Faux contact
Petite production dont l'objectif premier est d'asseoir la réputation montante à HK du jeune acteur martial WU Jing, Fatal Contact se présente à priori comme une simple variation locale du Full Contact de JCVD. Il y a un peu de ça, forcément, avec un tel pitch... Mais le film de Dennis LAW est quand même un peu plus que cela, ou du moins tente de l'être, et c’est de là que viennent les problèmes.
Car il y a des intentions dans Fatal Contact, aussi modestes soient-elles. Certes, il faut passer outre des acteurs dans l’ensemble défaillants, un script limité et une mise en scène hésitante quand elle n’est pas maladroite..., mais il y a des intentions dans Fatal Contact. Et c’est tout. Ok, au regard de films comparables de ces dernières années (dans le pitch) comme Xanda et Star Runner, le film de LAW dispose de plus d’atouts en ce qui concerne l’action, comme de meilleures chorégraphies, un acteur martial talentueux, et une fin. Ouais, c’est ça, une fin. Non mais parce que qui se souvient encore de la fin de Xanda ou de celle de Star Runner justement ? Et bien celle de Fatal Contact, quel que soit le plaisir pris à regarder le film, est de celle dont on se souvient un peu plus que d’autres pour son enchaînement de mélodrame décomplexé et de mélo bien complexant tout court.
Il y avait de quoi faire pourtant. WU Jing, en plus d’être sous exploité dans la partie martiale malgré des combats efficaces, est également mal accompagné sur ce terrain. Quant à la relation entre lui et sa copine sur fond d’impératifs de survie, elle pouvait prêter à quelque chose d’intéressant mais trop de scories plombent le tout : effets comiques malvenus, personnage de Ronald CHENG superflu et moralisateur dans sa fonction, trous narratifs... Fatal Contact, sans être une torture à visionner, n’est donc clairement pas le film qui donnera son premier succès personnel à WU Jing. Pour cela il faudra attendre de voir les prochaines productions impliquant l’acteur martial, et elles ne manquent pas.
23 janvier 2007
par
Astec
Véhicule complètement brinquebalant pour Wu Jing
On s'est beaucoup amusé à critiquer les scénarios des deux derniers Tony Jaa, autres véhicules pour artiste martiaux en quête de reconnaissance. On était pourtant bien loin du pire, et c'est ce Fatal Contact qui vient confirmer une fois de plus que s'il manque bien des talents à Hong Kong, ce sont avant tout et surtout des scénaristes.
Ici rien de tient vraiment, le film passant tout simplement à côté de tous les objectifs d'un bon actioner. Il tente, et c'est louable, de mélanger comédie, drame et action, mais sans réussir dans aucun des trois genres. Autant rester simple comme les deux films Thailandais avaient eu la modestie de faire, surtout quand les acteurs sont aussi faibles. Ici la partie comédie doit être drôle une fois ou deux, avec un Ronald Cheng qui n'a rien à faire dans le film. La partie plus sérieuse est bien pire, les dialogues étant d'une rare indigence. On passera aussi sur l'image navrante de la femme que le film véhicule. On peut bien sûr saluer les intentions comme l'a fait Anton, mais adhérer à un film parce qu'il ose un final un peu original après 1H40 de développement raté.
Il resterait bien la partie martiale pour rattraper le tout, mais elle n'a hélas sûrement pas la place qu'elle auraît dû avoir dans le film. Aucun des combats ne doit dépasser les deux minutes chrono en main, impossible de construire quoi que ce soit sur cette durée déjà. C'est navrant car Wu Jing méritait bien mieux. Bien sûr il reste des passages tout à fait sympathiques, mais le plus souvent mal mis en scène. Sans parler du charisme à peu près nul des adversaires qu'on lui présente, et de la progression en intensité qui n'est pas là. Bref, ce n'est tout simplement pas fait dans les règles de l'art, les combats ne sont qu'un accessoire d'un scénario indigent alors que ce scénario aurait dû être un prétexte à des combats, tout simplement. Fatal Contact n'est donc pas un film de baston mais juste un film trop prétentieux et qu'on ne peut se sauver via 10 minutes de scènes d'action correctes sur 1h45 de scénario raté.
C'est évidemment rageant car Wu Jing n'a plus 20 ans et démontre clairement dans le film qu'il en a sous le pied, malgré le cadrage et le montage souvent hasardeux. Le joyaux du film est assurément là, et il est emballé dans un vulgaire papier craft à 20 centimes d'euros! L'artiste martial mériterait assurément un petit succès international, surtout que c'est probablement un des artistes martiaux les plus capables dramatiquement parlant. Ce n'est hélas pas ce nanar bien longuet qui le propulsera sur le devant de la scène. On n'accordera donc même pas de capital sympathie à ce film sur la seule présence d'un acteur martial qu'on apprécie énormément car c'est encourager une carrière en deça de ce qu'il mérite. Qui se souviendra de ce Fatal Contact dans cinq ou dix ans? Personne, alors que beaucoup se repasseront un petit Tom Yum Goon pour le fun. Nul donc, donnez un vrai film à Wu Jing bon sang!
On garde que les combats
Il serait tres facile de descendre ce nanar, la fin servie plombe completement le reste, elle engendre la colère du spectateur zen. Mais je vais rester sur le bon spectacle laissé par les nombreux combats assez joliment chorégraphiés.
Jet qui ?
On a l'impression de revenir dans le temps mais pour notre plus grand bien , avec un film d'action classique but efficace !
peux mieux faire...
Acteur reconnu en Chine depuis longtemps grâce à ses rôles dans des séries télé très appréciées (master of tai chi, south shaolin 36th chambers), Wu Jing, qui commence hélas seulement à se faire connaître d'un "public plus large" grâce à SPL, se voit enfin confier un rôle le mettant plus en avant dans un long métrage (outre drunken monkey dans lequel il tenait un rôle plus ou moins important).
Mais la mauvaise nouvelle est que "fatal contact" n'est pas encore le film qui le révelera ... en effet malgrès des scènes d'entraînement sympatiques et des combats superbes bien que manquant parfois d'originalité, le film souffre de ce côté niais comme dans les plus ou moins récents xanda et star runner, d'un scénario et de dialogues anecdotiques, et porté par des acteurs assez médiocres.
Mais ce film reste un coup de coeur pour ses combats comportant tout de mêmes d'excellentes idées, pour wu jing tout simplement, et pour voir Lam Suet (ce qui fait toujours plaisir).
Guimauve !!
Histoire pas très crédible, enjeux complètement farfelues, et beaucoup de passages "Hélène et les garçons".
Mais bizarrement j'ai assez appécié ! même pas pour les combats qui sont plutôt plats (et avec cablage trop voyant), à part un combat où il y a de beaux enchainements de coup de coude, le reste est assez banal.
Pour ma part, se laisse voir sans trop de problème
ça mérite pas de titre...
En voila un autre, un énième film du genre, mais malheureusement, ce film est d'une débilitée profonde, bon on regarde pas un film d'action pour son scénar mais la malheureusement (bis) pour nous le réalisateur s'attarde dessus si bien que l'on s'ennuis ferme...
Bref, la photographie et la chorégraphie sont plutôt à l'ancienne, ce qui n'est pas pour me déplaire tant que ça valorise les qualités martiales de l'acteur qui est bien au dessus du lot sur tous les plans...
Mais franchement sinon ça vaut pas plus qu'un « Full Contact » avec JCV (même voir moins...j''exagère un peu), mais la cerise sur le gâteau (si je puis dire) c'est cette chose qui sert de fin…. mélo dramatique a souhait....non franchement ….c'est abominable...plus vite j'aurais oublié ce film et mieux je me porterai.
PS: Si le scénar, les dialogues sont vraiment navrants, les amateurs de scéne de combat y trouveront trés certainement leur plaisir.
12 décembre 2006
par
aucun
"fatal contact", nanar ou navet?
Comment rester insensible face à un tel objet de "cinéma"?
Comment en effet, ne pas se laisser emporter par la colère face à un scénario sans doute écrit par les scénaristes de la série TV française "plus belle la vie"?
Comment ne pas se sentir irrité par les mimiques (ou plutôt les tocs) navrantes que Wu Jing tente de faire passer pour des manifestations des tourments intérieurs de son personnage? Comment ne pas avoir envie de lui assener quelques claques en voyant son sourire niais?
Alors qu'un jeune Jet Li ou un Biao reussissait à être attachant dans des rôles naïfs, Wu Jing est juste exaspérant. Son personnage est bête. Ses motivations ne sont pas crédibles. Son jeu est navrant.
Bien sûr, il n'est pas le seul en cause. L'actrice jouant son amie, ou encore Donald Cheng, semblent décidé à jouer dans un épisode de notre série française. Mais en tant que sois-disant successeur des anciennes stars du film d'action hk, il n'a pas le centième du charisme nécessaire. Excellent artiste martial, il ne s'impose que dans les combats. S'il est un athlète accompli, il n'impose jamais son style ou une présence qui lui serait propre dans les scènes d'action, ce qui faisait la différence chez ses glorieux ainés.
La réalisation étant d'une platitude affligeante et le montage d'une molesse agaçante, on ne pouvait plus attendre du résultat que de son côté. Hors même Andy On qui n'a que deux minutes à l'écran et n'est pas un authentique pratiquant a plus de style.
Les chorégraphies sont par contre plutôt bonnes dans l'ensemble, certains combats possédant même des enchaînements de toute beauté. Mais comme cela a déjà été souligné, 10 minutes d'action ne font pas un actioner.
Et que dire de cette fin larmoyante si stupide et si peu crédible? Elle n'arrive même pas à être poignante...
"Flash Point" décevait et se révélait peu trépidant dans son ensemble, mais il restait relativement bien fait et possédait un style. "Fatal contact" est un très mauvais film avec un peu de combats plutôt bien chorégraphiés.
Au final, plutôt à éviter, de plus c'est le genre de film qui vous donne envie de ne plus jamais revoir son acteur principal...
Fatalement... plat
Dennis Law signe Fatal Contact/Hak Kuen (2006) un film d’action avec dans le rôle titre le phénomène martial Wu Jing. En parlant de Wu Jing, il y montre un certain potentiel martial qu’on lui connaît depuis ses débuts devant la caméra pourtant il n’est pas assez mit en valeur et ça, ça cloche. On regrette des scènes de combat trop courtes, trop vite expédiées, mises de côté pour nous offrir des scènes aux consonances dramatiques avec des acteurs et actrices... Minute ! Une seconde, je me reprends : avec des pseudo-acteurs et pseudo-actrices au jeu catastrophique. On crie au secours, pitoyables, pathétiques, rien n’est assez fort pour condamner cette façon de jouer. On connaît le peu de professionnalisme de la jeune génération d’acteur à HK mais là, on croirait qu’ils le font exprès, le concours du plus « mauvais ». Sincèrement le seul qui puisse tirer son épingle du jeu (et encore) c’est Ronald Cheng avec son personnage de « Capitaine », stéréotypé certes mais qui fait sourire et ça ce n'est pas rien vu le contexte.
Fatal Contact est un film lourdaud, trop vaporeux pour devenir un film de référence dans le genre pourtant il y avait du potentiel bien évidemment je parle ici du côté wushu. L’histoire de combat et de paris clandestins pouvait mieux être exploité, d’une certaine façon elle en va de même entre Wu Jing et sa bien aimée à la philosophie bizarre par moment. Apparemment, Denis Law voyait les choses différemment, il s’assure le minimum syndical derrière la caméra, au même niveau que ses acteurs ? No comment. La fin sauve les meubles et encore, on se rassure en se disant qu’il serait difficile de voir un opus 2 et c’est tant mieux. Oublions le vite.