Hop, copier-coller concis de yeondvd (zéro spoilers):
Set in the year 2080, a man falls in love with a cyborg whose lifetime is almost up, and who is about to be destroyed. In the course of trying to save her life, he comes up against the government and much more. From the director of Phantom the Submarine comes this Blade Runner-esque film with advanced special effects.
2080 : Le futur, empli d'hommes et de machines. De ces deux castes va naître un amour contre nature. Elle, c'est Ria, une machine programmée pour danser. Lui, c'est R, un homme programmé pour détruire les machines rebelles. Malgrès leurs différences, ils sont liés, l'un ne pouvant vivre sans l'autre. Seulement, tout cyborg possède une durée de vie limitée et Ria doit mourrir dans quelques jours. Afin d'enrayer le cours du destin, R va s'allouer les services d'un cyborg savant qui prétend connaître le moyen de ralonger la vie de Ria. Mais pour cela R devra sacrifier la vie d'une humaine innocente. Dans le même temps, un cyborg de combat impitoyable poursuit la même quête : l'immortalité. L'affrontement entre l'homme et la machine s'apprete en changer le monde ...
Autant le dire en préambule, Natural City est un paroxysme du cinéma d'anticipation (tout du moins jusqu'à la sortie d'Innocence de Oshii). Si le topic de départ évoque innévitablement Blade Runner, le film ne suit pas le même cheminement narratif. En effet, si le film a autant dérouter son public, c'est certainement qu'il aura été très mal vendu. Ainsi, Natural City n'est pas un film de SF avec action non-stop (nous sommes très très loin de 2009, lost memories), mais plutôt un drame si ambitieux, une réflexion si osée, qu'elle aura necessité un budget collossal et donc insertion d'un minimum d'adrenaline afin d'attirer le public lambda.
Effectivement, Natural City traite surtout d'amour. Si l'on devait comparer ce film (puisqu'il s'agit apparement de la mode actuelle que de chercher les allusions et aspirations) il faudrait probablement d'avantage regarder du côté de Love Story ou des Anges déchus. Certains plans sont à ce titre très évocateurs. De longs plans fixes silencieux, des dialogues anodins, on se croirait presque dans un film d'auteur ! Toutefois, l'esthètique magistrale du métrage nous en dissuade bien vite. Chaque plan de Natural City s'avère proprement somptueux, composé d'une multitude de détails, de mécanismes ; les FX renforcent en cela le caractère asseptisé et monumental de ce monde.
Les acteurs ne sont pas étrangers à la réussite du film. R, interprété par Ji-tae Yu (Into the mirror et Attack of the gaz station), est l'archétype même de l'anti-héros, totalement perdu, désorienté, désabusé ... Son interprétation et son charisme sont saisissants. Quant à Jae-un Lee (Ria), sa beauté et son jeu tendent à la métamorphoser en une merveilleuse poupée de nacre dont on ne saurait douté qu'elle s'anime par magie.
Au dela, de ces considérations purement subjectives (comme toute cette critique d'ailleurs), l'interet du film repose sur cette thèmatique sentimentale qui s'interroge sur la possibilité d'un amour à la fois humain et artificiel. L'objet de cette histoire réside dans le désir ! Affectif pour Ria, ou volonté d'immortalité chez les autres cyborgs (je ne veux pas vous reveler le twist), les rêves sont le moteur de l'action. Reste que la concrétisation de ce désir passe par le sacrifice. Aussi, le film revêle t'il que la liberté est bien du côté de la mort, seule possibilité de s'affranchir de ses passions. Chaque personnage est soumis à son propre rêve qui, cause efficitiente de son existence, le rend esclave de son destin.
Le film commence par un dialogue entre R et Ria. Celui apparaît sur l'écran à la manière des discussions informatiques dans All about Lily Chouchou. Dès le début, le réalisateur Byung-chun Min (Phantom : the submarine) affirme que son film n'est pas un vulgaire blockbuster. La fin du métrage que l'on pourrait qualifier de "unhappy end" absolu manifeste également cette volonté (arrogance diront certains) de placer son film en marge de la production habituelle.
Vous l'aurez remarqué, je n'ai pas souhaiter vous parler de l'action, ou vous en dévoiler trop sur la trame principale. C'est tout simplement que j'estime que ce film pure merveille esthètique et intellectuel mérite d'être ressenti par soi-même plutôt que décrite par d'autre. Dès lors, n'écoutez pas les mauvaises langues et pour peu que vous soyons doter de sensiblité et d'interet pour les belles choses, vous aussi vous adorerez cette expérience nommée Natural City ...
Ouaaaah, la vache t'as aimé toi!!
Ben je l'ai vu, il est bien sympa mais de là à s'extasier...
Déjà il faudrait qu'il astume son statut de suite virtuelle de Blade Runner parce que là... Des déviants au lieu de réplicants, un homme amoureux d'une droïde...
C'aurait pu être mieux si le final avait été plus bourrin. T'en qu'à faire du B (oui c'est du B), autant l'assumer jusqu'au bout!
On entraperçoit un climax d'enfer, identique à celui de Patlabor 1, à savoir le reveil de tous les droïds pour massacrer nos héros dans un lieu clos (yes!). Arrivés là les droïds sont 4 & se font dessouder en 3 secondes... snif...
Mais j'avais lu qq critiques trop vachardes avec ce film. J'ai passé un très bon moment en mattant ce film, esthétiquement il est très chouette. Un peu Beyrouth dans les scènes d'action (Matrix style et plans trop serrés) mais ça passe.
Sympatoche.
Moi j'ai pas aime ca m'a completement gonfle ; comme dit shubby, c'est vraiment du pompage intellectuel sur blade runner, et les rares scenes d'actions sont bien bien nulles. L'image est relativement jolie mais bon pour un film de SF c'est du classique. Meme Yoo Ji Tae est pas convaincant a mon gout.