Un beau moment d'Histoire...
Emouvant et réussi a bien des égards, quoiqu'un peu plombé , par moment, par le surjeu d'un Ronald Cheng qui a certainement plus sa place dans une comedie de Stephen Chow que dans ce drame relatant la vie d'une famille chinoise de 1964 à 2007. Fidèle à ses idéaux un père de famille modeste (Anthony Wong) fait tourner un cinéma diffusant les films nationalistes du régime chinois(d'où le titre) dans un Hong-Kong pourtant en pleine mutation.
Symapthique comédie familiale et bel hommage à HK.
Mr cinema est un des films HK réalisé à l'occasion des 10 ans de la rétrocession.
L'histoire balaie 40 ans de la vie Hong kongaise, en particulier d'une famille.
Le père (Anthony WONG) est projectionniste dans un cinéma spécialisé dans les films mainland et militant pro communiste. Son personnage est bloqué dans l'idéologie, au détriment du confort de sa famille.
L'histoire de la famille est à l'image de la société hong kongaise, les gens se débrouillent au quotidien, puis lors de l'ouverture de la Chine beaucoup vont tenter leur chance sur le continent.
Le film mélange la comédie, le drame et la romance (entre Karen MOK et Ronald CHENG), et retrace donc dans les grande lignes l'histoire de la colonie sur les 40 dernières années, en restant toutefois très superficiel sur le sujet. Les éléments historiques servent toutefois plus de contexte que de réelle analyse. Ainsi rien sur les différents événements en Chine, peut etre afin de ne pas se couper du marché chinois. Il faut donc prendre ce film comme une comédie dramatique plutôt légère, et un hommage à la population Hongkongaise, que l'on sentait déjà bien sur le précédent GOLDEN CHICKEN du même réalisateur.
Les acteurs sont très bons, mis à part Ronald CHENG qui en fait un peu trop comme d'habitude, le film manque juste un peu piquant pour en faire quelque chose de plus consistant, mais ça se regarde avec plaisir.
Un cinéma, un peuple
"Mr. Cinema" est l'une des trois co-productions sino-hongkongaises de 2007 (avec "Hooked on you" et "Wonder Women") financées pour fêter les 10 ans de la rétrocession de l'archipel au "Grand Empire". Une chronique, qui s'étend sur près de quatre décennies pour raconter els changements de Hong Kong et son rapport par rapport à la Chine.
Point de grands discours socio-politiques dans le film: il s'agit avant tout d'une comédie (dramatique) et l'apport financier des chinois fait, que le réalisateur Samson Chiu omet quelques "détails historiques" de première importance, telles les manifestations de 1967 (très, très brièvement évoquées) et – surtout – le massacre de Tien An Men…Un "oubli" d'autant plus étonnant, que le personnage principal rêve tout au long du film de se rendre sur la grande place publique.
En-dehors de ce petit pas chassé, "Mr. Cinema" est sans aucun doute l'une des meilleures productions HK de 2007. Samson Chui se réfère aux formules, qui auront assuré le succès à ses "Golden Chicken" et peut s'appuyer sur un casting im-pecc-able, depuis Anthony Wong en fervent pro-communiste (il s'appelle "Zhou", ce qui peut se traduire par "gauche / gauchiste"), en passant par la trop rare Karena Mok jusqu'au surprenant Ronald Cheng, qui ne réussit pas tout à fait à refouler ses élans de comique de service (du pauvre), mais réussit quand même à composer un personnage tout à fait attachant, incapable d'avouer son amour à son amie de toujours et privé de ses chances de réussir par un père, qui préfère investir dans le "Parti".
Les fans du cinéma d'action hongkongais seront bien évidemment loin de trouver leur compte, les historiens et anti-chinois grinceront des dents devant l'omission des détails historiques de première importance; mais tous les autres trouveront une jolie chronique familiale avec un regard lucide (et très intéressant) sur les changements majeurs de l'ex-colonie britannique au cours des dernières décennies.
J'ai bien accroché !
Personnages attachants, pas de suspense mais bon rythme : on est bien dedans.
Cette chronique familiale sur fond historique permet d'aborder de nombreux aspects de la vie Hkgaise au cours de ces 40 années. Ce n'est pas un film historique, certains événements ne sont pas mentionnés mais cela reste un film juste.