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Hong Kong Playboys
les avis de Cinemasie
1 critiques: 4/5
vos avis
4 critiques: 3.06/5
L'un des 1er Wong Jing est disponible pour tous, champagne !!!
Le 2ème film de Wong Jing en tant que réalisateur ne porte pas spécialement sa patte, il s’inscrit plus dans la lignée des comédies potaches du début des années 80. On doit cependant reconnaître que le père Wong utilise tous les ingrédients connus pour réussir ce genre de production.
HK Playboys nous donne l’occasion de suivre, comme son nom l’indique, l’affrontement et la fraternité entre 2 purs « beaux gosses » de la Péninsule.
Si le style 80’ vous fait bien marrer par son côté « has been » qui ne reviendra jamais à la mode (contrairement au 60’ et 70’ par exemple) vous serez aux anges ici. Petite liste non exhaustive de ce que vous retrouverez dans ce long métrage : des beaux gosses vraiment pas beaux (un jeune avec une coupe de cheveux à la Calimero -Alexander Fu- et un vieux de 50 balais -Patrick Tse-), des pulls en laine tricotés main, de la technologie high-tech complètement inutile, des affrontements de beaugossité incroyable, un 3ème larron (Nat CHAN Pak-Cheung) qui tente de devenir également un playboy, une mère sénile qui essaye vainement de marier son fils alors que celui-ci est le 1er des coureurs, … en gros on s’éclate bien en visionnant ce film.
Le rythme ne faiblit pas et on se marre du début à la fin (même si les sentiments sont plus présents dans la seconde partie) ce qui est bien l’essentiel pour ce type de comédie.
Petite anecdote sympa : à un moment l’apprenti Playboy dit « je t’Aime » dans toutes les langues et lorsqu’il le dit en français on comprend dans un baragouinage « voulez-vous coucher avec moi », à mourir de rire…
Un bon rythme, des beaux gosses pas beaux, des blagues qui font mouches, une ambiance 80’ prononcée ; HK Playboys ne déçoit pas et rempli pleinement sa fonction première : divertir.
04 février 2004
par
Junta
J'ai été un peu déçu par ce WONG Jing, d'autant plus que j'avais beaucoup apprécié ses autres films de la même époque surtout
Modern Cinderella et
The Frog Prince. Pour le coup, je trouve la comédie un peu moins drôle, malgré le plaisir de voir
Alexander FU Sheng à l'aise dans un rôle comique. A part ça, la recette reste la même que dans les autres films précités : des lovers en chasse et de belles proies + quelques idées loufoques.
Chasing Girls
Le 3e film de Wong Jing voit l'avènement des "Chasing Girls movies" du début des années '80s, où le principe oppose des "faux playboys" en chasse.
Ceci aurait certainement pu donner à un "genre" en soi, mais le filon n'a jamais été éprouvé efficacement.
Pourtant cette comédie ne manque pas de charme et a été un énorme succès lors de sa sortie en salles. Il démontrait également le talent comique certain du jeune fougueux Alexander Feng Shu, changeant de son registre habituel d'artiste martial et qui devait mourir précocement quelques mois plus tard.
Le film oppose donc deux playboys réputés (Feng et Patrick Tse, au sommet de sa carrière suite à ses nombreuses interprétations en tant que gambler dans les films du même genre), se lançant mutuellement des défis pour éprouver leur réputation en tant que "plus grand playboy" de HK et qui finiront par former un troisième larron.
Le film comporte un merveilleux charme surannée de la folle époque des '80s avec les codes vestimentaires, coupes de cheveux aujourd'hui ringardes, la musique disco et les fameuses éclairages néons. rien que cet aspect représente déjà une bonne partie de comédie.
Quant à l'histoire, elle fonce à 100 à l'heure (même les sous-titres - très approximatifs et mal traduits - ont dû mal à suivre) et accumule nombre de gags plus ou moins réussis; du moins, Wong Jing ne versait pas encore dans le comique gras et vulgaire et fait preuve d'une réelle motivation de vouloir tourner des films, comme déjà démontré dans son bon "Challenge of Gamesters".
Un bon film de divertissement représentatif de toute une époque.