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Metade Fumaca

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les avis de Cinemasie

9 critiques: 4.17/5

vos avis

25 critiques: 3.53/5



Alain 4.5 Une incroyable gallerie de personnages et de sentiments
Anel 4
Flying Marmotte 4
François 4.25 Une bien belle galerie de personnages
jeffy 4.5 qui dit mieux ?
Junta 4.25 Tout simplement touchant.
Marc G. 4.25 Souvenirs nostalgiques
Ordell Robbie 3.5 Vive la liberté.
Tony Wong 4.25
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Une incroyable gallerie de personnages et de sentiments

Moutains Leopard et SmokeySorte de tragi-comédie, "Metade Fumaca" est le genre de films qui tire sa force de par la multitude personnages attachants et inattendus: Anthony Wong en vieux chef de triades qui racontent ses aventures au bistro, la mère de Nicolas Tse qui attend tous les jours dans la rue pour retrouver le père de son fils, Sandra Ng en chef de triade bibliophile, Kelly Chan en flic dont Nicolas Tse est amoureux, Hsu Chi qui apparaît tel une icône de femme fatale, etc... Et évidemment, on a droit à tout un tas de séquences anthologiques: les souvenirs de triades rocambolesques d'Eric Tsang, les bandes prêtes à s'affronter et interrompues par un déferlement d'étoiles filantes dans le ciel, Les gouttes de pluie qui tombent sur les touches d'un piano et font de la musique et encore plein d'autres trucs. En plus, c'est très bien stylisé et la musique est assez originale(de la drum 'n' bass, de la musique latino,etc). En fait, y'a pas à se casser la tête ou chercher midi à quatorze heures: c'est original, frais et ça fait extrêmement plaisir à voir.

28 octobre 2001
par Alain




Une bien belle galerie de personnages

Hsu ChiVoici le genre de petit film touche à tout comme on aimerait en voir plus souvent. A l'instar de l'excellent Task Force, Metade Fumaca oscille en permanence entre comédie et drame, tranche de vie et retournement de situation. Il a le soucis du détail, de celui qui fait sourire et reste en mémoire.

On peut évidemment parler du scénario de Riley Yip, à des kilomètres au-dessus de son Lavender (Riley, dis nous que tu n'as pas écrit ça...). Le film parle surtout de la mémoire, celle qu'un homme perd et qu'une femme aimerait retrouver. Celle des images, peintes ou filmées. C'est subtil, c'est original, c'est une belle histoire. Elle est à la fois nostalgique et un peu irrévérencieuse, parle des triades d'il y a 30 ans avec humour et pincement au coeur. Elle en profite aussi pour se moquer des triades nouvelles versions, le tout grâce à une galerie de personnages dont on se souvient.

Anthony WongCar que serait ce scénario sans les visages qui collent aussi bien aux personnages ? Qui mieux qu'Anthony Wong pouvait interpréter ce vieux caïd qui se la raconte dans les petits restaurants? Qui mieux que Sandra Ng pouvait jouer cette Third Sister bibliophile du dimanche ? Sans parler de l'inénarrable Eric Tsang (irrévérencieuse, inénarrable, aïe, j'ai mal à la tête, arrêtons les mots compliqués). Le bon Eric livre une nouvelle fois une performance de grande classe. On s'amuse des références à sa propre mémoire (Eric jouait au foot quand il était jeune, et a débuté comme cascadeur et kung-fu fighter...). Nic Tse montre qu'il vaut mieux que sa belle gueule, Sam Lee souligne qu'il est aussi bon qu'il a une sale gueule, Kelly Chen traverse le film à toute allure, mais moins que Hsu Chi qui fait fondre la pellicule à chaque apparition. Bref, à ce niveau c'est le bonheur. On oublie pas les seconds couteaux qui nous font aussi bien rire, de Lam Chin-Sin au caïd de retour de LA qui parle mal cantonais, et ceux plus émouvant comme la mère de Smokey qui attend son père dans la rue depuis 18 ans.

Non content de rafler la mise avec le scénario et l'interprétation, Riley Yip sait entourer son histoire d'une musique fort sympathique, à tendance latino cette fois, d'une photographie forcément de qualité avec Peter Pau, et d'une réalisation de très bonne qualité. Bref, aussi bien l'emballage que le contenu est de qualité. On pourra peut-être seulement reprocher au film son rythme parfois un peu lent, mais c'est vraiment histoire de trouver à redire.



04 mars 2002
par François




qui dit mieux ?

Faites le test : raconter à quelqu'un le scénario du film, vous verrez qu'il n'insistera pas pour le voir. Et bien après l'avoir vu, je n'en reviens toujours pas! Quelle maitrise dans la narration, tout s'enchaîne sans aucun mélo, le film garde du début à la fin un souffle de fraicheur et d'espoir tout en montrant l'inhumanité d'un quotidien urbain magnifiquement photographié. La dernière demi-heure du film est absolument exceptionnelle, dépassant le cadre narratif traditionnel en débordant dans l'univers psychologique des personnages, leurs rêves, leurs illusions. Et quelle direction d'acteur: Eric Tsang y interprète ce qui est peut être son meilleur rôle épaulé par un Nicholas Tse toujours aussi charismatique qui retrouve un rôle à la hauteur de The odd one dies. Absolument indispensable.

03 juillet 2003
par jeffy




Tout simplement touchant.

Nine Dragons, alias Sam LeeJe vous avouerai qu’avant cette nouvelle vision (la 3ème), Metade Fumaca m’avait déjà amené dans les bras de Morphée par deux fois. Cette fois-ci j’étais bien décidé à ne pas m’endormir à la 1ère heure (comme les autres fois) mais je n’ai tenu qu’1h20 sur 1h40. Déterminé à voir la fin, dès mon réveil j’ai repris le film là où je m’étais arrêté ; et une fois que le générique final défile sous nos yeux on a vraiment la sensation d’avoir vu un beau film. Surtout n’allez pas interpréter mon sommeil par un quelconque ennui mais par une bande-son extrêmement douce et berçante. Les musiques brésiliennes sont enivrantes et celles en chinois sont belles.

L’histoire est une quête du passé, Mountain Leopard (Eric TSANG Chi-Wai) recherche son adversaire d’autrefois ainsi que la femme qui le hante depuis 30 ans (représenté par HSU Chi, décidément superbe en muse) avant son départ de Hong Kong pour le Brésil. Smokey (Nicholas TSE Ting-Fung), lui, est à la recherche de son père, dont sa mère ne se souvient que d’une chose : il fumait. La rencontre entre ces deux individus sera l’occasion pour le premier de magnifier son passé (notamment lors d’une scène mémorable sur fond de musique brésilienne où Stephen FUNG Tak-Lun est la représentation jeune d’Eric Tsang) et pour le second de voir en Mountain Leopard le père qu’il n’a jamais connu.

Moutains Leopard, alias Stephen FungLe casting est énorme, Eric Tsang nous sort une grande prestation, étant capable d’être attendrissant, de nous énerver, nous faire rire, nous attrister, … il est incroyable (et cette voix ! Elle me fera toujours rire). Nicholas Tse en jeune paumé est à son aise. Anthony WONG Chau-Sang est un vieux membre de triade passant son temps à raconter d’anciennes histoires qu’il a connues. Sandra NG Kwun-Yu campe un chef de triade craint ; Sam LEE Chan-Sam et Stephen Fung font partis de l’incarnation du passé de Mountain Leopard. Enfin Hsu Chi et Kelly CHEN Wai-Lam, avec de petits rôles représentent la perfection féminine.

La réalisation est impressionnante de maîtrise et le scénario intelligent. Les idées de mises en scènes affluent (la plus marquante à mes yeux restant le passé de Tsang digne d’une bande dessinée !), la photographie soignée (Peter PAU Tak Hai oblige) et la musique sublime.

Bref un grand et beau film (je me répète) sur la quête d’un passé perdu, une pléthore d’acteur (dont un Tsang impressionnant), une réalisation ingénieuse et de qualité, et une bande-son berçante. Tous les éléments sont présents pour un film remarquable, seul petit reproche, évitez de voir Metade Fumaca quand vous êtes fatigué ;).



04 mars 2002
par Junta


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