Un film d’une violence brute incroyable pour l’époque, et surtout pour un occidental qui le découvrait alors, même encore aujourd'hui, à l’image de scarface (objets tranchants, membres sectionnés et giclées de sang), la brutalité est le 2ème point fort de big boss après Bruce Lee en personne déjà à 100% lui-même.
Film culte au scénario très chinois, très naïf, très basique, très exploit, très Lo Wei en fait, qui pourrait se raconter en 20mn maxi dans un film occidental : une bande de potes met 4 jours à se rendre compte que leurs 4 autres potes ne sont pas restés dormir, boire et se taper des "putas" chez le big boss mais qu’ils ont tout simplement été tué pour cause de découverte d’un trafic de drogue au sein de leur entreprise de pains de glace...
Bruce Lee, pas fûté pour un sou, se laisse embobiner sans broncher et met un certain temps (délicieuse attente...quoique) à montrer aux gros méchants que c’est un dieu de la castagne chinoise (aya !) : "non, non, j’ai promis à ma maman de ne pas me battre"... Réalisé par Lo Wei, assez mauvais dans son genre donc, les chorégraphies sont vraiment basiques, lentes et peu harmonieuses : une catastrophe si Bruce Lee n’était pas là pour mettre un bon coup de pied radical (aya !) et mettre tout le monde d’accord. Musique ambiance début 70’s. A voir ou à revoir pour le souvenir, mais sans plus.
Big Boss est le premier film à grand succès de Bruce et tout simplement un des premiers gros succès du film de kung-fu de l'histoire du cinéma. Précédé de peu par le Chinese Boxer de Jimmy Wang Yu, il représente cependant le vrai début de l'ère des films de combats à mains nues. Il est donc au genre ce que Le Syndicat du Crime (précédé quant à lui par film=longarmofthelaw>Long Arm of the Law de Johnny Mak) a été au polar. Pas un pionnier mais un détonnateur.
L'histoire est archi classique pour un film de kung-fu : meurtre et vengeance.
Alors que pour Chinese Boxer, Wang Yu n'était pas un très bon combattant au début puis s'entraîne, Bruce est dès le départ le plus fort, mais une promesse faite à sa mère retarde son entrée en action. On sent monter la tension au fur et à mesure jusqu'à l'explosion et des combats de plus en plus violents.
La réalisation de Lo Wei n'a rien de terrible, et frise parfois le ridicule, notamment grâce à ses fameux zooms. On trouve les ingrédients classiques du tout-commercial : jolies filles, sexe, violence avec du sang. Le film en devient parfois drôle, notemment lorsque Bruce se retrouve
au lit avec une prostituée... Quand on connaît ses films suivants, cela prête forcément à rire... Autre grand moment, le lancer de chiens, et la traversée de mur par un corps non consentant...
Cependant, malgré tous ces défauts, le film reste étonnement impressionnant martialement parlant. Regardez quelques autres kung-fu de cette époque pour comparer, et vous verrez que Bruce Lee a été un véritable pionnier. Il a imposé il y a près de 30 ans la forme que les arts martiaux ont encore parfois aujourd'hui au cinéma : son énergie et sa puissance font de son kung-fu (le Jeet Kune Do) un art plus impressionnant que le kung-fu classique. Non pas plus gracieux, mais plus violent, rapide, direct. A vous de choisir. La plupart des films d'arts martiaux ont repris cette violence et cette énergie, notamment l'ami Jean Claude qui a désespérement tenté d'avoir la présence de Bruce sans jamais y arriver.
Les combats de Bruce sont au nombre de trois, et la quasi-totalité du répertoire du petit dragon est là: gestes, mimiques et surtout les petits cris sans lesquels un Bruce Lee ne serait pas un Bruce Lee (voir rubrique suivante). La difficulté augmente progressivement, du combat à l'usine face à une demi douzaine de comiques jusqu'à combat final face au patron. Sans être du niveau de ceux des deux Fureurs, il faut cependant reconnaître que les combats ont déjà plus d'allure que
dans 90% des films de kung-fu. La faute au petit dragon bien sûr, qui commençait déjà à étaler son arrogance et sa puissance. Dans le reste du film il n'est pas fabuleux, et on y croit à peine quand il prend un air triste. Mais on trouve déjà
ce petit sens de l'humour qui prendra plus d'importance dans La Fureur du Dragon. Notons également l'apparition de Nora Miao dans un petit rôle, où elle faisait déjà bien le petit regard admiratif envers Bruce. Le reste du casting n'est pas fabuleux, mis à part le patron qui fait très bien le pervers avec ses lunettes et sa petite moustache. Le dernier combat est d'ailleurs assez sympathique avec quelques mouvements de corps à corps et de saisie assez rares dans les films de Bruce.
Au final, le film est à voir en le ramenant dans son contexte: il ne s'agit que du premier Bruce Lee (en tant que premier rôle). Malgré les carences habituelles en scénario et en réalisation, les combats sont sympathiques et la montée en puissance de Bruce est impressionnante. Mais surtout, qui peut irradier la pellicule de sa présence comme le faisait Bruce ? On trouve déjà toute son assurance et son regard lorsque le moment du combat approche.
Pour son premier grand succès au box office, on peut dire que le phénomène Bruce Lee sait se faire attendre… Pendant une heure, le petit Dragon reste en effet de marbre devant les provocations et les combats se déroulant pourtant sous ses yeux, respectant le serment fait à ses parents de ne plus se battre. Si on peut le comprendre dans la théorie, il n’en reste pas moins que cela est frustrant pour le spectateur qui s’attendait plutôt à de la castagne bien chorégraphiée, des petits cris de tigre et des index invitant l’ennemi à venir se prendre une branlée. Du Bruce Lee, quoi ! Et bien tout ça s’avère donc décevant longtemps, très longtemps, avant le tournant du film où Bruce se prend une mandale perdue magnifiée par un zoom très rapide sur son changement d’humeur radical ; on peut alors se régaler de quelques scènes où il écrase littéralement tous ses adversaires de sa classe et de son assurance, et s’étonner que, à la différence d’un Jackie Chan coincé, il n’hésite pas à mater la poitrine imposante d’une fille de joie (et nous avec) ou de coucher avec elle, même si son état végétatif ne lui permet pas de s’en souvenir le lendemain.
Un petit mot sur les caractéristiques intrinsèques d’un film définitivement représentatif des seventies : une mise en scène inventive mais couplée à un montage proche du n’importe quoi, des bruitages à hurler de rire, des costumes flashs et des pantalons à pattes d’éléphant, une direction d’acteurs plus qu’anarchique et un scénario pas folichon, tout cela me fait dire que voir Big Boss une fois, très bien, assez divertissant, mais 2 fois, c’est déjà beaucoup moins intéressant.
Pas loin d'être renversant de nullité, The Big Boss est à voir uniquement pour son aspect historique mettant au premier plan pour la première fois Bruce Lee dans un rôle taillé presque sur mesure. On est loin du petit caïd ou du danseur de Cha Cha, Bruce Lee représente ici le "grand frère" d'un petit peuple d'ouvriers travaillant pour le compte d'un trafiquant de drogue. Si l'acteur fait preuve d'une classe indéniable, pas encore tout à fait le grand mégalomane qu'on connaîtra dans d'autres oeuvres -de série B- à venir, il reste encore cantonné à faire de la figuration pendant une grosse première partie trop longue pour capter l'attention du spectateur déjà éclipsé par une narration privilégiant le dialogue sur tout autre chose. Et lorsque ces dialogues font preuve d'une qualité d'écriture à peine digne d'un Chinese Hercules, c'est dire le niveau, on frise la paralysie neuronale. On se tourne alors du côté des rares scènes de bagarre amenées systématiquement de la même manière (où comment le beat'em all dans le jeu vidéo s'inspirera de tous les clichés inhérents au cinéma de genre populaire) pour espérer trouver à redire, hélas le constat est tout aussi mitigé dans la mesure où les combats n'impliquant pas Bruce Lee font preuve d'une mollesse absolue, très loin des superbes chorégraphies du studio Shaw Brothers. Et même si le "Petit Dragon" apporte déjà un vent de fraîcheur par ses cris, sa prestance et sa vitesse d'exécution, force est de constater que la violence primaire prime sur toute confrontation un poil recherchée. De plus, la retenue est ici absente et Bruce se sert de son Kung-fu pour en mettre plein la gueule : on reste loin des valeurs de cet art martial, d'où une direction d'acteur en quasi roue libre, des thématiques brassées un peu n'importe comment (l'amitié, l'amour, la revanche...) pour jouer dans la cours des films 2,3,4 en 1 et satisfaire une audience qui ne demande, à vrai dire, que ça. Lo Wei filme platement et le montage brille par ses faux-raccords à la pelle, la musique pastiche la funk, le rock et le western en évitant le pillage. Au final, pas grand chose à sauver de cette bobine d'action si ce n'est l'acteur que l'on connaît tous qui prendra une toute autre dimension à l'avenir.
Bon...de toute façon ce film est juste conçu comme véhicule pour permettre à Bruce Lee de briller.
Et le moins que l'on puisse dire, c'est qu'on a le temps de voir les capacités d'interprétation de l'acteur vedette.
Il se battra au total douze minutes dont huit à la fin. Trois bastons auront lieu avant mais il n'y participera pas.
De toute façon, l'intérêt de "Big Boss" ne se trouve pas dans la qualité des chorégraphies qui reste relativement ludiques mais assez primaire (il sort en 1971).
Il réside évidemment dans le charisme déjà dévorant de Bruce Lee.
Je vais chipoter en trouvant ses miaulements et cris trop présents.
Mais voilà, son jeu est agréablement sobre (hors bastons comme dit juste avant, quelque part ça fait partie de son charme), tout en assurance arrogante la plupart du temps et en timidité avec la jeune femme qui lui plait. Il sait dès son premier rôle principal comment il veut "hypnotiser" l'écran par une maitrise de son langage corporel expression faciale comprise.
C'est comme s'il avait dors et déjà plié les objectifs de caméra et les regards à sa volonté pour ne plus jamais les lâcher.
J'ai conscience que cette phrase est "pompeuse", néanmoins, c'est vraiment l'image qui me vient à l'esprit.
Sinon, la musique délicieusement rétro est l'autre atout du métrage, Lo Wei a au moins le mérite de cadrer correctement et on peut s'amuser a reconnaître les acteurs vuent dans bien d'autres films Hong kongais..
La dernière fois que j'ai vu ce film (hormis hier soir lol) remonte à environ 12 ans... Donc j'en avais peu de souvenirs. Et en le revoyant, je trouve qu'il y a quelque chose dans ce film de plus interessant que dans les 2 fureurs. Evidemment, il est egalement bien plus agreable a voir qu'operation dragon, et beaucoup plus asiatique et leeien que le jeu de la mort. Ce qui fait que de tous c'est celui là que je préfère. Le scénario de base n'est pas le plus mauvais, c'est plus le traitement qui gâche, car ça aurait pu être vraiment interressant si les tensions entre les ouvriers et les contre maîtres avaient été plus approfondies.
Mais ce scenario permet une bonne montée en tension tout au long du film, on voit Bruce s'énerver, d'une certaine manière, il est impuissant à aider ses amis, même une fois contre maître, la situation lui échappe... Puis c'est l'explosion finale! LE fauve se réveille, sa fureur explose et il détruit tout, rapide et violent, rien ne lui résiste! C'est de la rage animale a l'état pur, c'est Bruce comme on le reverra rarement (à part dans la fureur de vaincre et encore, je l'y trouve moins impressionnant, car moins spontané, plus star, ici on le sent vraiment impulsif) Son charisme enmporte tout, puis vient le très beau combat final, qui est pour moi l'un des meilleurs de Bruce, moins sec que souvent, plus chorégraphié et gracieux, il y a de véritables echanges entre les deux adversaires, avec parade, contre...etc Bref, le charisme de Bruce brûle la pellicule, même s'il ne fait pas grand chose durant la première demi heure. Puis on a le plaisir de retrouver quelques têtes connues, comme Lam Ching Ying avec sa chemise rouge ouverte, et bien sûr James Tien! Bref du vrai bruce.... ah nostalgie...
Quand les bad guys voient Bruce Lee arriver et que soudain ils entendent le theme musical du film, ils meurent!!!!!!
Mieux qu'un coup-de-pied-dans-ta-gueule, le generique est un veritable "Jab".
5 pour le generique.
5 pour la decharge homo-erotique que nous inflige le petit dragon
0.75 parce que quoi qu'on en dise, c'est mal fait, mal joué et ri et ra...
C'est le premier film de Bruce Lee en tant qu'acteur martial, on ne lui laisse donc pas carte blanche, mais au vue de sa popularité, on veut bien essayé de faire des films avec lui (surtout si sa popularité rapporte des sous)
On y voit pourtant déjà tout le potentiel de Burce Lee, le film dégage en plus une forte violence.
Ce n'est pas parfait, loin de là, mais si on aime les films avec des combats, il fait toujours parti des incontournables.
Big Boss est le premier « grand » film de Bruce Lee. On peut déjà admirer son élégance et sa vivacité dans les scènes de combat. Certes, le scénario ne vaut pas un clou et les acteurs sont aussi crédibles que Paris Hilton à une conférence de philosophie. Mais le charisme et la fascination que dégage Bruce Lee rend le film attrayant et regardable. Au vue des faibles moyens financiers fournis par la production, c’est déjà un miracle d’en arriver à un tel résultat.
Big Boss est vraiment une bouse mémorable, bruitages moisis, scénario honteux de naiveté, acteurs vraiment pas convaincants, bastons à peine intéressantes, le pauvre Bruce Lee n'est pas vraiment aidé, comme d'ailleurs dans la plupart de ses films où sa seule présence, gestuelle ainsi que ses cris et son charisme sauvaient quasiment l'intérêt des films - à part dans le démentiel Chinese Connection/Fist of Fury qui reste comme le meilleur Bruce Lee et un de meilleurs films de kung-fu jamais tournés.
Lo Wei, qui tourna 3 films du petit dragon - dont (accidentellement ? = ) Fist of Fury, est un des responsables de la médiocrité de ces oeuvres (avec les scénaristes, bien sur) - réalisateur peu inspiré et qui aura signé de nombreuses bouses, dont plusieurs avec le jeune Jackie Chan.
A éviter donc.
Au zoo, l'attraction la plus intéressante est celle où l'on peut observer les animaux les plus dangereux...
Dans un film avec Bruce Lee, le principal intérêt est de voir le petit dragon tendre ses muscles et exploser la face de ses adversaires tout en poussant des cris de bêtes.
Pour le reste, la réalisation est médiocre, les acteurs moyens.
Dommage que les routes du petit dragon et de l'ogre ne se soit pas croisées :-( ...
Big boss, le premier grand succès de Bruce Lee, est un film agréable de facture classique mais au scénario plutôt creux. Néanmoins le film bénéficie d'un bon rythme et est plutôt efficace, sans sortir vraiment de la série B.
L'atout majeur du film est la présence féline de Bruce Lee. Le film n'a en effet presque pas d'humour et Bruce Lee, rapide et nerveux, se laisse parfois aller à des dérives sadiques plutôt jubilatoires. Le combat final avec le boss est d'ailleurs d'une grande sauvagerie.
Au final, Big boss est un film qui ne restera pas forcément dans les mémoires, mais la prestaton physique de Bruce Lee mérite le détour. Dommage que ce soit Lo Wei qui réalise.
De la violence urbaine, du sang, de la drogue, du sexe, des bastons gores kitch, des prostituées, un trafiquant de drogues et proxénète, la thailande, Bangkok, 1971, la guerre du Vietnam, Bruce Lee.... le règne des hippies est à son apogée.... mais il ignore également qu'il touche aussi à sa fin... tragique....
Ce film m'avait profondément marqué dans mon enfance. Quand je l'ai revu récemment, je n'ai en rien été déçu. Peut-être le meilleur Bruce Lee, car il associe des scènes de combat correctes, n'ayant pas trop vieilli (contrairement à La fureur de vaincre, martialement pitoyable), une ambiance unique (la tension croissante à chaque nouvelle disparition est véritablement palpable), et une véritable intensité dramatique de l'acteur. Forcé dans un premier temps à ne pas combattre, le petit dragon nous montre un autre aspect de sa personnalité: c'est un vrai, et bon, acteur. Contrairement à d'autres de ses films, il n'est pas amené à surjouer, ce qui est appréciable. Moins manichéen, enfin, il nous montre son caractère humain, faillible. Un film, en résumé, à conseiller sans réserve pour découvrir ce grand acteur et formidable artiste martial qu'est Bruce Lee.
Big Boss a un peu mal vieilli mais reste tout de même interessant à regarder à condition que l'on soit un fan du petit dragon. L'histoire est plate et la réalisation de Lo Wei totalement paresseuse. La surenchère de violence peut surprendre. Mais Bruce Lee crève tellement l'écran qu'on lui pardonne.
Il n'y a qu'une manière de regarder un film avec Bruce Lee : 1) on scotche comme des demeurés devant les scènes de tatane, avec la bouche ouverte et un filet de bave, et 2) entre les scènes de tatane, on discute entre copains en buvant une bonne bière. Avec une relative exception pour Opération Dragon (qui se laisse suivre même quand on ne s'y bat pas), c'est comme ça qu'on fait à chaque fois.
Sauf que si cette petite feignasse de Bruce fait rien qu'à attendre une heure entière avant de daigner mettre son premier coup de savate (sous des prétextes moraux dont je n'aime pas beaucoup qu'on s'embarrasse dans un film à hématomes), eh ben à force de discuter entre copains en buvant des bonnes bières, quand enfin les combats arrivent, on peut plus en profiter parce qu'on est bourrés.
Alors du coup, quand vous regarderez Big Boss, un petit conseil : avance rapide. La dernière demi-heure constitue un très bon film à elle toute seule, ça suffira bien.
The Big Boss est le film qui lança "la fusée" Bruce Lee . Aujourd'hui, même si il a plutôt bien vieilli contrairement à la fureur du dragon, le film accumule pas mal de défaults : jeu des acteurs plutôt moyens, scénario trop peu développé ... Les combats ne deviennent intéréssants que lors du premier combat de Bruce Lee ; en ce qui concerne la violence du film, on a vu pire depuis . The Big Boss se laisse toujours voir et reste un des meilleurs Bruce Lee avec Fist of Fury .