JACKIE CHAN
Jackie est né en 1954 à Hong-Kong, et entre dès l’âge de 7 ans à l’Opéra Chinois, où il apprend la danse, le chant, le théâtre et les arts martiaux. ll y rencontre Samo Hung et Yuen Biao avec qui il formera un trio célèbre (voir Le Marin des Mers de Chine). Dix ans plus tard, il obtient son diplôme, et décide de rejoindre ses parents partis en Australie. Il retourne vite à Hong-Kong où il débute une carrière de cascadeur pour la Shaw Brothers (un important studio chinois de l’époque). Il participe à deux films de Bruce Lee, alors au sommet de son art. Ses performances de cascadeur le font remarquer, et il tourne son premier film en tant que rôle principal. C’est le début d’une longue série de film de kung-fu sans grand intérêt entre 1971 et 1977. A l'époque, tout le monde tentait de trouver le nouveau Bruce Lee et Jackie faisait alors partie des nombreuses pâles imitations du maître.
1977 est une année charnière, puisqu’elle voit l’apparation du genre Jackie Chan : le mélange kung-fu/comédie. Jackie a compris que personne ne pourrait égaler Bruce Lee dans on propre style. Il s'est donc inventé son style propre, qui est en fait l'antithèse totale du Jeet Kune Do de Bruce. C’est un triomphe immédiat en Asie, et Jackie décide donc de conquérir l’Amérique au début des années 1980. C’est un échec retentissant, et il repart à Hong-Kong où ils enchainent les films, pour la plupart des comédies d’action. Il remporte le prix du film de l’année à Hong-Kong en 1985 avec Police Story.
Il débute une carrière de producteur en 1987, menée en parallèle de celle d’acteur. Il continue dans son créneau jusqu’en 1994, année de la sortie de Drunken Master II où il atteint l’apogée de sa carrière à Hong-Kong (voir filmographie).
En 1995, il tourne un film à Vancouver sous la direction de son compatriote Stanley Tong: Jackie Chan dans le Bronx. C’est un succès surprise lors de sa sortie aux USA (n°1 le 1er week-end ), et Jackie réussit à percer sur le marché américain presque sans le vouloir. La sortie de Contre Attaque est l’occasion pour lui d’être honoré, puisqu’il laisse l’empreinte de ses mains sur une plaque dans Hollywood Boulevard.
1998 est une nouvelle année faste pour lui, puisqu’il remporte un succès très conséquent avec Rush Hour, qui dépasse les 130 millions de dollars de recettes aux USA. Le film ne s’incrit pas dans la plus pure tradition Chanienne, mais reste très représentatif du bonhomme.