mois - entrainement étrange - victoire après moultes difficultées). Si tout cela ne vous dérange pas, pourquoi ne pas tenter l'aventure ?
Fight !
Pour peu qu'on recherche un manga alliant baston et humour débile, Noritaka commence très, très bien.
De l'humour certes (expressions faciales hallucinantes des personnages, humour ras du sol et bien barré..), mais aussi des combats qui, s'ils sont en partie déjantés, se révèlent également assez techniques.
L'auteur exploite divers styles de combats et les oppose à celui de notre héros, et les amateurs devraient apprécier.
Mais comme tout le monde se l'accorde à dire, Noritaka, au fil des volumes, devient malheureusement répétitif...ça ne m'a pas empêché de prendre du plaisir jusqu'au dernier volume, mais il faut reconnaître que c'est un peu du gâchis, de commencer si bien et de s'embourber...
NORITAKA...
...ou comment le tocard le plus faible devient le bonhomme le plus fort du monde en suivant l'entrainement d'un maitre débile.
Comme vous l'aurez devinez le scénario n'est pas très poussé mais l'intéret du manga n'est pas là ! Il se trouve dans la qualité des nombreux combats et dans l'humour déjanté de l'auteur ! Les dessins, parfois extremement caricaturaux, contribuent à nous plonger dans cette ambiance délirante.
En gros, une histoire simplette mais tordante grace aux exagérations de l'auteur ! (la fin saoule un peu quand meme !)
Ca se répète vers la fin
mais on rigole vachement
"L'oeil du Tigre".
L'histoire de Noritaka Sawamura... ou les frustations d'un lycéen japonais. Jusqu'à ce qu'un certain Maruyama, le "coach", à mi chemin entre "clochard" à la Jeff Turner(Olive et Tom) et Tortue Géniale, ne lui donne sa chance de prouver ce qu'il vaut véritablement.
Assurément l'un des mangas les plus funs et originaux de ceux, sortis en français ces dernières années. Alliant humour et baston, assortis d'un brin de romance, "Noritaka" est un manga bien sympathique. Le dessin de Takashi Hamori sort agréablement des sentiers battus avec un style complètement cartoonesque, à la limite de la caricature. Face de cheval, nez de cochon à la Franck Margerin, corps disproportionné... des visages à hurler de rire et pourtant, si proches de la réalité!
Quand aux combats, ils sont assez impressionnants et souvent violents, ils mettent les nerfs du lecteur à rude épreuve. C'est avec un courage et une volonté de fer que Sawamura vient à bout de ses brutaux adversaires. On y retrouve d'ailleurs de multiples références à des oeuvres populaires, souvent de films américains et notamment la série des "Rocky" de Stallone. Et particulièrement dans le volume 2, avant le combat face au Tyson du lycée, Ryûji Yamazaki. On y voit même une scène tirée tout droit du film avec Rocky et Adrienne dessinés de manière très ressemblante! Sawamura aura aussi à terrasser son Ivan Drago à lui en la personne du terrible Goraev et son Apollo Creed sous les traits de Ken Jackson.
Outre l'histoire, on peut tirer un côté ludique à "Noritaka", véritable exploration des sports de combats et Arts martiaux dans le monde à travers les différents adversaires de Sawamura: Boxe, Judo, Karaté, Lutte, Kung Fu(Kenpo au Japon), Sumo, Capoeira... Vers les derniers volumes, Sawamura participera même à des combats libres sans règles. Malgré le fait que les techniques utilisées soient très fantaisistes, c'est toujours intéressant pour le lecteur.
Néamoins, ce manga a le gros défaut de se répéter au fur et à mesure que l'histoire avance: nouveaux combats à mort, entrainement débile... A la longue, le lecteur se lasse vite. Il est conseillé donc de lire au moins les 5-6 premiers volumes, vraiments excellents, le reste se répétant beaucoup.
A noter aussi la spectaculaire métamorphose de l'amie de Sawamura, Nakayama, devenant de plus en plus plantureuse au fil des volumes, cette évolution soulignant bien la dérive de l'histoire par rapport à l'esprit originel.