Avant la trilogie Mothra
Après un court sympathique début à la Indiana Jones" (toute proportion gardée), ce dix-neuvième "Godzilla" devait à l'origine être un film sur le kaiju Mothra.
Il est vrai que le reptile atomique est peu présent et ne constitue clairement pas une priorité auprès des scénaristes.
Est-ce un problème ? Chacun(e) décidera de la réponse mais proposer un reboot des origines de la créature (et de ses deux lilliputiennes jumelles) ainsi que la présentation d'un autre kaiju (quelle classe sous la forme larvaire !) en fait, pour moi, un objet filmique agréable.
On retrouve (premier tiers environ) un peu de l'humour de la saga période Shôwa (1954-75) sans que cela n'entrave au final le sérieux de l'ensemble. Des chants incantatoires (pas vilains) à l'attention de Mothra interprétés par les deux femmes cité plus haut ponctue le récit assez régulièrement. Ils sont donc davantage (à mes yeux) plus naturelles d'un point de vue narratif.
Il est vrai que certaines baisses de rythme amenuisent la dynamique narrative générale et que les affrontements entre titans sont relativement loin des meilleurs de la franchise.
Néanmoins, le/la spectateur/trice sera récompensé(e) de sa patiente par un final suffisamment spectaculaire et l'apport poétique émanant de Mothra. Sans oublier, je pense, une petite subtilité d'écriture concernant "Battra", également à la fin.
Le seul lien, me semble t-il, entre les trois précédents long-métrages est le personnage de la jeune femme dotée d'une connection envers Godzilla (sans pouvoir interagir avec lui).
16 décembre 2020
par
A-b-a