Un très bon divertissement à la Jet Li.
Le film n'est peu être pas le plus remarquable de ceux tournés par Jet Li, mais il se laisse très bien regarder. Plutôt amusant, il offre aussi quelques beaux affrontements. L'histoire n'est certes pas la plus palpitante, mais elle sert surtout de support au déploiement de la virtuosité de Jet Li sous la chorégraphie de Yuen Woo-Ping.
ça vaut bien un bon Jackie Chan non?
Forcément il ne faut pas comparer ce flm à fist of legend ou tai-chi master, ici on s'amuse et ça s'entend dès le génerique. Ca n'empêche pas de beles scènes de combats, mais avant tout on est là pour rire et ça marche. Alors pourquoi gacher son plaisir?
09 février 2003
par
jeffy
Détournement de légende
En adaptant la légende Wong Fei-Hong à son univers déconnant, Wong Jing savait que la difficulté serait d'amuser les gens tout en essayant de ne pas trahir l'esprit du personnage, juste et bon. Pari globalement réussi: Les Griffes d'Acier est en effet assez fandard si l'on n'est pas allergique à l'humour cantonais, gras et prévisible. Pas de complexe à formuler pour autant, on a déjà vu humour beaucoup plus gras à Hong-Kong (Chicken and Duck Talk), Hollywood (Austin Powers 3, navrant) et sans doute en France également (Astérix et Obélix était corsé).
Le film repose sur 3 piliers solides: les acteurs tout d'abord, Jet Li en tete, semblent s'amuser comme des petits fous, et leur bonne humeur est communicative; ensuite, les scènes de combat chorégraphiées par Yuen Woo-Ping sont magnifiques et retiennent l'attention du spectateur sans effort. Enfin, les différentes situations inhabituelles auxquelles Wong Fei-Hong est confronté sont sujettes à de nombreux quiproquos dynamitant efficacement la cage dorée et intouchable où Tsui Hark l'avait enfermé. Wong Jing n'hésite ainsi pas à taquiner WFH sur son puritanisme et sa "pureté" en le soumettant à la tentation de la chair, à le déguiser en poulet lors d'une scène mémorable où il combat un mille-pattes humain, ou encore à lui faire donner sa bénédiction à un maquereau réputé...
Seule ombre au tableau, Claws of Steel n'est pas abouti narrativement, dans le sens où il lance de nombreuses pistes (désir sexuel, trafic de femmes, maladie qui rend sourd, alcool) sans les exploiter convenablement. On reste en surface, comme si on voulait aborder des sujets riches sans vouloir entrer plus en profondeur de peur de froisser la légende et de provoquer le rejet. Jackie Chan, lui, n'hésitera pas à aller plus loin dans ce sens dans Drunken Master 2.
Des combats de qualité et une bonne dose d'humour pour un agréable divertissement
Bien sûr, si l'on s'amuse au jeu des comparaisons, ce film risque de prendre quelques claques. L'histoire n'a pas la profondeur d'Il était une fois en Chine, Wong Jing n'a pas le talent de Tsui Hark, Jet Li est loin d'être aussi bon que Jackie Chan dans le rôle du Drunken Master…
Pourtant, même si l'humour est parfois de bas étage, l'ensemble est souvent très drôle, et les comédies de HK ne brillent d'ailleurs pas en général par leur finesse… Les disciples du maître sont excellents et drôles, un peu comme dans Il était une fois en Chine 5 - Dr Wong et les pirates et Jet Li campe toujours avec autant de brio et de prestance Wong Fei Hong. Le scénario est bien construit et est loin de n'être qu'un prétexte à combats et bouffonneries, même s'il ne traite pas ici des problèmes politiques de la Chine de l'époque. Pour tout dire un scénario de qualité, sans aucun temps mort et avec bon nombre de rebondissements inattendus. Le policier pervertit et trafiquant de jeunes filles, l'ennemi du jour, est très réussit lui aussi, et son rire est quelque chose d'impressionnant dans la version cantonaise !
Avec de nombreux combats, variés et bien réalisés, ce film est un très bon représentant du genre. Le premier combat au cours duquel Jet Li ne lâche pas son bouquet de fleur, ou celui durant lequel il ne se lève pas de son siège pour se battre sont des modèles du genre… Et ce sans parler des combats traditionnels (dans la veine de ceux de Il était une fois en Chine 4 - La danse du dragon) !
La musique est très bonne, reprenant le thème de Wong Fei Hong et proposant une variation langoureuse de celui-ci chantée par les voisines de l'école du maître… Quelques musiques traditionnelles venant compléter cet ensemble au final plutôt réussit.
Ajoutons à cela la scène mythique durant laquelle Jet Li est déguisé en poulet… Un bon divertissement, drôle et agrémenté de combats de qualités.
Pale copie de la série des OUATICs
Pensant avoir à faire à un film de la série des OUATIC
(Once Upon The Time in China, abréviation brevetée...),
je me réjouissais de le voir. Le résultat est que je suis un
peu déçu.
Certes, on retrouve tous les ingrédients qui ont fait le succès
de cette épopée, mais le ressort est cassé. En effet,
l'aspect comique est bien présent par l'intermédiaire de deux
disciples, il s'agit plutôt d'un comique de bas étage. Il se
peut que ma compréhension de l'allemand ne soit pas satisfaisant pour
l'apprécier a sa juste valeur (je l'ai vu en allemand non sous-titré).
Je regrette de ne pas retrouver les relations plus ou moins ambigues de Wong
Fei-Hong et de Tante Yi.
Les combats sont, comme toujours, hautement spectaculaires avec un Jet Li en grande forme. Deux combats sont inédits : le combat de Jet
Li déguisé en poulet contre le general deguisé en mille-pates
au cours d'une danse rituel et le combat de Jet Li en tant que "Drunken
Master". Ce dernier n'atteint pas la perfection d'un Jackie Chan au sommet de son art dans Combats de Maîtres. Cela dit le personnage de Wong Fei-Hong interprété
par Jet Li devient de moins en moins fidèle à l'image qu'il
avait dans les deux premiers OUATIC : C'est dommage.
Pour conclure, ce film n'est pas un mauvais film, il est relativement moyen
: le comique me semble de base, par contre le Kung-fun est à la hauteur.
Malgré tout, il lui est difficile de tenir la comparaison avec les
deux premiers OUATIC. Si vous deviez ne voir qu'un film de ce type,
choisissez plutot OUATIC opus 1 ou 2. Par contre, il se laisse facilement
regarder : la scène vraiment originale est la scène du poulet,
sinon le reste a un goût de déjà vu.
L'heure trois quarts passe plutôt vite finalement. Ici, Wong Jing réussit son pari de surfer sur le succès des "Il Était une fois en Chine" en remplaçant tous le fond scénaristique de la saga de Tsui Hark par de l'humour bas de plafond (parfois assez efficace pour ne pas ennuyer) et SURTOUT de beaux combats chorégraphiés par un Yuen Woo-Ping inspiré dans l'ensemble. Chouette film de pure divertissement opportuniste dans le bon sens du terme.
Drôle et Ridicule, avec la scène culte (ça n'engage que moi) où le maqu se défent avec un gobelet lorsqu'il se reçois une flèche dans le derrière (j'me marre encore rien que d'y penser!).
Sinon il ne faut pas trop considérer ce film comme faisant partie de la série de OUATIC, pour pouvoir l'aprécier à sa juste valeur.
Pas le meilleur OUATIC,mais quand même...
Un film assez moyen de Jet Li surpasse largement les autres productions,celui là vaut la peine d'être vu.
Vive Wong Jing =)
Oui, en tant que fan des oeuvres à l'humour douteux de Wong Jing, ce Last Hero In China est un très bon produit; blagues à deux balles pendant tout le film, chorégraphies très réussies, c'est donc par définition un bon kung-fu/comédie à la sauce Wong Jing.
Jet Li reprend ici son rôle le plus convaincant, à savoir Wong Fei-Hung, qui voit ouvrir sa nouvelle école à côté d'un bordel =).
Master Wong est ainsi aidé par Mass Tar Wong (lol), patron de la boutique voisine, il aura pour tâche de démanteler un traffic de filles organisé par le gouvernement même.
Inutile de détailler plus un scénario loufoque et sujet aux situations les plus incongrues, Last Hero In China est en cela un très bon divertissement contenant des scènes de baston bien sympathiques, chorégraphiées par l'inévitable Yuen Woo-Ping.
Ne retenons dans ce film que les époustouflantes scènes de combats.
Si "Last hero in China" n'était pas un film à l'humour aussi lourd que débile, si les thèmes abordés dans le film étaient un peu plus développés, il serait sans conteste un tout grand film. Malheureusement ou heureusement, cette parodie des "Il était une fois en Chine" n'est à voir que pour ses superbes chorégraphies. Jet Li et les autres (mention spéciale à Liu Chia Hui) sont époustouflants martialement parlant, et on se surprend parfois à sourire face aux scènes cocasses qui s'enchaînent.
Sans être le must qu'il aurait pu être, "Last hero in China" se laisse voir sans problème, se fait apprécier facilement pour ses combats et si on est pas trop allergique à l'humour façon lourdingue, on peut le trouver drôle à certains moments.
Il est facilement disponible de plus, pourquoi se priver?
flaws of steal
Quand Wong Jing obtient la license (enfin façon de parler) Jet Li pour faire un once upon a time in china parodique et débridé aux tendances lourdes-sexuelles maximum, on obtient un film crétin mais cinématographique décoiffant avec pal de rythme et des combats de bonne facture.
Petite remarque au passage, Jet Li n'égale pas Jackie dans la boxe de l'homme ivre.
euh... en fait je dirais qu'il ya des bonnes idées, mais...
VOilà le gros problème de ce film: il ya pas mal de bonnes idées, mais elles restent au stade d'idées, ce qui fait que le film ne parvient jamais à réellement décoller.
Par exemple, quelqu'un parlait d'une insulte envers Wong... Ben c'est vrai que certains trucs sont un peu irrespectueux, mais d'un autre côté, on ne peut qu'admirer le courage de Wong Jing. Je m'explique, au moment où Il se tire le fei hung, le général plaisante "ce serait triste si vous étiez accusez de meurtre et que vous deviez fuir pour échapper à la police!". Et à mon avis, il fait référence à un événement qui s'est passé sur la fin de la vie du vrai fei-hung. Il aurait été mêlé à une rixe, et serait responsable d'un meurtre plus ou moins directement. Puis il aurait fui pour échapper à la police, et Po Chi Lam fut brûlé. Rien n'a été prouvé, on ignore si c'est vrai, mais il semble qu'il n'était pas tout blanc. Et dans 99% des films et séries, c'est le héros gentil etc... Même Tsui Hark ne le remet pas tant en question que ça finalement. Si on parle avec des asiatiques de cette histoire, ils répondent qu'ils ne sont pas au courant, que c'est faux, etc...
Je crois qu'ils préfèrent garder l'image du héros (ce qui est compréhensible) mais WOng Jing a eu le courage de remettre cet événement en question, et ça c'est un côté interessant du film.
BOn on retrouve bien sûr le thème de wong fei hung, dans une superbe version chantée par des filles de joie!
Mais le générique fait un peu pauvre comparé à un Ouatic.
On reconnaît facilement la patte de Woo Ping par les divers emprunts à ses anciens films comme drunken master ou dreadnaught. La lionne et le lion sont exactement les mêmes que ceux de dreadnaught par exemple. Puis le combat entre le coq et le mille pattes font penser à un chat contre un serpent de... eagle's shadow!
Ce qui m'a gêné aussi c'est Sharla Cheung Man. Je l'avais trouvée géniale dans hail the judge (certaines musiques et plans se ressemblent bcp entre ces deux films) mais là elle en sert vraiment à rien, et à la fin c'est d'un stupidité consternante "ma soeur est trop loin, je vais aps la chercher partout! je vais prendre soin de cao à la place!" (en plus au debut je pensais qu'elles avaient des penchants vu la façon dont elles se tenaient!)
BOn Jet... s'il était resté sérieux comme un john cleese, quel bonheur, mais bon, là il est un peu trop passif (bcp trop même) jusqu'à l'explosion finale, où il danse déguisé en poulet géant. J'avoue que là je l'ai trouvé ridicule au possible, on dirait même qu'il y pend plaisir. Puis sa boxe de l'ivrogne et vas y que je bouge sur place sans arrêt avec des tas de mouvements inutiles, j'en rajoute un max, des fois qu'on n'ait pas compris que cétait la boxe de l'ivrogne! Vous avez vu je suis saoul là! e l'instant d'apres, je marche normalement je suis plus saoul!
Maintenant les combats : ben dans l'ensemble c'est très décevant. On était en droit d'attendre mieux de Chung Fat dans le premier combat! qui est sympa, mais trop court. Dans l'ensemble, ils possèdent tous quelques jolis mouvements, mias sont trop courts et font bâclés.
En fait pour moi le film a commencé au bout d'1 heure de films, avec le danse de lion contre mile pattes. Sinon le reste... Et puis les artistes martiaux sont sous exploités je trouve, il n'y a qu'à voir Leung Kar yan! Son potentiel n'est presque pas exploité, encore moins que Biao dans OUATIc (qui avait au moins l'occasion de montrer ses dons d'acrobate!)
Donc un divertissement sympathique, avec quelques bonnes idées, mais pas indispensable.
Que de critiques non méritées!
Film génial,l'humour est bienvenu pour une fois dans les ouatic,les chorégraphies sont superbes,j'aime la scène où les élèves de wongsifu draguent les prostituées qui sont au balcon.Vraiment,non,je ne comprend pas toutes vos critiques! enfin bon,les goûts et les couleurs........
Excellent combat + humour potache !
"claws of steel" ; version new wave des aventures de notre cher wong sifu...vraiment delirant, excellentes choregraphies,super jet li, encore du grand wong jing !
avec en prime, un betisier sympa a la fin !
OUATIC + Wong Jing + Yuen Woo Ping + Jet Li = ...
???
Tout simplement typique
Prenez the star de HK, Jet Li, The chorégraphe, Yuen Woo Ping, the producteur-réaliqateur de l'industrie ciné HK, vous n'obtenez pas the film mais Claws of Steel, qui est the film typique de HK. Claws of Steel, c'est en fin de compte l'avatar de tous les films de HK, le représentant type, simple exécution, sans génie, sans ame.
Surestimé
En quelques mots:
Les chorégraphies de yuen Woo Ping sont cette fois assez laides (A part le début et le combat final).
Wong Jing qui normalement réalise des films (qui a défaut d' être bien réalisés) sont drôles...Celui ci ne m' a même pas arraché le moindre sourire.
La photographie est IMMONDE !
La saga de Tsui Hark est une remise en question du personnage de Wong Fei Hung ,ce film et une injure.
Claws of steel est bien trop long...1h45 de "ça",ça gave.
Mais bon...ça peut divertir.
Cela même qui est une vulgate.
Il faut voir Claws of Steel pour une raison très simple : ce film, comme à d'autres égards le premier Swordsman, propose une vulgate du cinéma de Hong-Kong - c'est-à-dire qu'un peu de tous ses possibles s'y retrouve mais aucun n'est poussé à bout. Ce film tient en quelque sorte de l'étalon médian où le jugement pourra construire ses critères. Car les corps s'y agitent, s'y accélèrent, y volent, voire s'y machiavélisent (cf. la scène de la cape noire) ; le langage est réduit à un simple "faire-parler" ; les obsessions populaires sont rendues lisibles (boisson, rires et désirs) ; les méchancetés de la trame narrative se déroulent arbitrairement dans toutes les directions en faisant abstraction des nécessités de la lecture signifiante. C'est jusqu'à une certaine manière de filmer et chorégraphier (Yuen Woo-ping lui-même est moyen dans ce film), une certaine manière de se rendre à la neutralité machinique du film (Jet Li y est, comme dans Evil Cult, assez peu star), qui disent que, voilà, c'est ainsi le cinéma à Hong-Kong. Il n'y a que le format qui, étrangement, ne se soumet pas à cette logique : 1h45, c'est presque trop long.
Une parodie des OUATIC assez divertissante
En achetant la cassette de ce film, je m'attendais vraiment au pire et j'ai été très surpris. Certes les scènes d'humour sont vraiment très lourdes mais Jet Li reste sérieux comme un pape durant tout le film. Quant aux combats, ils sont vraiment très nombreux et tous meilleurs les uns que les autres. A ce titre, le combat final est à voir absolument et justifie à lui seul la vision du film. Merci donc à Yuen Woo-Ping pour avoir sauver très largement ce film en ayant repoussé une fois encore les limites du combat en apesanteur.
scenes de combats extraordinnaire
claws of steel est un film a voir pour les combats éblouissants chorégraphié par yuen woo ping . rien que le combat d'ouverture (dans la gare contre les 3 boxeurs) est une perle. a voir sans hésiter
Malgré l'humour gras et la légère (légère...) vulgarité du film , chose récurrante dans ceux de Wong Jing , celui ci à + ou - mon estime, ceci étant dû au fait qu'il fait tomber toutes les règles préétablies des films de la série OUATIC pour les détourner dans le registre de la parodie, ce qui est, il faut bien l'admettre, sacrément bien vu.