Même pas mal...
Le concept de départ était interessant. Mais le resultat final est juste catastrophique. Ce n'est certainement pas avec ce film que
Michelle Yeoh reussira à convaincre de ses talents d'actrice. Pourtant tout est fait pour la mettre en valeur.
Autant revoir
My Stunts avec
Jackie Chan beaucoup plus instructif.
Le film suit trois épisodes de la vie d'une cascadeuse interprétée par Michelle YEOH. Dans la première partie consacrée au chef de l'équipe de cascadeurs (Sammo HUNG), on découvre les risques du métier, ainsi que les contraintes extérieures qui font le quotidien de cette équipe soudée. Dans une seconde partie où Michelle lache son équipe pour suivre le bellatre Ken LO parti monter un karaoké en Chine, on a droit à une petite romance qui finit mal un peu ennuyeuse. Enfin dans la dernière partie, Michelle revient à HK où elle essayera de protéger le fils de son ancien boss, menacé par les triades. La première et la troisième partie du film sont assez intéressantes, mais le milieu du film plombe un peu le reste à vouloir nous prouver que bien qu'étant une fière cascadeuse, Michelle est aussi une faible femme. Le tout reste assez équilibré pour ne pas s'ennuyer et le casting, Sammo et Michelle en tête, ajoute un charme supplémentaire à cette histoire, qui peut aussi être un peu vu comme un documentaire. Ironie du sort, on peut voir pendant le générique de fin que Michelle s'est réellement blessée lors du tournage de ce film qui se veut également un hommage aux cascadeurs de HK qui risquent leurs vie pour nous divertir.
MAKING-OF SWORDMAN 2
Grosso modo c'est une petite bluette sentimentale sans grand interêt,je devrais lui mettre une note de 1 voir 2 mais non car il y a 2 ou 3 trucs assez sympa.
résumé:michelle yeoh(craquante et touchante)est une cascadeuse voulant faire sa petite place dans le monde impitoyable du cinoche,ça c'est pour la 1er partie;ensuite elle part en chine ouvrir un resto avec un gars dont elle est follement amoureuse qui va la tromper(moi jamais je ne te ferais ça michelle lol),ça c'est pour la 2eme partie.
Parlons des trucs sympa:le film a était tourné en 1996.Donc le début se passe pendant le tournage d'un film genre swordman 2.C'est génial on peut un petit voir les moyens de tournage,les problémes techniques,les relations entre les techniciens,ect...C'est toujours mieux que rien puisqu'il n'existe pas d'images de tournage des films de hk.De plus il y a une impression bizarre car le film a été produit aprés la mort du cinéma de hk en 1995,on dirait qu'il en ait quelque part conscient,une page est tourné....A rajouté au bénefice du film samo hung dans le rôle d'un réalisateur/chef cascadeur se battant à la fois contre un budget peau de chagrin et contre les triades.
Galipettes en cascades
Projet initié à la demande du producteur et de Michelle Yeoh, la (parfois) talentueuse Ann Hui tente donc un intéressant regard derrière les coulisses (après son très grand succès populaire et critique de "Summer Snow") du métier des cascadeurs de HongKong.
Ancienne assistante, elle avait déjà tenté un premier projet de documentaire dès 1975 et compte parmi ses films favoris son ambitieuse adaptation de "Romance of book and sword".
Indéniablement, sa première partie, regard mi-fictif, mi-documentaire est parmi les moments les plus réussis du film. On y voit tous les préparatifs des cascadeurs, leurs moments de doute, leurs réussites et leurs ratés. Hui aurait peut-être pu davantage pousser le degré de réalisme, mais son film permet déjà un bien bel aperçu.
Au moment de commencer à tourner en rond, les scénaristes ont crû bon embrayer sur une seconde histoire très peu en relation avec la première: celle de Yeoh s'amourachant d'un bellâtre (l'ex-mannequin Jimmy Wong dans son premier rôle à l'écran) et ouvrant un troquet en Chine. Parabole très peu réussie sur la prochaine rétrocession de Hong-Kong à la Chine et l'éventuelle réussite économique, cette partie n'a d'autre intérêt que de montrer toute la beauté de Yeoh "au quotidien et de montrer une autre facette de son jeu. Une bagarre totalement tirée par les cheveux tire tout de même le spectateur de son assoupissement discret, mais certain.
Arrive alors une troisième partie totalement ratée – d'après l'aveu même d'Ann Hui.
La réalisatrice dit cette partie avoir été imposé par les producteurs, retirant au moins une partie de l'échec des épaules des scénaristes et d'elle-même. Soit. Du coup, elle aurait voulu faire quelque chose de plus abstrait, partant du style documentaire de la première partie, à un style purement fictif en milieu du métrage à une forme plus abstraite – à l'image des folles productions hongkongaises illogiques à avoir poussé comme des champignons sur la pellicule dans les années 1990. Soit. Sauf qu'elle a raté son pari et à la vue des premiers rushes, elle s'incline devant la colère de ses producteurs et de sa propre équipe technique pour tenter de récupérer le coup, re-filmer des scènes complètes et tenter de rattraper le tout au montage.
En résulte non pas un bouillon indigeste, mais un très curieux assemblage, qui provoque – au mieux – l'ennui poli.
Le générique de fin se veut un retour au style documentaire avec un accident survenu au cours du tournage – et s'apparentant à l'une de ses fins à la "Jackie Chan": on y voit Michelle Yeoh faire une mauvaise chute pendant le tournage de la scène du saut du pont. Correctement harnachée, la précipitation du tournage (une dure réalité jusque dans la réalisation des films plus "posés" comme ceux d'Ann Hui…) s'est fait déconcentrer Yeoh, qui a "atterri" trop en biais et a manqué de justesse se briser la nuque. Elle s'est gravement blessé le dos, ayant eu pour conséquence de passer un mois à l'hôpital et devant se faire doubler dans la plupart des scènes d'action par la suite du film – ce qui se voit à l'écran, privant le film d'un autre cachet de son authenticité première recherchée.