L’année cinématographique japonaise 2005 sera guerrière et pas seulement dans les thèmes des films. Ce sont ainsi trois grosses productions mettant en scène la marine nationale qui se préparent à envahir les écrans de cinéma l’année prochaine. Trois films produits par trois des gros studios japonais qui vont se livrer là à une bataille pour le box-office par batailles navales interposées : Toho, Shochiku et Toeï.
Toho, en collaboration avec Fuji TV, sera le premier studio à faire feu au printemps avec Lorelei, l’histoire d’un sous marin japonais tentant d’empêcher un navire de guerre US de livrer une bombe atomique pour effectuer un troisième (et imaginaire) bombardement sur le Japon. Budgété à 12 millions de dollars cette adaptation d’un best seller de l’écrivain Fukui Harutoshi sera réalisé par le spécialiste des sfx (venu du monde l’animation) Higuchi Shinji, « Mr sfx » de l’excellente dernière en série date de Gamera (Gamera : Guardian of the Universe...). Le premier TRAILER est disponible depuis peu.
Le studio Shochiku a quant à lui mit la barre financière aussi haute que son concurrent avec Aegis, également une adaptation d’un autre des romans best seller de Fukui Harutoshi aussi décliné en manga à succès et pourvu d’un budget de 11 millions de dollars. C’est Sakamoto Junji qui est derrière la caméra avec dans les premiers rôles que du beau monde dont Sanada Hiroyuki en tête d’affiche. L’histoire cette fois-ci tient plus de la politique fiction et nous relate le détournement d’un navire de guerre japonais par des terroristes nord-coréens qui menacent le pays d’une attaque par missiles. Avec Lorelei et Aegis l’écrivain Fukui Harutoshi a tout d’une version japonaise de Tom Clancy. Reste à voir s’ils ne partagent pas plus... Le premier teaser est disponible sur le site officiel.
Enfin la Toeï fermera le bal avec la sortie fin 2005 de Yamato, une super production nanti d’un budget de 26 millions de dollars réalisé par Sato Junya. L’histoire de la dernière sortie du Yamato pendant l’année 1945, un des fleurons de la flotte de guerre japonaise (243 m de long, voir cette image en haute résolution) dont la destruction coûta la vie à prés de 3000 soldats. Un film qui pourrait prêter à polémique tout comme les trois précédents s’ils n’évitent pas les écueils politiques de leurs « pitch » restepctifs. Pas étonnant que tous les producteurs impliqués ne jurent que par l’aspect « drame humain »...
