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Kamikaze Club

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les avis de Cinemasie

3 critiques: 3.75/5

vos avis

17 critiques: 3.88/5

visiteurnote
Sauzer 3
Illitch Dillinger 4
chronofixer 3
Samehada 4
Pikul 3.75
Cuneyt Arkin 4
seka 4.5
Jérôme.D 4.25
Izzy 4.25
bazdebaz 4.25
bruce randylan 3.25
Fusako 3.5
k-chan 4.25
Jérémy 4.5
OshimaGosha 3.5
shaman 4.5
Titeuf@ 3.5


classer par notes | date | rédacteur    longueurs: toutes longueurs moyen et long seulement long seulement

J'ai un peu honte là, j'ai m'impression d'être passé de quelque chose quand je vois les autres notes. Peut être étais dû à un manque de concentration mais je ne suis pas vraiment rentré dans l'histoire.
FUKASAKU est déjà très moderne dans sa réalisation, le talent est là mais je n'ai pas été aussi impliqué que dans Combats sans code d'honneur  par exemple.
A revoir peut etre plus tard...

27 février 2009
par chronofixer


The Sting...

- Avis avec spoiler - Dire que le style de Blackmail is my life est bâclé, comme semble l'entendre Fukasaku peut paraitre un doux euphémisme, mais le baclage est probablement ce qui fait que l'on s'attache à l'oeuvre entière de Fukasaku... dans le fond, ce sont les films qui semblent le plus bâclés qui sont le plus représentatifs de son style et il semblerait abusif de déclarer que ce film-ci l'est de loin plus que Cimetière de la morale ou Combats sans code d'honneur. La différence de ce film avec ses oeuvres plus tardives ne tient pas au style, au thêmes, mais simplement à la façon, relativement plus traditionnelles (tout cela est bien entendu à relativiser), de développer l'histoire et les personnages. Là où les grands films seventies se posent comme de véritables tragédies, celle d'une époque, d'un monde, dans lesquelles les personnages sont désintégrés et broyés dans la marche de l'inéluctable (c'est toute la force inouïe de Cimetière de la morale, en ce que son personnage Ishikawa est celui qui se débat comme un beau diable dans un engrenage infernal qui le conduira à la folie et à la mort), Blackmail is my life fait plutôt figure de drame, au sens où c'est la question du choix et de la faute qui se pose... le personnage de Matsukata Hiroki est un escroc qui est victime de sa propre ambition et de sa propre loyauté. Ce n'est que dans la mesure où il veut pêter plus haut que son cul qu'il faillit à survivre et s'expose à la sanction ultilme... c'est pourquoi ce film est plus orienté sur les personnages du drame, leur psycholgie, leurs états d'âme, que d'habitude (l'exemple inverse ultime étant incarné par la série des Jingi naki tatakai, où les différents personnages sont autant de figures abstraites qui pretent leur visage à des configurations abstraites, à des noeuds de pouvoir, des antagonismes, des positions stratégiques,...) Ce qui rend ce film paradoxalement (dans la mesure où il est surement le plus chargé esthétiquement des Fukasaku) plus classique et linéaire dans son déroulement. Tout cela n'enlève rien au caractère admirable de ce film, il en définit et en limite d'autant mieux la position de Kamikaze club (titre ridicule...) dans l'oeuvre de Fukasaku.

16 octobre 2007
par Cuneyt Arkin


Un petit bijou du grand Fukasaku

A l'approche de la quarantaine, se film de Kinji Fukasaku n'a pas pris une seule ride, il est excellent et toujours interressant a regarder. Une totale réussite tant au scénario qu'a la réalisation. Du grand Art!!

15 août 2004
par seka


Imbattable

Grand moment pop sublime, Blackmail is my life est aussi vif qu'un coup de cran d'arrêt bien placé. Eclaté, saturé, bordélique et génial, c'est encore l'un de ces grands moments sans correction d'un Fukasaku sauvage, vif et visionnaire. C'est du néo-réalisme kitsch, pris sans hasard au milieu d'une sérigraphie signé par Warhol. Blackmail is my life jouit d'une liberté inouie, ses plans, son découpage, son montage, toute sa mise en scène n'est qu'un acte ravageur aux conventions et le film un grand poème bourré d'une humanité sans discours. Tout n'y est que sensualité ténue éclatant comme des saillis à l'érotisme sanguinaire. On y fait l'amour comme des fous dans une bagnole comme s'il ne restait plus que ça à vivre lorsque tout est gangréné. Entre cinéma purement graphique et violent, on s'y glisse comme si tout y était la représentation de la facture la plus cool et moderne. Du cinéma essentiel, rare, sans schéma, sans direction. Un grand moment de liberté.

10 mars 2004
par Jérôme.D


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