le secret des 18,25 couteaux suisses volants

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26/03/06 13:15 

franchement Chen Kaige ou Zhang YimOU, avec leurs films exécrables, ce sont Les "JoSéE DayanT ChinoIS". IlS ont la meme ConCePTION dU cINEMA, leS memes AmBitions ArtIstiques qu'elle. Prenez un "Compte de MonTe ChRisto" avec Gégé Depardieu, Ornella Mutti , ean roCHEFORT OU qU'un "Roi maudit". Un Gros Budget, Un Casting énorme, et Des Effets Spéciaux et UnE adaptation trèS lIBRE d'Une Trame HistoriQue et Pupulaire. Et Il y En A encore AUJOURDhUI POur cRier au Genie avec ces Deux Nazes Surfaits Et lARgEMENTs surestimés.


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29/03/06 11:00 RE: le secret des 18,25 couteaux suisses volants

Merci pour cette belle parole d'expert qui ose débrousailler courageusement dans la médiocrité ambiante des génies surfaits et éclairer d'un jour nouveau la foule de leurs pauvres inconscients d'admirateurs décérébrés.


MOUARF OUARF OUARF...



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01/04/06 00:24 RE: le secret des 18,25 couteaux suisses volants

Et là, je viens juste de me prendre une belle bouffée d'humanité avec un "Riding Alone for Thousands of Miles" qui me prouve une fois de plus à quel point Zhang Yimou peut être capable de se réinventer de film en film, jamais là où on l'attendrait (c'est un grand cinéaste, quoi).


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01/04/06 11:48 RE: le secret des 18,25 couteaux suisses volants

Oui, cette petite pause de Yimou dans sa conquète du monde cinéphile, pour proposer un projet qui devait certainement lui tenir à coeur, est tout à son honneur. Mais il n'arrive pas à mon sens à renouer avec la force qui animait certaines de ses oeuvres d'antan, même si la présence de Takakura Ken dans le rôle titre est un gage de qualité considérable. Et puis, par les temps qui courent, faire un film sino-japonais versant dans un trop plein d'humanisme comme celui-ci, je ne sais pas si je dois trouver ça complaisant ou héroïque.


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03/04/06 12:26 RE: le secret des 18,25 couteaux suisses volants

C'est clair : "Riding Alone for Thousands of Miles" n'est pas un "grand film" avec lequel Zhang Yimou va partir à l'assaut du monde de cinévores de masse (les "cinéphiles"... comme tu y vas !... ^____^). C'est juste un petit film simple racontant une petite histoire au cadre très personnel (=porté sur une personne) de la plus juste manière. Je trouve même fort appréciable le fait qu'il ne se soit pas forcé à présenter la chose en appuyant sur la forme ou le fond (pas noté de "trop plein d'humanisme" pour ma part) afin d'être plus vendeur. En tout cas, moi je m'en contente. Et puis, ce n'est pas la première fois qu'il fait un film sans chercher forcément l'approbation du grand publique mondial puisque il aura régulièrement alterné entre ces deux styles de productions.

>> par les temps qui courent, faire un film sino-japonais versant dans un trop plein
>> d'humanisme comme celui-ci, je ne sais pas si je dois trouver ça complaisant ou héroïque.

Dans ma vision, le fait que personnage principal soit japonais ne pose pas de problème : il est juste présenté et considéré comme un étranger, rien de plus et rien de moins (il aurait pu être russe, français ou quoi que ce soit d'autre que ça n'aurait pas fait de différence). Bien qu'on puisse être porté à faire un parallèle entre la situation des personnages et le contexte sino-japonais (que l'on mettrait en ce cas au compte d'une mé-compréhension mutuelle mais pas sans issue), je pense personnellement que ce film est tout bonnement au-dessus de cette problématique et qu'il serait vain de tenter un tel amalgame.
Bref, l'héroïsme ou la complaisance n'était pas le but de ce film.



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03/04/06 12:41 RE: le secret des 18,25 couteaux suisses volants

Ah oui, au fait...

>> la présence de Takakura Ken dans le rôle titre est un gage de qualité considérable

Ben, Takakura Ken est tout simplement excellent dans ce film.
Je ne connais pas grand-chose de sa filmographie et je ne sais donc pas si ça vient de ses qualités d'acteurs ou si c'est par simple nature mais là, on peut dire qu'il est l'exact représentation du personnage.
Pour ceux qui apprécient le bonhomme, voilà un argument de plus pour voir ce petit film remarquable... ;-)



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15/04/06 22:43 RE: le secret des 18,25 couteaux suisses volants

Comment pouvez-vous cracher sur Zang Yimou et Chen Kaige ?

Vous avez sans doute oublié que commercial ne rime pas forcément avec navet (même si c'est souvent le cas). En l'occurence, même si les films de ces deux réalisateurs sont très commerciaux (surtout Zang Yimou bien sûr), leurs films sont remarquables et réellement artistiques. Je ne vois pas comment vous pouvez nier les avancées de films comme Hero, ou la force de films comme Adieu ma concubine ...

Les mêmes propos reviennent à tour de bras sur ce forum.
Ne vous étonnez pas qu'il soit déserté !
Les gens veulent des vrais commentaires, un peu plus profonds que "des vrais nazes surfaits". Ces films sont souvent ceux qui les ont attirés vers le cinéma asiatique, et même si leur culture est à faire, ce n'est pas en crachant sur Zang Yimou que vous les intéresserez...



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16/04/06 07:11 RE: le secret des 18,25 couteaux suisses volants

Comment ça c'est deserté ? Mais non voyons, on a même un troll velu qui revient regulièrement :O)


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16/04/06 14:02 RE: le secret des 18,25 couteaux suisses volants

> Je ne vois pas comment vous pouvez nier les avancées de films comme Hero, ou la force de films comme Adieu ma concubine...

Personne ici ne nie les qualités d'Adieu ma Concubine...

De même qu'il serait difficile de nier les "avancées" de Hero : une démocratisation des films reposant avant tout sur un budget confortable et se complaisant dans une esthétique facile et avant tout pensée pour émerveiller les foules. Il y a certainement des points positifs à retenir (le fait d'inciter les gens à se pencher un peu plus sur le cinéma chinois, ...), mais je n'ai vraiment pas envie d'en faire l'inventaire. Sur un plan formel (je n'ai pas non plus envie de relancer le débat sur le fond), Hero est une véritable célébration de la facilité.

Je n'ai rien contre les gros films de divertissement, mais il serait bien de ne pas tenter de faire passer une oeuvre avant tout commerciale pour le nouveau chef-d'oeuvre d'un auteur qui n'en est (était ?) plus un.

Pour terminer, il va de soi que les deux films en question ne sont en aucun point comparables et que le simple fait de les associer comme cela a été fait remet fortement en cause ce qui a été dit.



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16/04/06 17:40 RE: le secret des 18,25 couteaux suisses volants

Il y a un certain respect qui s'impose face à des personnalités ayant apporté un nouveau souffle à la cinématographie chinoise à la fin des années 80 et dans les années 90, certes. Mais cela ne constitue pas non plus une raison pour sanctifier les auteurs de catastrophes filmiques telles que celles probablement visées par l'instigateur de ce topic.
Quant au cas "Hero", ce film ne présente pas de grandes avancées esthétiques ou narratives. A moins, peut être, de n'avoir jamais eu sous les yeux un "Rashomon" et un "Touch of zen" :-)



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16/04/06 17:55 RE: le secret des 18,25 couteaux suisses volants

> Comment pouvez-vous cracher sur Zang Yimou et Chen Kaige ?
Certains n'aiment pas vraiment ces deux là mais après tout chacun ses goûts, moi qui suis plutôt de ceux qui leur sont favorable je ne crois pas que ni Yimou, ni Kaige (encore qu'avec Wu Ji...) n'aient besoin de personne pour prendre leur défense. Ceux qui n'aiment pas ont leurs raisons mais ça ne change rien au plaisir de revoir Adieu ma concubine ou Hero, pas de quoi se prendre la tête en tout cas, cool DiaKr ;-)



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18/04/06 13:44 RE: le secret des 18,25 couteaux suisses volants

>> je ne crois pas que ni Yimou, ni Kaige (encore qu'avec Wu Ji...) n'aient besoin de personne
>> pour prendre leur défense

N'empêche que je voudrais bien dire quand-même certaines petites choses. ;-)

Alors, en prenant les choses dans l'ordre :


>> "Hero" [...] ne présente pas de grandes avancées esthétiques ou narratives. A moins, peut être,
>> de n'avoir jamais eu sous les yeux un "Rashomon" et un "Touch of zen"

Heu, là il faudrait peut-être un peu arrêter de ressortir ce soit-disant lien entre "Hero" et "Rashomon" et présenter le grand Akira Kurosawa comme l'inventeur de ce type de récit.

Non seulement, cette astucieuse présentation provient de l'une des deux nouvelles de Ryunosuke Akutagawa qui ont inspiré le film de Kurosawa mais qui plus est les structures narratives des deux oeuvres citées sont selon moi bien différentes : tandis que "Rashomon" présente des visions subjectives complètes mais parallèles d'un même évènement, "Hero" aborde son récit par couches de compréhension complémentaires. Et quand bien même, je ne vois pas le mal qu'il y aurait eut à reprendre une idée dont Zhang Yimou ne s'est de toutes façons pas prévalu comme inventeur.

Après, pour ce qui est du coté esthétique (que je trouve d'une recherche pas moins valable que celle d'un "Touch of Zen" mais une fois encore très différente), le choix opéré peut effectivement plaire ou non mais j'estime personnellement qu'il soutient parfaitement le rythme et le mode du récit plutôt qu'il constitue un effet de séduction sur-ajouté à destination du grand publique ainsi qu'il est souvent suggéré.



>> Sur un plan formel [...] Hero est une véritable célébration de la facilité.

Et d'une : si c'était d'une telle facilité, je me demande bien pourquoi la somme de tâcheron sévissant actuellement dans le monde cinématographique (à HK comme ailleurs) n'avait pas déjà tenté le coup.

Et de deux : ce qui me semble à priori (puisque je ne l'ai pas vu en totalité) une véritable célébration de la facilité de la part de Zhang Yimou serait plûtot à chercher du coté de "La maison des poignards volants". C'est un choix de genre comme un autre de la part d'un réalisateur particulièrement éclectique mais c'est une raison qui m'est personnellement suffisante pour que j'ai fait l'impasse dessus jusqu'à aujourd'hui.

Et de trois : moi, malgré un avis mitigé lors de la première, j'aime ce film d'avantage à chaque vision alors faisez pas @!#$. ^______^



Pour passer au cas de Chen Kaige, je dirais juste que j'ai revu très récemment son "Terre Jaune" de 1984 avec un immense plaisir (spéciale dédicace à l'ours chat pour me l'avoir remis en mémoire) et qu'avec le recul je le considère comme une vraie petite révolution cinématographique considérant le lieu et l'époque. En revanche, j'avais déjà suffisamment subi la pesanteur de "L'Empereur et l'Assassin" pour ne pas me laissé tenter par "Wu Ji" pour l'instant. J'ai peut-être tord mais c'est mon choix.



Bref, Chen Kaige comme Zhang Yimou sont des réalisateurs à la carrière suffisamment riche et variée pour que chacun y trouve son compte et je suggère en conséquence qu'on ne les juge pas sur un ou deux films pour lesquels ils auraient "trahi" selon nous un éventuel sacerdoce de grands cinéastes (sans quoi ils ne seraient pas tant attaqués).



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18/04/06 14:30 RE: le secret des 18,25 couteaux suisses volants

quelqu'un a-t-il deja vu le dernier ZHANG yimou, Riding alone for 1000 miles?

perso je l'ai commandé chez buyoyo et je l'attend très prochainement.
pour les détracteurs de ses récentes réalisations, il parait que c'est un peu un retour aux films plus intimistes qu'il faisait dans les annees 90.



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18/04/06 14:43 RE: le secret des 18,25 couteaux suisses volants

chronofixer : goto 3ème à 6ème post... ;-)

Mais en fait de film intimiste, c'est même carrément un film intériorisé entre drame psychologique japonais et chronique paysanne chinoise. Du coup, il peut paraître rebutant par son volontaire manque de spectacle et simple voir banal dans son propos mais reste néanmoins très regardable pour qui apprécie les genres et les intervenants impliqués dans l'affaire. Moi, j'ai été agréablement surpris.



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19/04/06 13:49 RE: le secret des 18,25 couteaux suisses volants

ah oui désolé, ça m'apprendra à survoler les posts.


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19/04/06 16:02 RE: le secret des 18,25 couteaux suisses volants

Au fait... à part Antaeus et moi-même, personne d'autre ne l'a vu, ce "Riding alone for 1000 of miles" ?...

Bon, c'est pas du "7 Swords" de Tsui Hark, du "SPL" avec Samo Hung et Donnie Yen ou du "Fearless" avec Jet Li mais quand-même, un nouveau Zhang Yimou, ça aurait bien dû faire causer un peu plus que ça. Non ?...



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19/04/06 21:04 RE: le secret des 18,25 couteaux suisses volants

Naaan.

MODE moi j'aime les beaux fourreaux ON
Au moins, Hero t'as un tawal de master alors que Touch of Zen, tu peux te brosser pour voir une version digne de ce nom.



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19/04/06 21:26 RE: le secret des 18,25 couteaux suisses volants

snif...


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22/04/06 01:07 RE: le secret des 18,25 couteaux suisses volants

par Panda
Je viens seulement de découvrir qu'on parle du "Riding Alone..." de ZYM ici :)
- vu le titre du topic.....

Je l'ai vu récemment en DVD ( mainland, pas cher et de très bonne qualité, trouvable facilement à Paris ). J'ai passé un bon moment. Je ne dirai pas que c'est le chef-d'oeuvre ultime de Zhang, mais après les "Hero" et "Poignards", c'est quand même un beau film intimiste. Un peu démago sur les bords ( avec toutes les ficelles pour nous arracher quelques larmes ), le film est au final un road movie jamais ennuyeux : les rebondissements discrètement se succèdent, les personnages sont émouvants ou pittoresques, les paysages et lieux traversés sont merveilleux, et l'histoire de cette quête est quand même touchante... Le film a été un échec en Chine.

Dans des récentes interviews, Chen Kaige et Zhang Yimou ont souvent répondu à la question sur la "trahison" de leurs grosses machines par rapport à leurs premiers films. Pour eux, il s'agit d'accomplir une mission nationale : sauver les parts de marché du cinéma chinois en Chine, et si possible promouvoir son expansion. Ils ont l'honnêteté de reconnaître que ces grandes productions wu-xia ne correspondent pas vraiment à leur idée du cinéma, mais il en va de la survie du cinéma chinois face au cinéma hollywoodien.



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