Sans être un chef d'oeuvre, un film martial impressionnant d'énergie et qui a du style
J'apprécie beaucoup Donnie Yen, mes autres critiques de ses films l'ont déjà montré. Mais plus que ses qualités d'artistes martiales (qui sont évidentes), j'aime surtout ce qu'il essaye d'apporter dans ses réalisations. Soyons cependant clair dès maintenant : Donnie Yen n'est pas et ne sera jamais John Woo ou Wong Kar-Wai. Mais au moins, il ESSAYE des choses.
Dèjà dans Shanghai Affairs, j'avais senti cette envie de donner du style à ses films, et aussi de mélanger l'ancien style avec une certaine modernité. Donnie respecte les vieux films de kung-fu, et on ressent ça aussi dans Legend of the Wolf. Pourquoi ? Et bien car il n'a pas peur de présenter des combats à 1 contre 50 comme au bon vieux temps, de déplacer son action à la campagne loin de la ville, de donner à son image un aspect vieillot.
Mais d'un autre côté, le film se passe en partie dans le monde moderne, avec ses ordinateurs et téléphones portables, et avec un style visuel bien différent, plus froid. Donnie a la nostalgie de l'ancien temps, et son personnage le dit. Au diable l'argent si on n'a plus le bonheur. Il ajoute également tout comme dans Shanghai Affairs une histoire d'amour au milieu, avec le même genre de musique (cela ne m'étonnerait pas que ce soit le même compositeur). Il tente donc de faire du vieux films d'arts martiaux, violent et romantique en même temps. Voici déjà un bon point pour lui, je pense qu'il n'est pas le seul à être nostalgique de la grande époque des années 70.
Cependant, d'un autre côté, il tente de faire autre chose que de l'hommage. Regardez la première scène de combat, et on se croirait dans un Wong Kar Wai : angles de caméra délirants, confusion des mouvements, etc... On pense aussi tout de suite à The Blade pour la violence animale qui est dégagée. Excusez du peu pour la comparaison. Je ne dis pas que Donnie égale Wong Kar-Wai et Tsui Hark, mais il donne du style à son film, c'est indéniable, même si cela ne passe pas toujours. Il complique d'ailleurs un peu trop son histoire, qui se déroule à trois voir quatre époques. Le présent pour philosopher sur le passé et souligner la nostalgie, l'après trauma où se déroule la plus grand partie de l'action, ainsi que la période du trauma même et la jeunesse du personnage. La transition entre ces périodes se fait assez bien cependant, et le film est assez agréable à suivre. Ce n'est pas un modèle de narration, mais il évite une construction trop linéaire.
Quant aux personnages, on en trouve principalement 3 : Donnie qui s'accapare presque toute l'attention, Carman Lee dans le rôle de sa dulcinée, et enfin son assistant (je ne connais pas le nom de l'acteur). Je peux déjà en profiter pour souligner un des autres défauts du film : Donnie est un peu comme Bruce Lee, même qualités et même défauts. Même défauts car il se montre beaucoup dans le film, torse nu de temps en temps, et bien sûr, c'est le numéro 1. D'un autre côté, même qualités en moins impressionnantes : présence dans le combat, violence dégagée, petits cris. Donnie admire Bruce, tout le monde le sait (il a d'ailleurs remaké La Fureur de Vaincre en une série télévisée), et c'est évident dans ce film. Il reste quelques miettes à Carman Lee (toujours aussi belle) dans un rôle monolithique (oui mais qu'est-ce qu'elle est jolie !!!). Cependant elle est tellement mignonne quand elle pleure, on pardonne. Reste l'assistant, qui a au moins un rôle plus construit et que j'ai trouvé intéressant même si trop peu développé. Il demande en effet à Donnie de lui apprendre à manier l'épée, et Donnie lui répond quelques considérations philosophiques obscurs, qu'il finira par comprendre lors du combat et face à la mort d'autres personnes. La violence est omniprésente dans ce film mais pas vraiment gratuite. Ce que Donnie souligne un peu plus dans l'épilogue. Bien sûr, il n'a pas inventé l'eau tiède avec ce discours, mais ça sent bon le vieux films d'arts martiaux qui fait autre chose que montrer des combats.
Parlons tout de même un peu de ces combats, à mi-chemin entre vieux films (pour le cadre, le nombre de combattants, les passages très kung-fu classique), style The Blade (pour la violence et le déchainement des forces), Bruce Lee (pour les frappes de temps en temps et les mimiques), et plans expérimentaux. On n'égale jamais les classiques du genre malgré la bonne volonté de Donnie, et le mélange des genres n'est pas parfait. Mais bon dieu, ça déménage !!! Il y a du Wu Xia Pian dans la forêt, du kung-fu avec chaine et batons dans le temple, du face à face final au bord de la mer (hommage à Duel to the Death ?). Les combattants de haut niveau ont tous leur technique (la chaine, la hache, les griffres, etc..) et les combats sont assez longs. Comme Donnie essaie de leur donner beaucoup de style, ce ne sont pas les affrontements les plus lisibles que j'ai vu, mais le montage a du être amusant. Et comme l'a dit Ryoga, on ne peut pas rester insensible à une telle débauche d'énergie.
Donc au final, même si le film n'est pas exempt de défauts et manque d'originalité, je récompense les intentions de Donnie Yen qui a livré un film qui a du coeur et de l'ambition. Un bon Donnie Yen vaut tout de même mieux qu'un bon Andrew Lau... Moins de moyens mais le film respecte et innove. Et est-ce que j'ai dit que Carman Lee était belle à mourir ? Trois fois ? Ok j'arrête..
le Yen est une valeur sûre
C'est le principal attrait du film: la rapidité, la puissance et la brutalité des combats. Sur ce plan, diffficile de faire mieux. Pourtant le film n'est pas qu'un alibi pour servir ces scènes là. Donnie Yen mérite aussi le respect pour avoir essayer une construction (l'histoire dans l'histoire), un certain style d'image (le combat d'introduction, le travail sur les lumières). C'est vrai que tout ça n'est pas vraiment à la hauteur des maîtres du genre (on pense à Ashes of Time), mais au moins il a le mérite d'avoir essayer quelque chose (à la différence des réalisations de Samo Hung par exemple).
Je répète à voir surtout pour les combats, finalement peu nombreux mais impressionants.
Gare à vous, Donnie Yen frappe sur tout ce qui bouge
Donnie Yen s'est occupé
de tout sur ce film : il l'a écrit, produit, réalisé,
chorégraphié et il y joue dedans (ouf !). Et pourtant malgré
toute cette bonne volonté, le résultat n'est pas totalement
convaincant. Le point faible, c'est l'histoire qui est vraiment
banale, et le fait de mêler passé (ou l'on suit un Donnie
Yen amnésique) et présent (un homme qui cherche à rencontrer
la légende) ne la rend pas plus originale pour autant.
En fait tout cela est bien sûr un prétexte pour se battre (ah
bon ?), chose que par contre Donnie Yen sait très bien faire. En effet
on se souvient de lui notamment pour sa participation à des films tels
qu'Iron Monkey ou Il était une fois en Chine 2
Dans Legend of the Wolf les scènes de combats sont surtout
regroupées dans la deuxième partie et le moins que l'on
puisse dire, c'est qu'elles valent le déplacement. En effet
entre un combat furieux dans une rivière et une course poursuite à
pied en pleine forêt l'ensemble est assez impressionnant. Bien
sûr Donnie Yen ne peut s'empêcher par moment de prendre les
attitudes de Bruce Lee, mais le film
fait aussi beaucoup penser par moment à The Blade,
que ce soit esthétiquement ou au niveau des chorégraphies, avec
des combats à l'épée qui dégagent la même
rage et bestialité que le chef d'oeuvre de Tsui
Hark.
Par contre le personnage féminin interprété par Carman Lee ne parvient pas vraiment à décoller, de même que le rôle du disciple, cela étant du au fait que Donnie Yen s'accapare
littéralement le film et en est vraiment la seule attraction. Malgré
cela, il mérite d'être vu car la deuxième partie
est très efficace et Donnie Yen dégage une telle énergie
à distribuer ses coups de poings et à découper ses adversaires
en morceaux que cela ne pourra pas vous laisser totalement insensible.
22 octobre 2000
par
Ryoga
ce film est génial
Ce film est superbe compte tenu du fait qu'il a été tourné avec un budget dérisoire (env. 0,4 mio de $), et en très peu de temps. Donnie Yen a aussi composé certaines des musiques du film (c'est aussi un pianiste). Je pense que c'est un des tout meilleur films d'action à petit budget.
Bas les masques
La case TV, "Iron Monkey 2", "Satan returns"…Donnie Yen traverse une mauvaisse passe (marqué, selon quelques mauvaises langues) par l'abus de substances illicites et un comportement altruiste un peu trop gonflant pour motiver des producteurs à embaucher le jeune impétueux sur des nouveaux projets. Temps pour l'ancien fils prodigue de Yuen Woo-ping de (se) reprendre (en) main; il tente donc le tout pour le tout en passant pour la première fois derrière la caméra. Fort de ses expériences passées, en ayant notamment repris à la volée les rênes du chaotique "Asian Cops" et en ayant assuré la plupart des chorégraphies martiales hors Yuen Woo-ping, il signe son grand mal son premier long. Un film entièrement à son image: avec de l'action dépottante, mais une forme tout à l'image de son géniteur narcissique: boursoufflé, re-fait, stylisé à outrance.
Le titre international (pour lequel Yen ne doit pas être pour grand-chose, mais qui résume bien le film) dit tout: avec son "New Big Boss", Yen tente de singer le plus grand en reprenant des chorégraphies entières de son idole, Bruce Lee. En face de lui…des acteurs peu habitués aux combats: l'irritant Dayo Wong joue les side-kicks convaincant grâce à une mise en scène ultra resserrée pour tenter de cacher ses carences martiales et Ben Lam en gros méchant ne vaut guère mieux – peut-être Yen n'a-t-il pas valu risquer éclipser ses propres talents face à d'autres acteurs doués; peut-être était-il déjà trop occupé à accumuler des nombreuses fonctions sur le plateau et à chiader ses propres combats; toujours est-il qu'il manque un affrontement digne de ce nom dans le film. Au moins, "Legend of the wolf" semble un parfait exercice pour toutes ses futures chorégraphies martiales réservées à des acteurs tout sauf spécialistes en la matière (les Twins, l'équipe de "Dragon Tiger Gate", etc, que des acteurs néophytes en la matière, mais qui s'en tirent honorablement avec Yen en directeur des chorégraphies).
L'intrigue est un peu plus approfondie que d'habitude dans ce genre de films; même si les scènes au présent semblent de trop (mais prépare le terrain à "Ballistic Kiss"), que l'intrigue est parfois confuse (c'est quoi finalement le grand secret de "Wolf" ?!!) et souvent inutilement alambiquée (flash-forward, flash-backs, flash partout).
Le film est stylisé à outrance, mais comme dit auparavant, ressemble à s'y méprendre au style flamboyant de son propre géniteur, au visage refait et toujours très, très, très soucieux de sa propre image.
Est-ce que "Legend of wolf" est-il un bon film ? Difficile à répondre; ce n'est ni bon, ni mauvais, mais honnêtement torché et plutôt convaincant pour un premier film. Donnie Yen se donne du mal, développe déjà un style "unique" (on retrouvera sa volonté de soigner le fond dans la plupart de ses films, ainsi que la volonté à démultiplier les gros plans pour tenter de se rapprocher de ses personnages, autrement incapable de donner une épaisseur psychologique) et accouche d'un divertissement tout à fait louable.
ATTENTION: la version "New Big Boss" propose une version mal doublée, re-montée et d'une qualité à faire regretter
Une expérience intense
"Legend of the wolf" est un film hors du commun. Première réalisation de Donnie, mais aussi et de loin sa meilleure, il s'agit d'un film qui se vit. Assez proche dans la démarche de "the blade", l'expérience de Donnie m'a davantage convaincu, grâce à une unité de style qui donne un film cohérent de bout en bout, malgré quelques trous dans le scénario.
Si l'histoire n'est pas autant travaillée que le reste, il y a un réel effort pour livrer quelque chose de prenant, y compris hors des scènes d'action. Contrairement à ce qu'on pourrait croire, la romance ne prend jamais le pas sur le reste et sert habilement la dramaturgie. En ce sens, le montage sous forme de flash-back rend la double résolution finale bien plus forte, grâce à un retournement de situation aussi cruel que réussi.
Même si on n'a pas l'histoire du siècle, c'est donc suffisamment bien écrit pour maintenir l'attention. La première heure du film passe sans problème, même s'il n'y a pas tant d'action que ça. Il faut dire qu'elles sont parsemées de façon à relancer l'intrigue pour que le rythme ne faiblisse jamais vraiment.
Les combats sont construits comme dans un jeu vidéo. L'inoubliable intro donne tout de suite le ton. Même si on ne distingue pas trop les protagonistes, on remarque immédiatement que tous ont une botte spéciale, et le héros les affrontera les uns après les autres comme boss de fin de niveau. Cette première scène est d'une efficacité redoutable. Loin d'être fan des montages hystériques dans les combats, j'ai été époustouflé par le travail de Donnie: le but n'est pas de révolutionner les chorégraphies (qui sont cela dit spectaculaires), il s'agit avant tout d'intensité et de nous faire ressentir quelque chose. Et force est de constater que ce montage fonctionne: même si on ne voit pas tout, on ne ressent pas l'exaspération habituelle, on se sent pris dans le chaos ambiant.
Car c'est bien ce dont il est question: le chaos. Les tourments intérieurs du personnage et sa quête sont en phase avec l'anomie qui règne dans les affrontements d'une brutalité sans concession. La musique de Kenji Kawai, d'une efficacité surprenante, contribue grandement à l'intensité des combats.
La demi-heur finale est tout simplement hallucinante. Totalement folle, parsemée de divers affrontements variés et percutants, elle passe à une vitesse incroyable malgré sa longueur. On regrettera juste que l'excellent Ben Lam soit sous-exploité par un Donnie qui s'impose comme le maître et ne laisse pas à son adversaire l'occasion de réellement s'exprimer physiquement. quand on connaît les capacités de Ben et la puissance de ses coups de pied, on regrette qu'il ne les montre pas davantage. Il reste un bon nemesis, tant son charisme est grand.
Les acteurs ne méritent pas d'oscar, mais font un bon travail. "Legend of the wolf" est un film qui ne peut pas plaire à tout le monde, du fait des parti-pris de Donnie, mais il s'agit incontestablement d'une expérience intense et unique.
Personnellement, il s'agit d'un de mes films HK préférés. Donnie, ne te laisse plus brider et lâche toi à nouveau!
A VOIR.DONNIE NERVEUX.
Certes le film contient beaucoup de temps morts mais les combats de la fin ,qu'est-ce qui sont impressionnants.Moi je dis ke l'achat du film vaut le coup pour les combats.
TRES BON FILM DE KUNG FU. ON EN REDEMANDE!
Pour son film, Donnie yen ne fait rien à moitié. une histoire simple mais assez accrocheuse, des combats réglés à la perfection et un charisme assez imposant. Avec ses 20 dernières minutes, le film explose tout.
A voir sans soucis. Je vous le conseille.
La première réalisation de Donnie Yen
Où comment Donnie installe son style et transmet son énergie à un projet qui manque néanmoins d'un scénario plus solide pour nous passionner. Mais les scènes d'actions sont réussies et les fans de Donnie seront aux anges. Un premier film plutôt réussi donc, et les scènes d'action sont vraiment plaisantes.
Donnie YEN se défoule!
Donnie nous offre avec ce film une grande démonstration de ses meilleurs techniques de jambes avec une rapidité et une férocité rare. Il prouve encore une fois qu'il est un artiste martial exceptionnel. Bien qu'il s'inspire beaucoup de Bruce LEE, je le trouve plus impressionnant que ce dernier (enfin, c'est mon avis). Le fait qu'il se batte à un contre cinquante, bien que cela soit exagéré, lui permet de se lâcher complètement, pour notre plus grand plaisir, sans oublier les deux derniers combats!!!
Sinon, les défauts du film ont déjà été traités dans les autres critiques, inutile donc de les rappeler.
Par contre, il est dommage que le DVD ne soit pas de meilleur qualité (le VCD enregistré sur DVD on dirait, aucun bonus, pas de choix de sous-titres).
Mais que cela ne vous empêche pas de profiter de ce film, si cela n'est déjà fait.
08 septembre 2002
par
jetlo
Se donner du style c'est bien...
Mais c'est encore mieux si cela sert un propos. On a des beaux effets a la Wong Kar Wai, Tsui Hark mais après? Comment alors masquer l'intrigue bateau, les persos bateau, les ressorts bateau etc?
Le problème vient en fait que Legend of the wolf, par son esthétique, tend a jouer dans la catégorie des "grands", du coté des auteurs alors qu'il aurait du jouer chez les Yuen, Chan et cie, en résistant a la tentation de l'expérimentation du cadre et du montage. Ce film, dès lors apparait comme le pont évident ou plutot comme la marque de la séparation entre auteur et exécutant. Le fait que Donnie Yen ne se consacre aujourd'hui qu'à la chorégraphie, a la manière d'un Yuen Woo Ping, n'est pas vraiment étonnant.
Un peu n’importe quoi ! ! !
Certains combats sont pas mal (dans la forêt, celui de la fin) même si leur accélération nuit grandement à leur crédibilité. Coté scénario, il n’est pas juste prétexte à de (beaucoup trop rare scènes d’action) mais est très mal desservit pas des acteurs plus doué pour le combat que pour la composition. On ne s’attache pas du tout aux personnages, on ne croît pas à l’histoire d’amour bâclée et la scène de fin est vraiment ridicule…
Evitez le dvd zall comme la peste
Dur de juger un film dont le dvd est de moins bonne qualité qu'un vcd, le tout visionné sur un écran de PC 15". L'histoire n'a pas l'air des plus complexes mais pas la peine d'espérer lire les sous titres blancs sur fond blanc, et pour les scènes d'action qui sont accélérées bien au delà du raisonnable le support rend encore plus difficile la compréhension de ce qui se passe. Restent les démos de Donnie Yen, très spectaculaire dans ses enchaînements et la présence de Carman Lee.
Gros Narar !!
Pire film de baston que j'ai pu voir jusqu'à présent (et j'espère ne plus jamais en voir de pareil !).
Histoire complètement bidon, réalisation pourrie qui donne mal à la tête, combats surdécoupés et expédiés en 2 kick 3 coups de machettes.
On se demande comment Carman Lee à pu se retrouver dans le casting.
A éviter !!!
PS: la qualité du DVD (edition "Jumbo Plain" ?) était pire que mes bonnes vielles K7 vidéo des années 90.
Une semi-reussite.
Donnie Yen a voulu donner de la profondeur à son film sans s'en donner véritablement les moyens.l'esthétique est soignée,les décors bienvenus,mais la narration hésite en prenant des chemins pas évident,au résultat on s'y perd un peu et le film perd en efficacité.Ce film est Action,mais son traitement est décevant comme la fantastique bataille dans la foret ou l'on est bleuffé par la maitrise martial de Donnie mais déçu par la réalisation qui ne suit pas.
Le film 100% Donnie Yen !
Donnie Yen a décrété que personne ne pouvait mieux le mettre en valeur que lui-même et il fait tout pour y parvenir. Comme dans chacune de ses trois réalisations ("Ballistic kiss" et "Shanghai affairs"), il fait beaucoup d'efforts pour insufler un véritable style à ses films. Mais on est en droit de se demander pourquoi il a pris comme seconds rôles des artistes non martiaux (peut être pour qu'on ne voit que lui!). Dayo Wong est crédible grâce aux mouvements de caméras qui rendent le moindre mouvement impressionant mais à part ça...
Heureusement le grand méchant n'est personne d'autre que notre favori Ben Lam ("Love on delivery"...) qui avait déjà eu à régler des comptes avec Donnie Yen auparavant dans d'autres films. Le combat final déménage donc avec en prime la tête de Carmen Lee...
Pour un 1er essai, c'est réussi.
Apparement,
Legend of the Wolf semble être le premier film réalisé par Donnie Yen. Malgré un scénario très moyen (surtout vu et revu), pour un premier coup d'essai c'est plûtot pas mal. Donnie ne s' est pas contenté de reproduire bêtement l'histoire à l'image (comme le font certains). Il a réussi malgré tout à donné un style à son film qui sort des sentiers battus. On pourait peut-être lui reprocher l'abus de filtres pour les flash back qui n' apportent rien au réçit (sûrement pour appuyer le côté romantique). Avec un budget sérré, encore une fois, Donnie prouve qu'il ne plaisante pas quand il s'agit de mettre en scène les combats. A ce niveau là il excelle carrement. Les séquences de fight sont nombreuses, belles et rythmées (en particulier celle se passant dans la forêt juste avant le combat final qui est à couper le souffle). Je n'ai pu m' empécher de penser à
The Blade de Tsui Hark dans la rage des combats. Malgré une fin dispensable,
Legend of the Wolf fera parti de mes films préférés de Donnie yen. Bravo Donnie.