En japonais, "Koh" signifie "mercure". L'auteur l'a choisi pour son héros parce que les médecins l'utilisent comme désinfectant, mais aussi parce que le mercure peut être un poison violent. Question de dosage !
Enigmatique mais brillant, le docteur Koh soulage les personnes qui souffrent physiquement et moralement, et chaque "guérison" est le prétexte à un enseignement sur la vie. Exemple : un ministre doit subir de toute urgence une greffe cœur/poumon. Son secrétaire se tire une balle dans la tête pour offrir ses organes à son supérieur. Seul le docteur Koh peut réussir l'opération. Il sauvera le ministre, mais c'est Maruoka, le secrétaire, qui va vivre sous les traits du ministre. Koh a voulu qu'il regarde le monde politique sous son vrai jour et qu'il s'aperçoive qu'il ne vaut pas la peine de sacrifier sa vie pour lui ... (Casterman)