Des Bâtards au Mercure.
Prequel de
Jigarthanda,
Jigarthanda DoubleX fut reçu comme le retour en forme de SUBBARAJ après une longue traversée du désert artistique. Point de vue se défendant pour sa première partie, moins pour sa seconde. Le film démarre sur les chapeaux de roue en revisitant le concept du premier volet (prétendre filmer un gangster, mais cette fois dans un but d'infiltration). Avec un peu d'
Inglourious Basterds chez les truands, le héros apprenti cinéaste voulant utiliser la caméra pour se venger. Et un petit suspense sur le risque de l'infiltré d'être démasqué. Il y a surtout le personnage du truand Caesar, dont le caractère haut en couleur contribue au charme du film. Personnage présenté avec un fouet
Indy et un combat à un contre plusieurs où il utilise deux défenses d’éléphants. Un mythomane se vantant d’avoir rencontré Clint EASTWOOD sur un tournage de western anglais en Inde. Avec comme antre une salle de cinéma diffusant
Et quelques dollars de plus. Salle contenant une porte lui permettant de surgir de l’écran en tenue d’
Homme sans nom. Avant de lancer un flingue à celui qu'il a kidnappé pour que ce dernier tente d’échapper à la mort dans un duel au revolver. Hélas, en dehors d'un combat de jungle à la
RRR, la seconde moitié va basculer dans le pensum écologiste. Désormais parée de politique, la vengeance par le cinéma pèse des tonnes et le film offre un retournement beau comme
Le Syndicat du crime 2. Un film pas totalement débarrassé des travers de
Mercury même si ses meilleurs moments méritaient d'être savourés dans une salle de cinéma.