J'avais ajouté les 2 premiers de la série dans l'agenda mais je ne savais pas qu'ils allaient en diffuser 17, merci pour l'info !
C'est pas pressé puisqu'il n'y en a qu'un par semaine mais si quelqu'un de la section Japon pouvait s'occuper d'ajouter les fiches correspondantes au fur et à mesure des diffusions, ça m'éviterait d'encombrer la partie fiches manquantes du site :)
Voici le programme des rejouissances: ENORME! (15 films et non 17)
LE MOUCHOIR ROUGE (Akai HANKACHI)
Réalisé par Toshio MASUDA (1964)
Scénario : Gan YAMAZAKI et Toshio MASUDA, d'après Eisei KOI
Avec, dans le rôle de MIKAMI Jiro (ISHIHARA Yujiro), ISHIZUKA Takeshi (NITANI Hideaki), HIRAOKA Reiko (ASAOKA Ruriko), ISHIZUKA Seiji (KAWACHI Tamio), ISHIZUKA Michiko (SASAMORI Reiko), HAYASHIDA (ASHIDA Shinsuke)
Le choix de Stéphane Derderian
J'ai découvert ce très beau film, culte au Japon, en 1997, en compagnie de Christophe Gans lors de la grande rétrospective japonaise à Beaubourg. Ce n'est pas un véritable film de Yakuza (le terme réel est « mood action »), mais plutôt un très beau mélodrame policier, visuellement, emporté par de jolies chansons mélancoliques propres aux films de Yakusa, que je rêvais de voir programmé à la télévision.
À la suite d'une bavure policière, Mikami, un détective de Yokohama, une ville portaire, disparaît pendant trois ans. Son collègue, l'inspecteur Tsuchiya le retrouve à Hokkaïdo et le convainc de le retrouver à Yokohama pour éclaircir le mystère de la mort du gangster qu'il a tué trois ans auparavant. Mikami devient chanteur à Yokohama et chante « Le mouchoir rouge ». Mais il est passé à tabac par des voyous et se retrouve à l'hôpital.
Un divertissement magistral, porté par un casting prestigieux (Yujiro ISHIHARA proclamé star grâce à l'énorme succès, Seul dans l'Océan Pacifique), qui mêle amour, action et suspense, réalisé par Toshio MASUDA, réputé grâce à Fleur et dragon et Blues de la brume nocturne, déjà avec le duo ISHIHARA / ASAOKA.
LE VAURIEN (BURAI YORI DAIKANBU)
(Titre littéral : Yakusa, cadre supérieur !)
Réalisé par Toshio MASUDA (1968)
Idée originale : Kaneo IWAI, d'après l'autobiographie de Goro FUJITA
Burai - document d'un cadre yakusa » ; Ed. Nanboku-sha
Scénario : Kane IKEGAMI, Keiji KUBOTA
Avec, dans le rôle de Goro FUJIKAWA (WATARI Tetsuya), Yukiko HASHIMOTO (MATSUBARA Chieko), Mouo TSUJIKAWA (HAMADA Mitsuo), Isamu TSUJIKAWA (KAWACHI Tamio)
Le choix de Stéphane Derderian
Pour le personnage du yakusa errant, une récurrence. Dans chaque épisode, le même schéma est appliqué : Goro, le héros, sauve une jeune fille et devient le « Grand frère » d'un jeune Yakuza. Il est recueilli par un clan qu'il décidera de défendre à la fin du film. Belles couleurs ; très bon démarrage et beau générique ; nombreuses bagarres, dont une sous la pluie. Final de bon aloi.
Goro, un ancien Yakusa au lourd passé, recommence une nouvelle vie, en dévoilant l'innommable. Une plongée dans l'univers effrayant, inimaginable d'un homme qui vivait dans le danger perpétuel.
La série Burai, dont BURAI YORI DAIKANBU est le premier épisode, est fondée sur les mémoires de Goro Fujita (dont il écrit actuellement la suite, vraisemblablement adaptée au cinéma), un véritable chef de gang, cadre supérieur, surnommé le tueur Goro. A l'inverse de la plupart des films présentés dans cette sélection, où les Yakuzas sont fidèles à leur chef, son personnage est un solitaire qui fait sa propre loi.
Derrière le coeur humain, il y a une pépinière de fleurs du mal, palpable dès qu'une situation sociale se complique. En ce sens, l'attirance du héros pour la violence est un sujet très contemporain.
Bien que ce film respecte les codes du genre, la grande scène de bagarre finale sous les trombes d'eaux neest pas construite de manière habituelle, (en l'occurrence un ballet chorégraphié).
La BO du film, intitulée « Vaurien », éditée par Polydor, a été interdite à la vente.
Après le « film noir » , voici le « Nikkatsu noir »
TUE, VAURIEN, TUE ! (BURAI ! BARASE!)
(Titre littéral : Vaurien ! va tuer ! ), Réalisé par Keiichi OZAWA (1969)
Idée originale : Kaneo IWAI, oeuvre originale : Goro FUJITA
Scénario : Kaneo IKEGAMI, Shuichi NAGAHARA
Avec, dans le rôle de Goro FUJIKAWA (WATARI Tetsuya), ASANO Yumiko (MATSUBARA Chieko),
MORIYAMA Ken (EBARA Shinjiro), MORIYAMA Minako (NOZOE Hitomi), UNO Satoru (WADA Koji)
Le choix de Stéphane Derderian
Ce dernier opus de la série Burai renoue avec celui d'origine.
Sombre, en chansons, comme le veut le film de yakusa, plus violent que les autres, porté par une intrigue homogène, l'ensemble est bien rythmé, sans trou narratif, équilibré entre romance et action. Le final « pop » tranche grâce à quelques plans composés.
Une rixe éclate entre deux clans. Les Iriezaki et Toyokai s'entretuent. Le chef du clan victorieux part en prison. Arrive alors Goro dont la réputation est désormais immense, provoqué par les membres du clan Iriezaki.
Grand film d'action, le sixième épisode de la série BURAI, avec Tetsuya WATARI, grande star des films de yakusa, dans lequel explosent la colère et la tristesse de Goro, le tueur au poignard. A ses côtés, on retrouve Chieko MATSUBARA, star de la Nikkatsu l'un de ses partenaires à l'écran, Shinjiro EBARA, qui apparaît pour la première fois dans un film de la Nikkatsu, Hitomi NOZOE qui revient au cinéma 12 ans après Démon Blanc , et Yoko TAKAGI, l'étoile montante... Un casting jamais vu.
Le film montre crûment la cruauté des yakusas, même à l'intérieur de leur propre clan, enrobé de scènes d'action inventives renouvelant le genre : un meurtre sanguinolent et suintant dans un sauna vaporeux ou un autre, silencieux, dans un gogo-bar, à mi-sous-sol, le tout transcendé par d'incroyables effets musicaux.
LE TERRITOIRE DU SANG VERSÉ
(KOIKI BORYOKU RYUKETSU NO SHIMA)
(Titre littéral : Grande Violence : Effusion de Sang sur le Territoire)
Réalisé Yasuharu HASEBE (1969)
Scénario : Kazuo AOKI, d'après une idée originale de Tetsuro NAKAGAWA
Avec, dans le rôle de Yuji KOMATSU (KOBAYASHI Akira), Seiichi YATO (NAKAMARU Tadao)
Seikichi JINNO (NAWA Hiroshi), Michiyo OKANO (HIME Yuriko), TAKURA (HAYAMA Ryoji)
Le choix de Stéphane Derderian
Parfois très violent, il semble annoncer la fin de l'ère des studios ; l'ensemble demeure toujours très soigné et la mise en scène, souvent nerveuse, donne lieu à de belles idées (assassinat dans une grande cage d'escalier avec vue sur l'extérieur, la découverte de la salle de jeu durant la cérémonie de conciliation).
On devine une volonté de montrer deux types de Yakuza : les anciens, assez sages (quoique très fourbes aussi) et les plus jeunes, plus enclins à la violence que leurs aînés. L'histoire qui donne lieu à des rebondissements inattendus peut sembler hétéroclite en raisons des thèmes abordés par l'auteur : jeunesse irrespectueuse, importance des grandes sociétés au sein des conflits entre clans, trahisons et habituelle dévotion au chef de clan.
L'Organisation des clans de Tokyo vient de se dissoudre. Un seul clan entend poursuivre ses activités. Or depuis quelque temps, des bandes de voyous commettent des actes particulièrement violents, réduisant à néant les efforts de l'Organisation pour préserver la paix sur l'ensemble de la cité. Une Organisation de clans d'Osaka débarque à Tokyo en vue d'agrandir son territoire. Ils font régner la terreur...
Le premier épisode de la série Grande Violence dépeint la réalité des yakusa d'aujourd'hui, où Akira KOBAYASHI défie leurs règles pour rétablir l'ordre moral. Une fois n'est pas coutume, le casting est prestigieux, servi notamment par l'immense star Akira KOBAYASHI. Yasuharu HASEBE persiste à creuser la dynamique et la dureté de l'univers masculin déjà développé dans : Ton Territoire est à Moi ou Élimine la Bête.
FEMME DE YAKUZA (ANEGO)
(Titre littéral : La grande soeur / Anego, femme d'un yakusa)
Réalisé par Buichi SAITO (1969)
Idée originale : Jiro TOMODA, Kunifumi TOKIEDA / Oeuvre originale : Goro FUJITA
Scénario : Tsuyoshi AOYAMA
Avec, dans le rôle de KONNO Ai (OGI Hiroko), KONNO Junichi (EBARA Shinjiro), FUJIKAWA Goro (KOBAYASHI Akira)
KONNO Shinji (OKAZAKI Jiro), ISONO Utaro (SHIMIZU Masao), ISONO Masaki (HAYAMA Ryoji)
Le choix de Stéphane Derderian
Très bon prologue ; chansons et scènes incontournables du cinéma de Yakusa (le doigt coupé jeté dans le cours d'eau ; la coupelle de saké brisée pour affirmer le départ du clan, les funérailles, le tatouage d'une femme, etc). Et puis surtout, l'occasion est trop belle pour montrer une femme prendre les armes...
Konomo et son associé, membres du clan Isujima, sont blessés lors d'un affrontement avec un clan rival. L'associé est paralysé, Konomo se coupe un doigt, demande à sa femme de lui couper le second... Le second chef du clan demande à Kageyama, le responsable de cet affrontement, de partir.
Version féminine de Goro FUJITA « Le tueur au poignard ». Hiroko OGI devient une star de la Nikkatsu. Elle interprète la femme d'un patron yakusa et tue selon les règles de l'art yakusa par fidélité et amour.
Le splendide tatouage des fleurs de cerisiers qui recouvre entièrement son dos est plus vrai que nature ! !
L'EMBLEME DE L'HOMME (Otoko no monsho)
(Titre littéral : Le Blason des Hommes ou La Virilité Masculine) : Nynkio-eiga
réalisé par Akinori MATSUO (1963)
Scénario : Hisataka KAI, d'après Sasai Hideo
Avec dans le rôle de OSHIMA (TAKAHASHI Hideki), Shosaburo (ISHIYAMA Kenjiro), Kanzo (OSAKA Shiro),
Haruko (IZUMI Masako), NISHINO (TOMITA Nakajiro)
Le choix de Stéphane Derderian
L'un des trois films de la sélection dont l'action se situe au début du siècle, une très belle oeuvre "morale" sur le thème de la passation de pouvoir et celui de la dignité Yakuza, où les tatouages font partie des premiers rôles. Certainement le moins spectaculaire, il a la vertu de décrire très précisément le fonctionnement d'un clan Yakuza, au travers des relations père / fils / mère. Un peu plus étiré que les autres (1h40), il révèle avec application comment étaient régentés les clans à cette époque. Éthique et esthétisme résument cette grande histoire tragique.
1910 : une nuit, un membre du clan Murata tente d'assassiner le chef du clan Oshima. Le fils du chef du clan se prénomme Yugi, un médecin.
COMMENTAIRES DE L'ÉPOQUE
La vie d'un vagabond intellectuel, viril, loyal et dynamique dans un Japon mouvementé à la veille de la guerre en Manchourie.
Avec Hideki TAKAHASHI, héros de L'ÉLÉGIE DE LA BAGARRE de Seijun Suzuki.
LE JOUEUR (TEKKABA YABURI)
(Titre littéral : Vainqueur dans les tripots) : Nynkio-eiga
Réalisé par Buichi SAITO (1964)
Oeuvre originale et scénario : Hisataka KAI, d'après Hideo SASAI
Avec dans le rôle de Masa KANTO (ISHIHARA Yujiro), Chizuru (ASHIKAWA Izumi) Gen (UNO Jukichi),
Ryu (SAZANKA Kyu), FUJITA (OZAWA Shoichi), Kakuji (TAKASHINA Kaku), HORIKAWA (FUKAE Shoki)
Le choix de Stéphane Derderian
Egalement situé début du 20ème siècle, le seul qui traite du destin des joueurs de dés liés au milieu des Yakuzas. Une sorte de fresque, passionnante, malgré une petite bifurcation scénaristique. Visuellement assez stylisé, il explore les règles du milieu des joueurs professionnels, aussi solitaires que les Yakuza ou les samouraïs errants. Un complément indispensable à cette sélection, autant artistiquement que sociologiquement.
Gen, un joueur de dés invétéré, s'occupe seul de son fils, Masa. Mais Gen est aussi un génie capable de connaître à l'oreille le montant de la somme des dés au moment où ils sont renversés sur le tapis. Un soir, il rencontre Ryu, un autre joueur très doué, mais aussi redoutable arnaqueur...
Un casting magistral, porté par la mise en scène de Buichi SAITO, le pionnier des films d'action de la NIKKATSU.
LA VOIE DES YAKUZA (TEKKA NO ANAMICHI)
(Titre littéral : La voie du tripot) : Nynkio-eiga
Réalisé par Akinori MATSUO (1968)
Idée originale : Masayuki TAKAGI et Seiji HOSHIKAWA / Scénario : Akinori MATSUO
Avec dans le rôle de Shinjiro (ISHIHARA Yujiro), Ippon Matsu (KOBAYASHI Akira),
HANADA (TAKAHASHI Hideki), Orin (ASAOKA Ruriko), Tsunezo (MISHIMA Masao)
Le choix de Stéphane Derderian
Troisième film de la sélection situé au début du 20ème siècle, une histoire d'amitié entre trois yakuza issus de milieux différents. Shinjiro et Jokichi, liés et dévoués à un clan, et Ippon Matsu, un Yakuza errant, un peu à l'image de Goro. Cette opposition de caractères (tempérés et violents), propose un contraste avec certains éléments narratifs classiques (fuite d'un jeune couple, par exemple).
L'ensemble est très homogène et évoque souvent le cinéma de samouraï des années 60. L'image est constamment belle et la réalisation impeccable. Un exemple typique d'un film de studio pleinement maîtrisé. Quatre grands noms du cinéma japonais de l'époque se donnent ici rendez-vous : Hideki Takahashi, Yujiro ISHIHARA, Akira KOBAYASHI et Yuriko ASAOKA.
1923. Après le tremblement de terre de Kantô, le clan Otera a arrangé un mariage d'intérêt entre Orin, la fille du chef et le fils du clan Yamana. Lors d'une cérémonie, le clan Otera est attaqué par les membres du clan Kotoku. Shinjiro, un membre du clan Otera, qui est amoureux d'Orin, met ses agresseurs en déroute...
GUERRE DES GANGS A OKINAWA (BAKUTO GAIJIN BUTAI)
(Titre littéral : GROUPE DE GANGSTERS ETRANGERS)
(1971)
Scénario : Kinji Fukasaku, Fumio Konami et Hiro MATSUDA
Avec, dans le rôle de Gunji (TSURUTA Koji), Shark (ANDO Noboru),
Et KUDO Akiko, MUROTA Hideo, WAKAYAMA Tomisaburo.
Après 10 ans de prison, un truand revient dans sa ville natale, Yokohama.
Mais tout a changé. La police s'est chargée de faire et d'imposer sa loi...
OKITA LE POURFENDEUR (GENDAI YAKUSA : HITO-KIRI YOTA)
(Titre littéral : YAKUSA MODERNE : OKITA LE POURFENDEUR)
(1972)
Scénario : Kinji FUKASAKU et Yoshihiro ISHIMATSU
Avec, Bunta Sugawara, Noboru Ando, Mayumi Nagisa, Asao Koike.
Un yakuza fanatique du combat est prêt à tout pour assouvir son désir de violence, jusqu'à trahir le parrain de son propre clan et le provoquer en duel.
D'après des faits réels, le film raconte la lutte pour l'hégémonie d'un nouveau gang reconstitué sur les ruines de l'après-guerre dans la région d'Hiroshima.
LE CIMETIERE DE LA MORALE (JINGI NO HAKABA)
(1975)
(Titre littéral : FUNERAILLES SANS CODE D'HONNEUR)
Scénario : Goro FUJITA, Tatsuhiko Kamoi, Fumio KONAMI, Hiro MATSUDA
Avec Tetsuya Watari, Tatsuo Umemiya, Yumi Takigawa, Noboru Ando
Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, la déchéance d'un jeune yakuza en rébellion totale contre la société qui l'entoure et même contre les règles établies par ses supérieurs hiérarchiques.
Inspiré des mémoires de Fujita Goro, ce film est un des sommets de sa série nihiliste et désespérée.
LA JEUNESSE DE LA BÊTE (YAJU NO SEISHUN)
(1963)
Scénario : IKEDA Ichirô et YAMAZAKI Tadaaki
Avec SHISHIDO Jo, KIJIMA Ichiro, KOBAYASHI Shoji, WATANABE Misako, KIMURO Ikuko,
ESUMI Hideaki, SUZUKI Seijun
Masqué sous l'identité d'un gangster irascible et sanguinaire, un policier véhément, blessé par la perte de son ami, décide de mener à bien sa propre enquête pour venger le meurtre de son collègue. Infiltré dans un clan Yakusa qu'il tient pour responsable, il va en décimer les membres un à un...
Premier film abouti du réalisateur, il contient déjà les éléments qui caractérisent son oeuvre : les yakuza comme des personnages de brutes pas bien intelligents et des noirs et blancs saturés.
LE VAGABOND DE TOKYO (TOKYO NAGAREMONO)
(1966)
Avec WATARI Tetsuya, MATSUBARA Chieko, NITANI Hideaki
Las de son dangereux métier, Phénix, un Yakuza, a décidé de mettre un terme à sa carrière illégale. Il faut dire que son ancien patron a également cessé ses activités. Profitant de sa retraite inattendue et de son incroyable fidélité, ses anciens rivaux tentent de le pousser à bout pour qu'il reprenne le chemin délaissé. Contraint à quitter la ville, à abandonner son père et son amie chanteuse de cabaret, il commence, solitaire, une nouvelle vie parsemée de cadavres...
La violence des scènes d'humiliation rend hommage de manière stylisée à la mythique fidélité des yakuza. Les décors sixties et le montage haché et l'utilisation de couleurs pop rappellent l'étiquette Nouvelle Vague de la première partie de l'œuvre du réalisateur. L'exubérant duel final dans un saloon aux couleurs vives marque l'apothéose d'un style iconoclaste nouvelle vague ultra violent. La chanson du film participe à sa célébrité.
LA VIE D'UN TATOUÉ (IREZUMI ICHIDAI)
(1965)
Avec TAKAHASHI Koji, IZUMI Masako, KOTAKA Yuji, HANOMOTO Hisa, ITO Hiroko
Deux frères sont en fuite suite à l'assassinat d'un patron de gang de yakuza. Il trouvent refuge en dissimulant parmi des ouvriers spécialisés dans le bâtiment. Ils sont confrontés à la vie misérable du prolétariat japonais et à l'emprise malsaine de la mafia dans ce secteur…
Poursuivant son portrait acerbe et réaliste de la réalité mafieuse des yakuza, Seijun Suzuki a définitivement remis en cause leur mythe cinématographique.
Oui le coffret 3 c'est l'evenement de l'annee.... avec les yakuza eiga sur une chaine TV.
Hey, des ninkyo (je ne sais pas si ils sont bon mais il faut voir) directement dans ton salon... imagine