Scénario intéressant mais massacré sur l'autel de l'esthétisme
Avant de voir Duelist, il ne faut surtout pas oublier qu'il est réalisé par Lee Myung-Se, celui là même qui nous a pondu Nowhere to Hide. Donc il ne faut pas s'attendre à un film flairant bon le réalisme. Au contraire, c'est esthétisé un maximum, sans doute pour palier aux lacunes malheureuses des deux interprètes principaux. Pour revenir sur l'histoire, il s'agit en gros d'une conspiration au sein d'un ministère, sous Chosun, qui crée une galère sans nom aux détectives chargés de l'enquête. Cela dit, est-ce l'histoire qui est mal racontée où les effets esthétisants un peu trop nombreux qui hypnotisent, mais j'ai toujours un peu de mal pour vraiment saisir l'intrigue du film. Mettons qu'il y a un conspiration, et en plus de cela, la gentille et le méchant semblent avoir le béguin. Ils ne le disent pas ni le montrent vraiment, mais c'est tellement classique...
L'histoire aurait pu être bien plus sympa si elle avait été bien racontée, surtout qu'on est bien loin d'un prétexte banal. Pour les amateurs d'histoire policière sous Chosun, autant s'orienter vers Blood Rain qui est bien mieux développé au niveau de l'intrigue. Donc Duelist ne compte finalement presque que sur son aspect esthétique et son ambiance général. Sous un certain point de vue, c'est plutôt réussi. En effet, de beau effets son mis en oeuvre pour rendre l'image très jolie et Kang Dong-Won très séduisant, allié à des musiques assez surprenantes sur un contexte Chosun mais bien utilisée et ne se cantonnant pas à un seul bête registre. Point décevant, les chorégraphies mises en oeuvre pour embellir également le spectacle, sont malheureusement plutôt décevante d'un point de vue martial. Outre les deux ou trois qui sont rapides et bien prenantes (mais souvent trop sombres), le reste ressemble plutôt à de la danse ; d'ailleurs, pour ceux qui seront arrivés au bout du film, le dernier combat ressemble plus à un tango qu'à Musashi.
En outre, un petit truc décevant est l'humour grimace apporté en grande partie par Ha Ji-won. Autant elle peut être très bien dans certains films où elle sait être assez sérieuse, autant ici ses grimaces sont vraiment gonflantes (comme dans Mr Arrogant). Et quand elle ne fait pas la grimace, elle pleure, mais a vraiment du mal à convaincre. Certes l'ambiance est jolie, mais le sentiment ne prend vraiment pas. L'amour impossible décrit dans le film est selon moi vraiment impossible ; comment peut-on tomber amoureux de la personne qui a cherché à vous planter son sabre sans le moindre état d'âme. Bref, on ne va pas s'éterniser non plus sur le charisme presque inexistant de Kang Dong-Won, qui danse très bien en outre, et on peut conclure sur le fait que l'ambiance est bien, mais que cela ne compense pas le scénario sabordé et la déception au niveau des combats.
26 décembre 2005
par
Elise
La sauce ne prend pas
Lee Mying-Se est vraiment talentueux lorsqu’il s’agit de produire des images, des plans et des scènes de toute beauté, difficile de le nier. Il ferait sans doute un excellent clipeur MTV et s’il l’a été auparavant, il aurait peut-être mieux fait de le rester. Car pour être un vrai cinéaste, il aurait fallu autre chose que cette actrice qui surjoue de manière lassante du début à la fin, que ce personnage masculin qui n’en décroche pas une et qui ne parvient pas à instaurer son pseudo-charisme, que ce lorgnage un peu trop visible sur Kurosawa ou que cette intrigue qui tourne en rond et qui dure inutilement sur la fin. Au moins, on ne pourra pas lui reprocher un quelconque manque de cohérence, tant sur le fond que sur la forme, avec son film précédent : ceux qui ont vu Sur la trace du serpent savent donc à quoi s’en tenir.
Beaucoup de bruit pour 30 minutes de paix
Curieux film, où LEE Myung-Se semble se perdre dans des erreurs de débutant tant il échoue à lier narration et mise image, puis qui au moment où il semble abandonner le récit, nous gratifie de scènes magnifiques. A voir le film, il semble clair qu'il ait voulu jouer sur trop de tableaux dans la première partie. Parodie, intrigue policère, histoire d'amour, le mélange aurait pu être savoureux mais au final seule la confusion règne pendant la première heure. Les bonnes idées étaient pourtant là dès le début, les chorégraphies qui s'attachent plus à l'espace qu'aux combattants, une musique moderne qui recadre le spectateur perdu par un récit brouillon. Ce n'est pourtant qu'au dernier tiers du film que celui justifie la démarche du réalisateur, plongeant le spectateur dans une romance qui vient engloutir le reste du récit. Car si Duelist vaut la peine d'être vu c'est sur ce point: une histoire d'amour portée par un esthétisme qui se construit en marge du récit pendant plus d'une heure et finit par emporter tout la pseudo-vraisemblance aussi bien que l'humour ou l'action. Et si HA Ji-Won joue une caricature de PARK Joong-Hoon assez énervante pendant la plus grande partie du film, l'unification esthétique du final efface toutes les critiques aussi justifées soient elles, pour aboutir à quelques instants de rêves. Dommage, que cela n'arrive qu'à la fin...
Lame de nulle part
C'est peu dire que le retour derrière la caméra de Lee Myung-Se 6 ans après le controversé Nowhere to hide est un retour raté. Nanti d'une narration au début plus lisible que celle de ce film-là avant de partir de nouveau dans tous les sens, Duelist échoue sur tout le reste. Ahn Sung-Ki et Ha Ji-Won agaçent à force d'intérprétations manquant de naturel tandis que Kang Dong-Won évoque les grandes heures des mèches rebelles hongkongaises. La dimension gagesque, un des aspects les plus ratés de Nowhere to hide, est encore plus présente ici et fait dans le encore plus lourd tombant encore plus à plat. La love story est elle plus proche de la mièvrerie que du romantisme flamboyant.
Reste enfin le style. Le film manque de rythme et de souffle de mise en scène, en particulier dans les combats. Et visuellement le film fait trop souvent dans la déclinaison d'affèteries mille fois vues dans le cinéma MTV : l'usage convenu du ralenti, la superposition de niveaux temporels dans une même image, l'accélération d'une scène au montage pour produire un effet comique... Photographie et composition des plans sont souvent simplement esthétisants. Sans parler de choix musicaux (rock, score mielleux...) ou d'idées de scènes (la parodie footballistique, les combats chorégraphiés comme de la danse) ridicules et pas jouissives.
Celui qui avait débuté sa carrière de cinéaste par la touchante comédie Gagman semble avoir définitivement sombré dans la stylisation tape à l'oeil.
Un trailer bien mieux que le film....
..Le trailer m'avais pourtant mis en appetit...
Je lance mon vcd et la je découvre un film avec des acteurs completement à cote de la plaque, les scenes comiques sont plutot navrantes avec une actrices qui n'est pas du tout crédible.
Les costumes qui pour ce genre de film se doivent d'etre soignés sont loin d'etre a la hauteur, on se croirait au carnaval (qu'on viennent pas me dire que je ne connais pas les costumes traditionnel ou je ne c'est quoi...ya pas de soucis de realisme suffit de faire attention aux details... c'est dramatique)
...ET en ce qui concerne le partie policiere du film on est tout autant desapointé.... l'intrigue est à deux sous (sans vouloir faire de jeux de mots), et sans veritable boulversement...
je met 1.5 pour deux trois scenes plutot bien faites.
Ill-umination
N'en déplaise à ses détracteurs, LEE Myung-Se reste totalement fidèle à lui-même. Décrié depuis toujours par les critiques (coréens) de privilégier la forme sur le fond, il abandonne cette fois franchement toute trame narrative pour signer un brillant exercice de style; étonnant, notamment pour tous ceux affiliés au manwha original, dont l'intrigue regorge de nombreux rebondissements dramatiques parfois à la limite du raisonnable.
Une fois ce concept accepté, il faut tout simplement se laisser emporter dans le tourbillon d'images proposées par le follement génial cinéaste. Parfois imbu de sa propre personne, il y a de quoi, tant il réussit à réinventer les codes d'un genre en revenant aux sources même : point besoin de donner dans une nouvelle surenchère d'effets de câbles (à la "Seven swords") ou de médiocres effets spéciaux ("Wu Ji" et pléthore d'autres films asiatiques cherchant vainement à imiter leurs confrères américains ou néo-zélandais); mais de chorégraphies patiemment étudiées et surtout, SURTOUT des jeux de lumière et mouvements de caméra tout simplement bluffant. Nul besoin de prédire, que la géniale inventivité du cinéaste fera des émules, tant chaque scène est pensée dans ses moindres détails. Les passages dans l'étroit couloir où les corps se fendent dans un noir absolu et où seuls quelques scintillements vient parfois rendre compte de la position des deux ennemis jurés est d'une maîtrise cinématographique rarement atteinte.
Maintenant, il est clair, que ce pari risqué et ambitieux est à double tranchant : on y adhère ou la simple plastique (parfois) froide laisse totalement indifférent; en revanche, aucune tergiversation possible quant à la réelle maîtrise technique de l'ensemble - et à LEE d'oser aller à l'encontre de toutes les attentes en signant sa très personnelle adaptation des aventures des populaires détectives.
Tambouille poussive
Cette production sud-coréenne fait, dans ses meilleurs moments, penser à du Tsui Hark du pauvre, avec un traitement narratif, une mise en scène et un rythme de découpage assez similaires. Mais le réalisateur, le chef-opérateur et le monteur veulent trop en faire, et ça ne tient vite plus vraiment debout: entre esthétisme ultra-moderne hérité de la culture MTV, histoire, décors et costumes médiévaux, en passant par la comédie historico-policière et le film « pro-traditions » de base, il faut choisir; ce n'est hélas pas ce qu'ils ont su faire.
Duelist n'est alors plus qu'une grosse tambouille quelquefois artistiquement louable – et fort de la pétillante Ha Ji-Won –, mais la plupart du temps fichtrement agaçante, et ce en plusieurs points: du symbolisme et des effets de mise en scène tant vus et revus qu'ils en deviennent bidon sur toute la ligne, de grosse lacunes rythmiques qui laissent la porte ouverte aux longueurs, des séquences de combat manquant de souffle et d'envergure, toutes ces faiblesses réunies rendant le visionnage du film plutôt pénible. Les choix musicaux semblent eux aussi des plus douteux: de la soupe rock durant les scènes d'action, de la glucose ringarde à la
La Boum pour les passages plus calmes. Si tout ceci se serait avéré parfaitement acceptable au sein d'une production se déroulant dans les années 80, 90 et même 2000, elle ne colle ici pas du tout à l'environnement moyenâgeux de l'entreprise. De surcroît, le dernier quart paraît interminable: surréalisme grotesque, effets d'apesanteur aberrants dans le mauvais sens du terme. Si c'était pour nous fasciner, c'est raté, mais si c'était dans le but de nous arracher quelques ultimes bâillements avant le générique, mission accomplie.
Duelist n'a rien d'une catastrophe, que cela soit clair; mais à force de vider toutes sortes d'ingrédients dans sa marmite les yeux fermés, le cuisinier jurera sa bouillabaisse. Voilà ce à quoi auraient du songer les créateurs de ce film.
magnifique ratage
DUELIST fait souffler un vent de fraîcheur et d'originalité, et emmène le wu xia loin dess films traditionnels. enfin ça c'est ce qu'on se dit au début. et on commence rapidement à se dire: mais c'est quoi ce délire? cette réalisation qui suggère beaucoup trop jusqu'à en devenir incohérente?
les choix scénaristiques, ainsi que la réalisation et le montage, laissent perplexe et décontenacé. trop d'originalité mal digérée, une histoire finalement trop pauvre comparé au mal de crâne qui en résulte.
et on arrive à LA qualité du film: l'ésthétique. c'est vraiment somptueux. basta
ne parlons pas des scènes d'actions qui oscillent entre l'illisible et le poétique certes magnifique mais sans aucun intérêt martial.
je pensais vraimment adhérer au film durant le premier quart d'heure, mais le côté brouillon du récit et l'ennui dû à des choix rythmiques très particuliers l'ont emporté. bien dommage.
Magnifique
Il n'est pas question de parler de sacrifice du scénario au profit de l'esthétique quand tout l'intérêt du film réside justement dans cette esthétique, dont la fonction n'est pas seulement décorative mais aussi narrative. Alors oui, sur le papier, l'histoire et les personnages sont des ébauches. Mais tout dessinateur sait qu'un croquis peut laisser passer mille fois plus de beauté et d'énergie qu'une peinture finie. C'est ce qui se passe avec Sad Eyes, notamment. Il faut l'avouer, Kang Dong Won est sublime, mais surtout son personnage a le bon goût de rester mystérieux comme peut l'être un personnage tel que le Vampire Hunter D dans l'adaptation de l'oeuvre éponyme par Kawajiri. L'histoire d'amour de Duelist est elle aussi esquissée sur le papier, mais tout ce qui n'est pas dit dans le scénario passe par les mouvements des corps, des couleurs, par les sons, les symboles, dans ces combats dont la fonction est clairement érotico-romantique.
En un mot : Magnifique.
Très long et terriblement vide, comme à son habitude le réalisateur préfère la fome au fond.
Un mélange des genres bien ratté.
Vu au festival de Deauville 2006.
Je vous le déconseille vraiment.
A moins de vouloir voir HA Ji-Won dans son plus mauvais film... sinon aucun intérêt.
Ah si peut-être une chose à la rigueur, "le visuel" comme on dit.
DECEVANT
Coupable il y a quelques années de NOWHERE TO HIDE, film que j'avais estimé, et il me semble à juste titre, totalement désastreux dans lequel alternaient scènes de toute beauté et scènes exagérées et ridicules au possible, Lee Myung-Se revient sur les devants de la scéne cinématographique avec DUELIST, métrage tiré d'une bande dessinée très populaire au pays du Matin Calme. Et de nouveau, il faut bien se rendre à l'évidence que Lee Myung-Se ne conainc pas. En effet, le réalisateur coréen accumule réussites incontestables (esthétisme de tous les instants, combats sensuels et envoûtants, personnage de Les Yeux Tristes charismatique dont l'élégance au maniement du sabre constitue indéniablement l'intérêt principal du film, histoire d'amour originale et envoûtante traitée avec parfois une certaine poésie) et désastres comico-dramatiques évidents (hurlements infondés et grimaces forcées pour le personnage joué par Ha Ji-Won, situations pseudo-humoristiques et jeux de mots dont le propos se situe trop souvent sous la ceinture lorgnant tous deux vers Benny Hill) et s'il m'a paru incontestable que Lee Myung-Se est un surdoué de la caméra, on ne peut pas vraiment en dire autant de son talent de conteur puisqu'il échoue sur toute la ligne pour impliquer durablement le spectateur au drame amoureux qu'il porte si maladroitement à l'écran. En conclusion, DUELIST est film qui mise sur la forme au détriment du fond, dans lequel les longueurs sont légions et qui n'a finalement que trop peu d'intérêt. Je ne connais absolument pas la bande dessinée mais DUELIST aurait indéniablement mérité un traitement plus noble.
Un ballet, une pièce de théatre, une "expérience essentiellement visuelle"
Avant-propos :
Il est des souvenirs ou expériences qui marquent. Ca a été le cas pour moi en voyant Sur la trace du Serpent (Nowhere to hide), d'autant plus que j'ai eu la chance de le découvrir au cinéma.
Loin d'être parfait, je m'étais demandé à plusieurs reprises lors de la vision du film si le réalisateur LEE Myung-See se moquait des spectateurs ou pas, alliant des moments burlesques/déconnade genre Benny Hill ou film parodique amateur... à de moments d'une beauté et d'un esthétisme rare... Et des fois les deux l'un juste après l'autre.
Un film qui m'est resté dans la tete et que j'ai de plus en plus appris à apprécier avec le temps j'avoue.
Donc quand j'ai vu, de passage dans une boutique, la bande annonce de DUELIST (que je ne connaissais pas du tout), j'ai tout de suite été scotché et ai voulu regarder l'intégralité de la bande annonce.
C'est là, en découvrant que c'était LEE Myung-See qui avait réalisé le dit métrage que j'ai décidément voulu en savoir plus et ai donc acheté l'oeuvre
Critique :
Tout comme Nowhere to Hide, ce film n'est pas exempt de défauts : l'approche esthétique y est très travaillée, ce qui est la plus grande force du film... mais aussi donc sa faiblesse. L'histoire, les personnages, ne sont que des esquisses, le tout emporté dans une danse à l'arrière goût délicieux et à la passion fortement prononcée.
Donc oui, ceux qui s'attendent à une "véritable" histoire ou à un polar risquent fortement d'etre décus
Pourtant LEE Myung-See ne cherche pas spécialement à s'adresser à une élite intellectuelle qui parlera du film lors de soirées branchouilles ou à réaliser un clip d'arts contemporains destiné à ne pas du tout se faire comprendre. Non, le réalisateur aime ce qui est beau, et il le filme / met en scène. La plus grande partie des plans sont ultra léchés, tant en terme de photographie que de cadrage, et les combats quant à eux, même s'ils ne misent absolument pas sur les compétences martiales des acteurs, se révèlent de toute beauté car complètement fantasmés (en fait les dits combats sont chorégraphiés commes des ballets et rappellent très fortement leur représentation premières au théatre, comme au Kabuki par exemple)
Contrairement à un film comme Ashes of Time de Wong Kar Wai (que j'ai adoré), le film se retrouve distillé ici et là de moments burlesques (un peu comme dans Nowhere to Hide) qui sont censés alléger le récit et augmenter le contraste pour savourer plus amplement les "ballets"
Malgré tout, le film aurait grandement gagné à voir sa construction scénaristique plus travaillée, ou plutot "moins laissée de coté"
En tous cas, si comme moi vous avez pu aimer Nowhere to Hide ou encore Jiang Hu ("The bride with White hair", pas le polar), vous devriez apprécier ce que ce film a à vous apporter. Un sompteux ballet/spectacle
IMPARFAIT MAIS FASCINANT
" Duelist " ne plaira pas à tout le monde c' est certain (pas de jugement sur ses détracteurs de ma part) tant ce film est basé sur le principe du contraste.
Le travail sur la lumière en est surement l' exemple le plus frappant. L' obscurité n' aura jamais supplanté la lumière avec autant d'à-propos et de magnificence, plongeant même l' action dans l' ombre (principalement sur la première et la dernière joute) n' exprimant finalement leurs émotions qu' à travers la lueur de la lame.
Rien à dire du côté de la mise en scène, au diapason (on peut quand même être gêné par une abondance trop variée de ralentis surtout au début). La diversité des choix musicaux peut dérouter (classique, musique électro., orchestrale, rock et piano, solo de piano...) mais en ce qui me concerne, c'est plutôt efficace.
Encore affaire de contraste l' interpretation des acteurs et surtout de l' actrice passe de la gravité (la plus sérieuse) à la comédie (la plus légère et parfois même émouvante) de facon assez naturelle (frolant tout de même par moment la bouffonerie sans jamais l' atteindre).
Pour finir malgrès une enquête policière pas franchement originale (cet aspect du scénario n' étant sans doute nullement la priorité du réalisateur) et une durée un peu trop longue, la sincérité de LEE Myung-Se est visible ds chacuns de ses plans.
Moi qui m'attendais à voir un bon film de d'époque, j'ai été fortement déçu de voir que c'étais une comédie romantico débile...