L'un des grands classiques de Jackie Chan
Toujours aussi drôle que dynamique, Jackie Chan est vraiment un as lorsqu'il s'agit d'effectuer des prises aussi difficiles qu'originales. En fait, le décors, le scénario et tout ce qui entoure le personnage pourraient même rester secondaire, tellement l'acteur se suffit à lui-même. Et puis il faut dire que le physique du maître et la technique de l'homme saoul ne peuvent qu’apporter une touche d'humour supplémentaire au film.
un des meilleurs du genre
quitte a choisir une kung fu comedie, celle-ci vaut bien le detour parmi les autres prestations de jackie de l'epoque. pour passer un bon moment sans plus.
01 janvier 2003
par
jeffy
Bien moins bon que le second opus, mais un bon divertissement
Inutile de comparer ce premier volet avec Drunken Master 2 : Jackie est beaucoup plus convainquant et drôle dans le second opus, la réalisation et les décors sont également moins bon ici, enfin le scénario est bien mieux construit (et plus drôle) dans le second film (réalisé quelques 16 ans plus tard tout de même...).
Le Maître Chinois permet tout de même de passer de très bons moments, avec de très nombreuses scènes d'action (bien chorégraphiées et filmées) et une touche d'humour (pas toujours très fin mais le tout fonctionne plutôt bien). Le scénario est réduit à une peau de chagrin mais peu importe : humour, combats épiques et un Jackie déjà très fort en Drunken Master (plus que ne le sera jamais Jet Li, cf. Last Hero In China) portent allègrement le film.
Un film sans surprises, souvent drôle, avec quelques scènes mythiques (le Drunken Fist...) et des combats plus qu'honnêtes, un bon divertissement.
Enfin en ce qui concerne la VF, les doublages sont dans la veine de ceux de X-Or ou encore Robotech : à éviter comme la peste !
Le premier opus de la boxe de l’homme bourré !
Je dois dire que j’ai eu un peu peur au début de ce Drunken Master d’être un peu déçu par son humour gras que la VF assez médiocre n’arrangeait en rien. A voir Jackie balancer des « ton kung-fu est nul, je vais te le prouver ! » et se battre avec un disciple ainsi qu’avec son chapeau, je me suis demander quoi en penser. Heureusement, tout s’arrange par la suite et les combats, orchestrés de main savante par le chorégraphe de The Matrix Yuen Woo Ping, sont beaux et drôles à la fois.
Le seul problème, c’est que ces combats sont amenés un peu à la manière d’un film de cul pour les scènes X : on se bat sans raison valable et crédible (dans un resto parce qu’on a pas payé l’addition,…) et à intervalle (trop) régulier, relayant le scénario à sa plus simple expression : une vague trame qui sent le déjà-vu. Mais à vrai dire, on s’en fout pas mal, car dès que Chan rencontre le vieux Pai qui va devenir son maître et lui enseigner la boxe de l’homme ivre (scène qui vaut son pesant de cacahuètes et que l’on retrouve au début de Augustin, roi du kung-fu), il n’y a plus aucune possibilité de s’ennuyer et de résister à ce comique de situation et à ces combats très inventifs.
J’éviterai de faire la comparaison avec sa suite, Combats de Maîtres, qui est également excellente même si le charme est différent. Ici, on se bat dehors, au grand air, dans des prairies ou des clairières à la manière d’un bon vieux Kurosawa, et l’effet rendu n’est pas le même. Enfin, au regard des derniers films de Chan, on avait un peu oublié à quel point c’est un artiste martial talentueux et inventif doublé d’un acteur remarquable. C’est bon de pouvoir s’en rappeler… C’est donc un film à louer absolument pour une très bonne soirée en perspective.
Beaucoup d'énergie et de combats dans ce classique du kung-fu comédie
Drunken Master est un des fleurons du kung-fu comédie, genre lancé
a cette époque par Jackie Chan. Il bénéficie de la renommée
du personnage principal, à savoir Wong Fei-Hong, rôle repris
dix ans plus tard par Jet Li puis Chiu
Man-Cheuk dans la série mythique des Once Upon the Time in China.
Le traitement est bien sur différent ici, beaucoup plus comique. De
plus, Jackie apprend la technique de l'homme saoul, et on quitte définitivement
les chemins du sérieux pour entrer dans ceux du joyeux délire.
Au niveau rythme, le film est très rapide, pas de temps morts, énormément
de combats, peut-être trop. C'est un défaut assez classique dans
les premiers Jackie Chan, le rythme est trop constant. Ses films de la fin
des années 90 sont bien mieux maitrisés de ce point de vue.
La réalisation de Yuen Woo-Ping est impeccable pour ce qui est des
combats, ce qui représente la majeure partie du film. Autrement, rien
à redire, c'est simple et efficace.
Le film fait cependant un peu "campagnard" comparé aux autres productions
sur le même personnage, notamment la fabuleuse suite de 1994. Il ne
tient pas la comparaison au niveau des décors et de la photographie.
De même, Jackie était certes beaucoup plus jeune et énergique,
mais son jeu est moins efficace du point de vue comique. Les combats sont
donc très rapides et techniquement impressionnants, mais ceux du deuxième
opus sont beaucoup plus marrants, à se rouler par terre parfois. Au
final, j'ai été un peu déçu par ce premier épisode,
surtout que j'avais vu le second plusieurs fois auparavant et qu'il fait partie
de mes 5 films d'arts martiaux préférés. La comparaison
est donc un peu rude pour ce film qui va à cent à l'heure et
regorge de combats. Mais une fois de plus, le vieux sage est plus efficace
que le jeune chien fou... (oui je sais, c'est nul comme vanne...: )
Simon Yuen for ever
Outre les excellentes chorégraphies, la drôlerie d'un des meilleurs Jackie Chan minimum début de carrière et un très bon Hwang Jang Lee reprenant son rôle de méchant, c'est bien (pour moi en tout cas) le personnage de "Mendiant So" incarné avec malice et charisme par le père de Yuen Woo-Ping qui apporte une véritable chaleur à cet indémodable du genre. Certes il est doublé sur plus d'un combat mais vu son âge au moment du film, impossible de lui en vouloir. Lui et Jackie forme un duo juste symbiotique, toujours attachant, parfois même touchant.
09 janvier 2020
par
A-b-a
MITIGÉ
Commençons tout d'abord par l'aspect positif de Drunken Master : Le coté comédie est des plus sympathique. On prend réellement plaisir à voir Jackie Chan faire ses gags et jouer au Charlot. En revanche, là où le bas blesse : les séquences d'action ! Les combats sont vraiment ratés je trouve, mal chorégraphiés, par conséquent ce n'est jamais crédible. On dirait non pas qu'ils combattent mais qu'ils dansent. Cet aspect a tendance à faire sortir le spectateur du film et c'est vraiment dommage.
Dans mon top3 personnel de Jackie!!
Celui là c'est quelque chose,j'ai vu la suite avant de le voir,et pourtant bien que moins bien decoupé que sa suite(il est difficile de souffler tant il y a de scènes de combats ou d'entrainements) c'est quand même pour moi un chef d'oeuvre du cinéma de kung-fu sauce Hong-Kongaise.Jackie et tout les autres protagonnistes(le tueur,le maître ivre,le père,le pro du baton,king kong...) sont tous agréables à suivre dans leurs rôles et contrairement à combats de maîtres 2 ,on rigole très souvent(même si c'est pas vraiment fin...).Les chorégraphies sont pour moi quasi parfaites(pour pas dire parfaites) et on voit pas le temps passé de ce film,personnellement je l'ai bien vu 5 ou 6 fois et je me suis jamais ennuyé.Je vous le conseil vraiment,car en le voyant les films de"kung-fu" qu'on nous sert depuis presque 10 ans vous paraitront vraiment fades!Chapeau l'artiste!!
un film de 78 qui depasse largement certains films tres récent ce film a pas pris une ride
superbe ce "drunken master" mais pas le dvd qui est coupé de 12 minutes. je prefere 100 fois la k7 de hk video que le dvd de "seven".
27 décembre 2002
par
jeff
pas si mal
Simon yuen étonne et peut faire pitié,mais c'est surtout sur jackie chan qu'ont peu s'appitoyer,vu les exercices qu'il doit faire,pendant que son maitre se remplit le cornet!
Belle prestation martiale !
Yuen Woo Ping et Jackie Chan à leurs débuts... Pas si mal à l'exception du manque cruel de rythme !
Un bon point pour Jackie.
Même si ce film ne vaut pas le fameux "snake in the eagle's shadow", il est très bon : les chorégraphies de Yuen Woo-ping marchent toujours aussi bien et les dialogues ringuards font toujours autant rire.
De plus il est toujours un plaisir de voir des combats de la "boxe de l'homme saoul" quand on aime les films de kung-fu.
Un film à mettre dans sa collection...
des arts martiaux rien que des arts martiaux
Ce qui me fait marrer c'est de voir comment les "scénaristes" se débrouillent pour coller une scène de baston. Style C'est ma place; j'étais assis la d'abord; Battons nous! ou encore Vous n'avez pas payé l'addition; je m'en fous; Battons nous! etc. Hilarant et a peine grillé.
Sinon, y a pas a dire, ca pète. Mais le film manque encore d'équilibre, d'enjeux qui font monter l'intensité. Drunken Master, c'est un peu un brouillon, un rush certes virtuose, mais inabouti
ça n'a pas prit une ride
Que dire de ce film aux chorégraphies magnifiques, si ce n'est EXCELLENT. Le meilleur film de comedy kung-fu.
Le meilleur moment du film pour moi, c'est quand Jackie s'exerce aux différentes représentations de la boxe de l'ivrogne a l'entrainement.
En effet, le scénario n'est pas terrible. On peut même dire que le film est fauché: tournage en pleine campagne, bruitage grotesque (les coups de vent qu'on entend pour chaque mouvement lors des combats). L'intérêt du film réside dans les scènes martiales avec un Jackie Chan tout jeune encore mais déja très fort. La réalisation de Yuen Woo Ping n'est pas extraordinaire mais pas catastrophique. Les scènes d'entrainement sont superbes, rien que pour ça , le film vaut le détour.
yuen woo ping + jackie chan = bon film évidemment !
Un des premiers succès populaires de jackie grâce à des chorégraphies très maîtrisées bien que parfois executés un peu lentement. Pas grave, ce film reste l'une des pièces maîtresses de la Kung Fu Comédy.
Boire ou aplatir...il faut choisir!
Après le succès impressionnant de "Snake in Eagle's Shadow" en 1978, l'équipe Jackie Chan, Yuen Woo Ping et Ng See Yuen reprend du service dans ce classique incontournable de la comédie Kung-fu.
Le personnage mythique de Wong Fei Hung est tourné en dérision, il n'est plus un justicier populaire mais un garnement gâté, impertinent et réticent (voire allergique) à toute forme d'effort ou d'apprentissage, ce que le scénario n'hésite pas à montrer allègrement:
Le jeune Wong Fei Hung (Jackie Chan), fils du respecté et célèbre médecin Wong Chi Yin, mène une vie insouciante. Il partage son temps entre ses amis, les filles et les duels, c'est d'ailleurs à la suite d'un de ces duels qu'il va s'attirer les foudres de son père, ce dernier décide de punir Fei Hung et de faire venir son oncle Hsu Hai Yi (Simon Yuen). Fei Hung n'a pas le souvenir de cet oncle mais on lui rapporte qu'il est réputé pour sa sévérité. Fei Hung préfère s'enfuir mais il tombe par hasard sur ce même oncle lors d'une rixe dans un restaurant. Un apprentissage rude et compliqué commence mais Fei Hung ne le supporte pas et fuit. Il se retrouve face à un mercenaire (Huang Jang Lee) qui lui donne une leçon mémorable, cette défaite amère fait naitre en lui une envie d'apprendre, il retourne alors chez son oncle...
Ce personnage s'éloigne de celui que Jackie tenait dans "Snake in Eagle's Shadow", celui qui désirait tant apprendre se transforme en vaurien irrespectueux. Fei Hung est encore un enfant épris de liberté qui ne veut pas apprendre, préferant sa situation insouciante.
Critique de leur film précédent et révélateur de leur nouvelle position dans l'industrie cinématographique hong-kongaise, Drunken Master ("combat de maitre" ou "le maitre chinois" en v.f) s'approche de "half a loaf of kung-fu" (voir critiques) avec un ton résolument plus cartoon, le côté dramatique de "Eagle's Shadow" ayant été abandonné au profit du Non-Respect le plus total (ironique et plus commercial sans doute) avec des personnages (le king-kong du restaurant, le lutteur chauve "crane d'acier") et des scènes (le vaincu recouvert de bandelettes comme une momie) irréalistes. Un ton toujours comique mais donc plus irrespecteux et beaucoup moins lyrique et dénonciateur que celui de "Eagle's Shadow": des personnages impétueux, des combats plus présents et, comble du comble, le doigt d'honneur final de Fei Hung à son adversaire. Un ton provocant pour plaire, sans doute, aux détracteurs de leure première oeuvre, et cela sous la forme d'un gigantesque "@!#$" à l'image de ce Fei Hung désinvolte, Jackie et Woo Ping ont pris le pouvoir et ils le montrent. Comme Fei Hung, ils sont ivres mais de gloire et de succès, leur carrière est entrain d'exploser et ils sont comme possédés par le démon de la victoire, ils veulent rester comme Fei Hung là où ils se trouvent...au sommet, dans le confort complet! Cependant, à l'instar du personnage principal, ils ne s'endorment pas sur leurs laurières et continuent à faire de leur mieux notamment au niveau des combats où les chorégraphies tiennent du miracle de précision et de fluidité.
Critique mais également revendication de leur nouveau statut, Drunken Master est donc complémentaire et quasiment indissociable d'"Eagle's Shadow", que ce soit au niveau du fond ou de la forme...
Si les thèmes sont en majeure partie les mêmes mais abordés de manière différente et dans un but différent, la forme est quant à elle identique!
Au niveau photographie, montage, costumes, décors, pas la moindre incartade, c'est pareil.
Les combats, plus comiques et surréalistes, délaissent le côté gracieux et acrobatique de "Eagle's Shadow", ils sont néanmoins très bons.
Film hommage à leur gloire, Drunken Master est le classique de Jackie Chan et Yuen Woo Ping qui s'auto-parodient et poussent plus loin les limites de la Kung-fu Comedy!
Soulignons que le film en v.f est largement coupé (13 minutes!), à voir donc en version cantonaise intégrale...
Le duo Chan/Woo Ping continue sur sa lancée
Difficile de ne pas se laisser emporter par tant d'énergie. les combats sont très intéressants, tant les styles présentés sont variés et bien menés. Que ce soit la boxe ivre, les différents styles animaux, les combats armés, ou l'utilisation de l'environnement, tout y est.
Donc chorégraphiquement parlant, il faudrait être difficile pour ne pas être satisfait. Le traitement infligé au personnage de Wong Fei Hung est proche du personnage que Jackie interprétait quelques années plus tôt dans "half a loaf of kung fu", et permet quelques affrontements savoureux, tant verbalement que physiquement.
Par contre, la réalisation est des plus rudimentaires, on pourrait même la qualifier de campagnarde comparé à ce qui se faisait à l'époque. On sent que le film a été vite tourné après "snake in the eagle's shadow". D'ailleurs les combats, aussi jouissifs soient ils, sont beaucoup moins gracieux que dans ce dernier.
Comme le rythme est soutenu et l'humour omniprésent, on ne s'ennuie pas, mais on regrettera le peu d'enjeux. Ce manque de tension dramatique enlève un peu d'intérêt à l'ensemble.
Reste un divertissement fort sympathique.
A noter que Jackie "je suis jamais doublé sauf quand les assurances m'y obligent" chan, est doublé plusieurs fois dans le film.