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The Sword With No Name

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les avis de Cinemasie

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8 critiques: 2.47/5

visiteurnote
maru 2
jeremiebarilone 2.75
Inoran 3
geez 3.5
dll_povtyp 2
cityhunter 1.75
Bastian Meiresonne 1.75
antigone 3


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La belle et la bête

Contrairement à la plupart des réalisateurs français – et occidentaux par extension – les asiatiques se limitent très rearement à un seul genre, mais aiment à démultiplier les catégories de films. Après la comédie romantique "Wanee & Junah" et le film d'horreur "Red Shoes", Kim Yong-gyun enchaîne donc par un blockbuster historique dans la lignée des récents "Restless" ou "Hang Jin Yi", une pincée de "Divine Weapon" pour le côté vraie Histoire en plus. "Sword with no name" s'appuie ainsi sur la vie de la vraie impératrice Myung-sung, célèbre pour avoir favorisé les échanges internationales avant d'avoir été traîtreusement assassinée. Se greffe sur cet épisode véridique son histoire d'amour fantasmée avec un "assassin sans nom", qui va donner de sa vie pour tenter de sauver la sienne…
 
Le moins que l'on puisse dire, c'et que le film final ne tient absolument pas les promesses de sa bande-annonce alléchante très dynamique…Bien au contraire: les scènes d'action se résument à moins d'une poignée de séquences assez rapidement torchées, dont deux aux allures de jeu vidéo assez ridicules, dont une sur un lac gelé. Des séquences, qui s'intègrent d'autant plus mal dans un film, qui ressemble par ailleurs à une épopée historique, aux costumes et décors particulièrement soignés, presque trop propres pour paraître vrais. Kim Yong-gyun est un très bon metteur en scène, semblant aussi à l'aise dans les découpages de simples face-à-face, que dans des scènes d'actions nécessitant plus de timing et de rythme…Dommage seulement, qu'il s'égare dans les méandres d'un scénario incroyablement sirupeux et passe totalement à côté de la portée plus historique pour se focaliser sur la mièvre bluette entre les deux personnages principaux, historie entièrement pensée pour un jeune public ado féminin…Le rapprochement avec les autres civilisations se réduit ainsi à une séance de dégustation de chocolats, d'essayage de corsets et d'allumage d'ampoules électriques…Au lieu de séquences plus conséquentes, on aura droit à du batifolage des deux personnages dans des prairies, à la plage et – séquences d'effeuillages désormais obligatoires dans tout film coréen depuis le mega-succès de "Frozen Flower" – au coin du feu avec épaules et torse dénudés…
 
Entre deux, ça parlotte et complote sévère dans d'interminables séquences de dialogues pas forcément nécessaires, si ce n'est que pour arriver aux plus de 2 heures obligatoires de tout blockbuster coréen…
 
Du divertissement coréen à grand spectacle aussitôt vu, aussitôt oublié au potentiel certain et jeu d'acteurs (magnifique Su Ae et l'efficace Jo Seung-wu) gâchés.
 
PS.: Les insupportables papillons en images de synthèse, aussi utiles que l'aigle au début du "Bon, la brute et le cinglé" se réfèrent au titre coréen, qui – littéralement traduit – signifie "comme un pétard, comme un papillon"…Heureusement, ils disparaissent durant la seconde moitié du film…


28 février 2010
par Bastian Meiresonne


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