Gros gros délire…
… et surtout énorme cabotinage. LAU Ching-Wan et Francis NG Chun-Yu se lâchent et sont en totale roue libre dans cette comédie râfraichissante où tout le casting (qui est assez énorme) met un point d’honneur à cabotiner plus que l’autre.
Alors bien sûr tous les gags ne sont pas drôles et dans l’ensemble c’est plutôt un humour ultra-lourd qui domine mais si vous êtes un minimum sensible à l’humour HK vous avez une grande chance de passer un très agréable moment.
Excellent
Le principe du film: oser tout et n'importe quoi. Et bien ça marche d'un bout à l'autre de petits gags (le poisson téléphone) aux gros délires (le combat de Lau ChinWan armé d'un saucisson-nunchaku), on a droit à tout. La mise ne scène de Wai KaFai est énergique et surtout on a affaire à des performances d'acteurs réjouissantes. Lau Ching-Wan et Francis Ng tout d'abord, qui nous offrent plusieurs morceaux de bravoure. Louis Koo dans un des ses meilleurs rôles comiques avec notamment une imitation de Bruce Lee assez jubilatoire. Cecilia Cheung déborde d'énergie. On a droit également à un Jordan Chan méconnaissable, des Twins déjantées et une Christy Chung délicieusement caricaturale, un vrai régal. Au total, quelque soit l'histoire, on a toujours à l'écran de quoi s'en mettre pleins les yeux, rien que pour le plaisir. Voilà tous les ingrédients réunis pour passer un très bon moment.
Comédie Hong-Kongaise aussi typique que réussie
Ceux qui ont connu Wai Ka-Fai en solo derrière la caméra pour une comédie savent que le bonhomme ne manque pas d'originalité et d'énergie. Son premier film laissait déjà augurer de belles qualités de metteur en scène (Peace Hotel), tandis que son second était la comédie la plus déjantée du studio Milkyway et accessoirement un film tout simplement génial (Too many ways to be number one). Après de nombreuses coréalisations avec Johnnie To, ce scénariste/réalisateur tourne son troisième film en solo, avec un casting qui laisse rêveur: Lau Ching-Wan, Jordan Chan, Louis Koo, Cecilia Cheung, Francis Ng et les Twins. Bref, des pop-stars, des acteurs de renom, tous les éléments sont réunis pour délivrer une comédie certes commerciale, mais également jouissive. Et même si le début du film montre quelques faiblesses, il faut bien reconnaître que ce Fantasia est un sacré morceau.
Sacré morceau car il sait capitaliser sur l'histoire de la comédie made in Hong-Kong, en adoptant le ton et le jeu typiques des comédies locales à succès. Fini les comédies "à l'américaine", fini les gags plus fins à l'anglaise, fini le jeu en nuance, ici on fait dans le surjeu bien délirant, avec des grimaces dans tous les sens, on tape dans les gags non-sensiques typiques du "mo lei tau", en rendant hommage aux comédies à succès des frères Hui ainsi qu'à d'autres éléments culturels de renom (Bruce Lee pour le plus évident).
Mais en même temps, Fantasia ne fait pas que reprendre des recettes éprouvées et rendre hommage. Il apporte aussi son lot de modernité, en utilisant des effets spéciaux afin de délivrer des gags délirants (le bug qui fait caca rose...) et en puisant dans le cinéma mondial pour d'autres références (comme celles très appuyées à Jurassic Park et Harry Potter). La réalisation de Wai Ka-Fai est également assez moderne, avec son utilisation très vivante de la caméra et son affection pour les plans très rapprochés.
Bien sûr, le début du film laisse un peu déconcerté, c'est certes un retour à la comédie typique Hong Kongaise, mais sans être toujours très drôle. Bref, on se rapproche plus de la comédie lourde dans le mauvais sens du terme que d'autre chose. Heureusement, le film accélère ensuite la cadence et passe en force. Francis Ng en fait encore plus que le trio des trois détectives réunis, on introduit un dinosaure en peluche qui fait caca rose partout, on continue avec une parodie de Bruce Lee a priori peu novatrice mais finalement très drôle, on complète avec plus de surjeu, encore plus de surjeu (Lau Ching-Wan dans une partie de MahJong mémorable).
Evidemment, les apparitions des pop-stars sont assez peu utiles (celles de Shine et de Boy'Z encore plus que celle des Twins), certains effets spéciaux sont pas parfaits, et le début demande une période d'adaptation (=passage du cerveau en mode bêtassou). Mais globalement, Fantasia est une comédie délirante qui sait mêler modernité et héritage, avec un casting qui en fait des tonnes et plusieurs scènes hilarantes. Fortement conseillée donc.
Une pure merveille de délire
Comment peut-on penser à un film pareil ; d'où viennent toutes ces idées et ces délires ; explosé de rire pendant 1h30, je n'en pouvais plus tellement mes abdos hurlaient de douleur devant ce gag. Les acteurs sont tordants et tous les dialogues marrants, les effets de corps bien trouvés et les parodies de films tombent bien pour cette comédie à tomber par terre. Une réelle merveille, ce film.
Une comédie complètement déjantée mais gonflée de bonne humeur
D'excellents acteurs qui en font un maximum, des gags bien visuels, un scénario sans véritable histoire, Fantasia, comme son titre l'indique, est en somme une comédie loufoque et fantaisiste comme on sait si bien les faire à Hong Kong. Le film nous lance dans une succession de scènes délirantes mêlant des personnages tous plus caricaturaux les uns que les autres. En vrac, trois détectives du dimanche (Lau Ching Wan, Louis Koo Tin-Lok & Jordan Chan Siu-Chun), une sorcière complètement allumée (Cecilia Cheung Pak-Chi), une peluche aux "déjections" colorées, un gangster aux mimiques impayables (Francis Ng Chun-Yu), une cousine timbrée, spécialiste des arts martiaux et polyglotte (Christy Chung Lai-Tai), les soeurs-baguettes (The Twins 1 & 2), des triades à coupes affro, et j'en passe ! Et ce film n'est rien d'autre en fait qu'une succession de personnages et de scènettes, parfois sans réel liens, souvent complètement inutile à l'histoire, mais ayant tous une même ambition : la stimulation des zygomatiques.
Le scénario débute sur une base déjà usée (le coup du génie de la lampe) et du fait enlève un peu de punch au début du film. Mais on comprend vite que cette pseudo-intrigue n'est qu'un prétexte pour projeter les personnages dans des situations aussi impossibles qu'à mourir de rire. Une chose est sûre, l'ambiance du tournage a du être franchement sympa (on peut le voir dans le making of).
Lau Ching Wan et Francis Ng sont tout bonnement hilarants, spécialement dans la scène du mahjong (j'en rie encore !).
On a plaisir à découvrir une Cecilia Cheung aussi à l'aise ici que dans un Lost In Time, beaucoup plus tragique. En outre, elle reste vraiment craquante malgré sa coupe de cheveux style "Mushroom" et ses énormes verres de contact.
Louis Koo maintient la barre au niveau de ces talentueux partenaires, et c'est déjà beaucoup plus que je ne l'en croyais capable.
Jordan Chan est impeccable dans son second rôle, quant aux Twins elle n'éblouissent pas, mais ne font pas tâche non plus au milieu des autres.
Vous l'aurez compris, malgré leur manie d'en faire des tonnes, cette brochette de talents contribue largement à la bonne ambiance générale qui se dégage de cette comédie.
La réalisation de Wai Ka-Fai, seul derrière la camera, est plutôt classique. Cependant le film bénéficie d'une très bonne mise en scène et de magnifiques costumes et décors, ce qui rend le film éstéthiquement très agréable, notamment grâce à un très joli générique flashy en cell-shading.
La musique est comme le rythme du film, colorée et entraînante à souhait.
L'idée de placer l'intrigue dans les années 60 permet des décors mais surtout des costumes tous plus kitschs les uns que les autres. Les chemises bariolées de Francis, les coupes affro de ses protégés ou celles des twins, le style un peu colonial de Lau Ching Wan.......Tout ceci apporte une petite touche décalée qui renforce l'effet comique de certaines scènes, je le rappelle, on est dans une comédie plutôt démonstrative.
Wai Ka-Fai, en plaçant son film à la fin des années 60 (période la plus prospère à HK), rappelle aux Hong Kongais en ces jours plus sombres que cette belle époque a bien existée, et que l'accalmie n'est sûrement plus très loin (2020?).
Il nous livre en tout cas pour son troisième film du grand n'importe quoi, mais qui baigne dans une bonne humeur communicative.
En Bref, pour moi, Fantasia mérite une note maximale tant il m'a fait littéralement exploser de rire. Cependant, je ne met que celle ci-dessus car j'estime qu'en toute objectivité, certains seront rebutés par le surjeu des acteurs et les gags bien lourds. Cependant pour les autres, je le recommande absolument, car on ressort du film un sourire aux lèvres.
Mérite d'être vu!
Il existe déjà bcp de films qui reprennent l'époque des années 60 à Hong-Kong, époque appréciée des Hong-Kongais nostalgiques.
Celui-ci a le mérite innovant de montrer un certain décalage en associant cette époque avec de la magie (référence à Harry Potter), parodie (Bruce Lee...), de la comédie musicale, et même de la science-fiction (Hong-Kong sur la lune?)... On pardonnera donc les passages et les blagues un peu lourd-dingues qui ponctuent le film. La scène du Mah-Jong avec Francis Ng et le très surprenant Law Ching Wan est hilarante (on en rigole encore après rien qu'en y pensant!)
Une bonne note donc pour cette comédie qui montre bien que les Hong-Kongais vivent une période difficile. Une façon pour eux d'échapper à la réalité de leur quotidien pénible et le film y arrive surement très bien!
Seul bémol on ne voit pas l'intérêt de la présence des Twins dans le film (avec leur rôle de baguettes), si ce n'est qu'à but promotionnel! (toujours et encore les Twins!) (soupir!)
Louper ce film c'est commettre un crime.
Attention, préparez-vous au choc, Fantasia c'est du lourd. Dans le sens le plus noble du terme, j'entends. Un film tordant, dont l'ambiance psychédélique/loufoque et la bonne humeur communicative saurait mettre à mal la moindre de vos déprimes.
Tous les personnages sont tordants, Bobo la magicienne, superbement jouée par Cecilia Cheung, les soeurs baguettes, interprétées par des Twins (Charlene Choi et Gillian Chung) survoltées, Kin (Francis Ng), le chef des bandits complètement frapadingue, le patron (la scène du mahjong, vous m'en direz des nouvelles) ou encore Louis Koo dont son personnage de Sam bénéficie peut-être de la scène la plus marrante de tout le film.
Un grand moment de délire dont seul Hong-Kong a le secret. Louper ce film c'est commettre un crime.
Excellent divertissement
On délire du début à la fin, un film qui ne se prend pas du tout au sérieux. De plus Francis Ng est génial dans son rôle de vieux délinquant avec sa voix roque lol
Que d’efforts et d’énergie pour nous convaincre que l’esprit des Hui hante de nouveau les salles obscures hong-kongaises !
La bande annonce laisse supposer un remake libre de "Mr Boo : Private eyes". Plutôt excitant. Voire dangereusement excitant. Après la projection, on ne suppose plus mais on affirme que cette tentative nous a finalement surtout donné envie de revoir l’original.
Le scénario de "Fantasia" n’a en fait que peu de rapport avec le film sus-dénommé tant il s’en démarque. Mais le nombre d’éléments, voire de scènes recyclées est impressionnant. Dés le début on veut nous faire croire qu’on est dans un énième Mr Boo avec les personnages de Michael Hui, Ricky Hui et Sam Hui repris respectivement sans ambiguïté par Lau Ching-wan, Jordan Chan et Louis Koo. Et on assiste rapidement aux premiers gags recyclés sans effort. Comme si tout le monde connaissait forcément les scènes originales et que les rires étaient alors gagnés d’avance. On rajoute deux trois trucs par ci par là mais rien de vraiment inventif. Les situations sont même sous-exploitées par rapport à l’original. A l’image de la joute anthologique dans la cuisine qui se retrouve en l’occurrence complètement affadie.
Reste la bonne humeur des Hui que le film tente absolument de ressusciter via tout ce qui a fait leur succès. Mais l’intrigue oiseuse ne parvient pas à impliquer le spectateur qui ne fait qu’attendre la prochaine scène délirante. Pourquoi cet échec ? D’une part, la série des "Mr Boo" ne rentrait pas dans le cadre de la comédie non-sensique puisque aussi délirants étaient les gags ils servaient un scénario cohérent qui se rapprochait plus des comédies occidentales, spécificités culturelles mises à part bien sûr. Tandis que "Fantasia" donne plutôt dans le Mo Lei To bien assumé à la "Boys are easy". Soit. Pourquoi pas. Cependant ce genre est autrement plus difficile à réussir. Le piège est de tomber dans la facilité et ainsi proposer une série de sketches alignés bêtement. Sans les prolifiques Chow Sing-chi et Wong Jing aux commandes, la recette du Mo Lei To tient du miracle. Malheureusement point de miracle ici. D’autre part aussi gros que l’humour des Hui pouvait parfois être il ne s’égarait jamais dans des enfantillages comme "Fantasia". Hormis la scène où il fume à la fenêtre, chaque apparition du dragon implique des gags aussi lourds que battologiques. Et pourtant je suis bon public. C’est pour cette raison que je garderai tout de même quelques bons souvenirs comme la partie de Mah-Jong ou la perte de contrôle de Louis Koo sur ses pouvoirs. Et puis les décors et les costumes sont très réussis, riches en couleurs à l’image des excréments du dragon. Sur la forme c’est parfaitement réussi.
Le film se clôt sur un cameo de Michael Hui qui prie nos héros de se décider sur un dernier vœux. Implicitement il invite les spectateurs à souhaiter de superbes rééditions de ses œuvres qui restent ce que le cinéma de hong-kong nous a offert de mieux en matière de comédie. Bordel il a l’air encore en bonne santé notre Hui favori alors il attend quoi pour se remettre au boulot et rendre à César ce qui appartient à César ? ! Pour conclure, disons qu’on est loin de la catastrophique version moderne tournée en 97 des "Aces go places" et que cette agitation plaira même certainement à ceux qui n’ont pas vu "Mr Boo: Private eyes".
Bon allez je vous laisse car j’essaye depuis hier de transformer mes baguettes en Twins et je pense que j’y suis presque !
quel foutoir
Peut être 2 scenes comiques à sauver de cette hystérie fumeuse,reste une impression d'assister à un gachis.Je vais vite oublier ce navet qui se contente de repomper sans imagination et sans talent l'esprit des comédies classiques, et rien ne nous est épargné,comme une énième parodie de Bruce Lee qui frise le ridicule.
SANS INTERET!!
bien
C'est vraiment du grand n'importe quoi ce film. Une espèce de film humoristique avec une parodie de Harry Potter et de Jurassic Park. Ben sinon, le casting est complet avec de bons acteurs. L'histoire est complètement bidon et pourtant on y accroche et on regarde le film au complet sans se faire @!#$ la moindre seconde, bizarre non???
Sinon, comme son nom l'indique, c'est un film fantaisiste (merveilleux) complètement irréel comme qui dirait. Si on aime l'humour un peu décalé, ce film est à voir.
Personellement, je me suis pas emmerdé du tout.
Gros délire et bonne humeur!
Dans le genre film de dingue, il se pose là, celui-ci. Humour bien gras, remake de scènes comme la scène de la cuisine de Jurassic Park, Louis Koo en imitateur de Bruce Lee, la divine Cecilia Cheung en magicienne privée de ses pouvoir échappée d'une école de sorciers digne de Poudlard; ses baguettes magiques qui se changent en Twins, etc...
Pas le temps de s'ennuyer! Humour très spécial pouvant rebuter les non initiés aux dingueries Hong Kongaises!!
Pitoyable tentative de faire du Michael Hui...
sans Michael Hui...
Références "culturelles" agaçantes (Harry Potter, Jurassic park,...), "gags" que même un gamin de deux ans n'aurait pas osé (le dino ben il arrête pas de faire caca rose partout, c'est drôôôôôôôôôôôôôôôôôôôôle!), pompages de Michael Hui mal déguisés en hommages (ça mériterait des baffes),... L'exemple parfait du film SUPPOSE délirant à 100% mais qui ne parvient qu'à donner envie d'en flinguer les responsables.
C'est pas parce qu'on est supposé faire un film totalement fouuuuuuuuu qu'il faut à se point se foutre de son travail et donc de son audience.
Un conseil aux chanceux qui n'auraient pas vu cette chose non seulement nulle mais en plus énervante: passez votre chemin, voyez ou revoyez Mr Boo détective privé ou The Legendary La Rose Noire (nettement moins apprécié sur ce site que cette *ç*/%)(*/%, les goûts et les couleurs, mais bon sang...)!
P.S.: Seule chose à sauver: les acteurs, impeccables, la scène de mahjong et celle sur la Lune, c'est maigre!
Rendez-moi mes 99 minutes!!!!!!
Déviation rectiligne d'un serpent de cellophane
Un défouloir pour stars déjantées qui tente une heure trente durant de marcher sur la trace du cinéma des frères Hui...
Wai Ka-Fai retrouve un peu l'esprit qui animait son chef d'oeuvre Too Many Ways To Be Number One. Bien sûr le résultat est largement inférieur, tellement ça manque de ligne conductrice, d'une certaine déontologie cinématographique.
L'idée de filmer dans un total foutoir est en soit une certaine idée de cinéma, libertine plus que libre finalement. De cette envie d'animer son film d'une certaine irrévérence cacophonique tout en pompant les cinématographies marquantes, Wai Ka-Fai en fait une démarche toute personnelle, trop égocentriste. Il se fait son film de Wai Ka-Fai sans jamais penser à donner un sens à son histoire.
Mo lei to ? Certainement est-ce une garantie labellisée histoire de faire oublier la légèreté d'un scénario inexistant. Stephen Chow, utilise toujours la comédie non-sensique pour faire passer des idées, des messages sous-jacents; ce n'est absolument pas le cas ici.
Simple défouloir pour stars sur le retour. Mais quelles stars ! A peu près que du beau monde, un Lau Ching-Wan en Mister Boo sixties, on a l'impression de retrouver le grand Michael Hui en personne, chapeau bas mister Lau ! Franciiiiiiiis !!!!j'adore ce mec, il est le seul acteur au monde qui peut en faire des tonnes sans jamais que ça en fasse trop. Ainsi que Louis Koo en Sam Hui et Jordan Chan en Ricky Hui. Rajoutée la jolie et excellente Cecilia digne de la Josephine Siao de l'âge d'or de la comédie HK. Le reste, les Twins notamment est amusant, mais plus anecdotique...
Plaisant ? Ce film l'est d'entrée. Forcément le concept utilisé dans Too Many Ways To Be Number One est réutilisé mais sans jamais retrouver ne serait-ce qu'une once des qualités de ce monument du cinéma barré. Le cabotinage s'il sert de fil conducteur à une intrigue, une histoire, même anecdotique, passe encore, mais dans ce cas c'est toute l'oeuvre qui devient cabotine et poussée dans ses retranchements les plus tordus. De plus l'humour est tellement auto-déclenché qu'il en devient bateau, j'avoue avoir ris au début, mais ça en devient tellement prévisible que l'on se sent rapidement obligé de se coltiner une succession de scénette sans la moindre ligne de conduite tendant à chatouiller le spectateur sous le bras histoire de tester ses capacités de résistence.
Non, franchement le cinéma hongkongais ne va pas encore se relever là-dessus, et ça fait encore plus regretter une époque pas si lointaine. A ce sujet, la scène finale dans laquelle Michael Hui apparaît et qu'il emmène les protagonistes dans un chateau magique donne à espérer qu'il les remette sur le droit chemin, qu'il résonne Lau et Francis, en espérant qu'il égare quelques starlettes branchées...
vraiment très sympa cette petite comédie 60's, toute fraîche, Francis NG étant hilarant et LAU ching wan très bon aussi, dommage que la deuxième partie s'essouffle un peu. mais ne faisons pas la fine bouche en ces temps de vache maigre....