visiteur | note |
seizan | 3.25 |
Samehada | 3 |
hkyume | 2.75 |
Illitch Dillinger | 2.75 |
Production Toho, Ninjutsu/Yagyu bugeicho (1957) de Hiroshi Inagaki met en scène l’immense Toshiro Mifune dans le Japon féodal sous les traits d’un ninja de Kasumi. Le cinéaste place son film dans une confrontation mélangeant ninja et samouraï où des rouleaux contenant des secrets sont les objets de toutes les convoitises.
Le ninjutsu est l’art du ninja, des espions qui officièrent lors du Japon féodal. Les ninjas ne se présentent plus tant ils sont ancrés dans l’imaginaire, ici comme ailleurs. Toshiro Mifune interprète un ninja respectant au mot leur doctrine. Pourtant il succombera aux charmes de
Tout au long de Ninjutsu, les préceptes ninja sont énoncés dans ce chambara. Solitaire, n’éprouvant pas l’amour, vivant dans l’obscurité, les ninjas ne profitent pas de leur réussite. Ils accomplissent leur mission, un point c’est tout. Ninjutsu exploite les interventions secrètes des ninjas mais aussi leur affrontement à des samouraïs dans un imbroglio scénaristique où tout ce joli monde se plante dans les pattes par un MacGuffin des plus mystérieux.
Dans Ninjutsu, si les combats aux sabres et autres bombes explosives sont de rigueur, il n’a rien à en retenir. Les scènes de sabres, certes parsemés tout du long sont bien trop plates pour donner un relief au film de Hiroshi Inagaki qui garanti ici le minimum syndical. On préférera s’arrêter sur l’intrigue et voir se déchirer des clans pour ces parchemins si importants.
Les destinés humaines, les complots, les trahisons font de Ninjutsu un petit chambara sympathique qui se laisse regarder avec une présence charismatique de Toshiro Mifune qui sauve les meubles de cette production quelque peu blafarde.