Le cimetière de l'amorale
Quatre mois à peine après la sortie de son précédent "Gotcha" et une semaine (!) avant celle lui de sa comédie romantique "Cinta Pertama", Nayato, recouvrant pour l'occasion son pseudo de Koya Pagayo, signe pour le compte d'Indika Entertainment (dont le responsable est l'ancienne moitié de Starvision) ce divertissement horrifique tout à fait divertissant et dans la moyenne haute de sa filmo.
Comme à son habitude, Nayato réussit à fasciner dès son incroyable intro avec non pas une, mais deux séquences d'horreur particulièrement réussies avant d'enchaîner par une suite beaucoup moins inspirée et pillée de la plupart des autres succès récents du cinéma d'horreur mondial (Shutter, Ghost of Mae Nak, la franchise des Final Destination, Ju-On, etc), etc, etc). Mais c'est bon, depuis la musique (du Death Metal), en passant par les nombreux effets, jusqu'au parfait dosage des moments (attendus) pour foutre les jetons. Dans le rôle d'Airin, Angie Virgin est à croquer.